Mon combat contre le stress chronique

Je suis une personne très stressée et angoissée. Il faut me connaître dans l’intimité pour en prendre toute la mesure, puisque je suis aussi du genre à garder tout pour moi, mais cette tension nerveuse imprègne mon quotidien au point de devenir une sorte d’habitude malsaine: à 28 ans, je ne me souviens même plus d’à quoi ressemble la vie sans lui.

Cela fait longtemps que mes proches, mes médecins, ostéopathes, naturopathes etc… en voient les conséquences et me demandent d’éviter au maximum ces émotions négatives. Outre l’inconfort qu’il engendre au quotidien, de nombreuses études mettent en évidence l’impact du stress chronique sur la santé physique et mentale: c’est un fait, le stress rend malade, et j’en suis un exemple assez typique.

J’ai fait ce que j’ai pu, mais diminuer son stress est une tâche extrêmement difficile, car comme la plupart des émotions fortes, il est inné, intuitif, difficile à cerner et parfois presque incontrôlable. Les diverses techniques de relaxation peuvent beaucoup aider dans l’instant, bien sûr, mais elles ne révolutionnent pas forcément notre façon d’être: au moindre obstacle, la nature peut revenir au galop.

C’est ainsi que je suis arrivée cette dernière année à un point de non retour, qui m’a fait l’effet d’un électrochoc. Outre mes angoisses communes et le climat international morose, j’ai accumulé pendant environ 6 mois une charge de travail beaucoup trop importante en menant de front mon activité sur ce blog (qui est ma source de revenus) et un gros projet personnel à côté. J’en suis devenue complètement surmenée, affectée comme jamais (pleurs constants, crises d’hystérie), et ça a été la goutte de trop: j’ai réalisé que rien au monde ne justifiait que je me maltraite de cette façon.

J’ai mis des mois à me remettre de cet épisode, mais cette « convalescence » émotionnelle a été l’occasion d’une grande réflexion sur la vie que je souhaitais mener. J’ai repensé à mes priorités, ouvert les yeux sur les pressions inutiles que je m’infligeais sans raison, et décidé que j’en avais assez.

Le stress a tenté très souvent de reprendre le dessus, et il réussit encore souvent à me serrer la gorge, mais au fond de moi, quelque chose a changé: de victime impuissante, je suis devenue combattante. Je serai toujours de nature inquiète, mais je ne veux plus souffrir de toutes ces réactions disproportionnées au quotidien, de mon exigence irrationnelle envers moi-même; je ne veux plus me rendre la vie plus difficile qu’elle ne l’est.

Parce que le stress chronique est un sujet qui, malheureusement, touche sûrement beaucoup d’entre nous, j’ai eu envie de partager avec vous mon nouvel état d’esprit, et les différentes étapes qui m’auront aidée dans cette voie. Je m’y livre en toute transparence afin de vous donner des exemples très concrets de mon expérience; j’espère de tout coeur qu’ils vous parleront, et qu’ils vous apporteront quelque chose de l’ordre de l’inspiration, de la motivation, ou d’une simple note d’espoir.pexels-photo

RECONNAÎTRE LES CONSÉQUENCES DE SON STRESS

À mon sens, on ne peut pas combattre son stress sans l’avoir reconnu comme tel, ou sans avoir accepté qu’il prend des proportions trop importantes dans notre vie. Cela peut être dur à admettre, notamment quand on y est habitués: on a presque l’impression qu’il est normal et naturel d’être constamment sous tension.

Pour se rendre compte du contraire, je trouve utile d’identifier et de faire la liste des conséquences directes de notre stress sur notre état de santé, nos projets, nos relations aux autres… C’est souvent là qu’il se révèle, de façon très concrète, et écrire ces points noir sur blanc est une bonne façon de voir l’étendue des dégâts…

Chez moi, les conséquences physiques du stress sont particulièrement représentatives: je les accumule presque toutes. J’ai un profil typique du genre, avec des états inflammatoires chroniques qui empirent avec le stress (syndrome de l’intestin irritable, légère endométriose, problèmes de peau, allergies), des pathologies auto-immunes (thyroïdite de Hashimoto, psoriasis), des tensions constantes dans les épaules, le cou, l’abdomen et la mâchoire (je dois porter une gouttière la nuit) et une mauvaise habitude de me ronger les cuticules jusqu’à me blesser. Le stress a aussi tendance à rendre mon métabolisme très rapide, créant de la fatigue, voire de l’amaigrissement même en mangeant des quantités énormes.

En termes relationnels, j’ai également remarqué des conséquences sur mes proches, et particulièrement sur ma vie de couple: mon compagnon devient parfois mon « punching ball » émotionnel malgré moi, car en cas de crise, je m’exprime généralement auprès de lui. Dans les mauvaises périodes, je me replie et mon stress chronique me mine, faisant de moi une bien piètre compagnie et me vidant de toute mon énergie, ce qui peut créer des tensions.pexels-photo-129547

ADOPTER DES SOLUTIONS DE RELAXATION GLOBALE

Une fois que l’on est conscient d’être beaucoup trop stressé, trop souvent, il est hautement utile d’apprendre à prévenir et gérer l’anxiété de façon « mécanique » en incluant dans son quotidien des activités apaisantes, ainsi qu’en adoptant des techniques de relaxation.

Beaucoup de choses entrent dans ces deux catégories, les plus fréquemment conseillées étant le yoga, la sophorologie, la respiration abdominale… À mon sens, tout le monde n’ayant pas les mêmes sensibilités, il appartient à chacun de tester et trouver ce qui lui convient le mieux pour se détendre.

À titre d’exemple, voici les activités qui m’apaisent le plus quand je me sens stressée:

  • Les promenades. La balade en forêt, ou dans un parc, est souvent la solution la plus efficace pour moi quand je ressens un trop plein d’émotion. Je marche à un rythme soutenu mais j’ai le temps d’observer les paysages, je respire l’odeur de la terre et des feuilles, je suis entourée de nature, je m’essouffle un peu, et ma tension s’évanouit comme par magie.
  • Le yoga. Les séances de yoga doux (hatha, yin…) sont idéales quand j’ai besoin de prendre un peu de temps pour moi: je me concentre sur mes sensations, je m’étire, et j’y trouve aussi une « bonne » fatigue physique qui m’apaise. Les enseignements que je tire de ces séances sont aussi intéressantes sur le long terme: j’apprends à me recentrer, à respirer, à vider mon esprit, et à avoir confiance en moi.
  • La lecture. Rien ne m’extrait de la pression quotidienne comme le fait de me plonger dans un bon roman. En semaine, quand c’est possible, j’aime commencer et terminer ma journée par un petit moment à bouquiner, parce que cela me permet d’aborder les heures suivantes (d’éveil ou de sommeil) avec l’esprit calme. Je lis aussi à d’autres moments de la journée ou, globalement, à chaque fois que j’en ai l’opportunité (on en parlait ici).
  • La respiration abdominale. Si malgré tous mes efforts, je n’accroche pas à la méditation pure, j’ai en revanche adopté son principe le plus basique depuis l’adolescence: la respiration profonde, abdominale, en pleine conscience, que l’on effectue en se concentrant sur ses sensations (comme au début d’une séance de yoga). C’est une technique très simple mais puissante pour apaiser un tourbillon d’émotions et se reconnecter à l’essentiel absolu: notre corps, présent et vivant, qui s’oxygène.
  • Le dessin. Dessiner, chez moi, c’est inné: apportez un bout de papier et un crayon, et vous y retrouverez vite plein de gribouillis (généralement des visages et des motifs graphiques). Laisser la mine voguer presque instinctivement sur une page blanche me détend énormément. J’aime aussi beaucoup dessiner un portrait en m’aidant d’une photo: je me concentre sur les courbes et les traits à reproduire, en oubliant tout le reste.
  • Le ménage, le tricot, et autres activités « automatiques ». Tout ce qui peut s’effectuer sans réfléchir et sans trop d’effort (tricoter, faire la vaisselle, plier des vêtements…) constitue pour moi une vraie méditation. Mon esprit divague, fait son propre cheminement sans pression, et cela me fait du bien.

À cette liste d’activités s’ajoutent, dans mon cas, des petits remèdes naturels qui me soutiennent lorsque j’ai besoin de me calmer: huiles essentielles apaisantes (ma préférée est la lavande, idéale à respirer, à diffuser, et à masser sur la peau), Fleurs de Bach, etc… Vous trouverez la liste de mes remèdes naturels préférés contre l’anxiété dans cet article.pexels-photo-225336

IDENTIFIER SES SOURCES DE STRESS POUR MIEUX LES CONTRER

Pour aller encore plus loin dans le mieux-être, je trouve important d’essayer d’identifier clairement les sources de sa tension. Au lieu de voir le stress comme un gros nuage aux contours flous qui nous envahit, on peut le décomposer en différents types, issus de différentes causes, pour comprendre d’où il vient, pourquoi il nous affecte, et, par conséquent, comment il pourrait nous toucher un peu moins.

En listant toutes les situations qui nous stressent, les objets de notre angoisse se précisent, ils deviennent moins irrationnels, plus atteignables. On se retrouve ainsi mieux à même d’y trouver des solutions !

Pour illustrer mon propos, voici l’identification de mes 4 sources majeures de stress chronique à l’heure actuelle, et ce que je fais pour y remédier autant que possible:

1. STRESS DE L’ACCUMULATION DE TRAVAIL

Situation: J’ai toujours énormément de choses à faire, parfois objectivement beaucoup trop, alors que je suis toute seule à tout gérer. J’ai la sensation d’être envahie, de ne jamais pouvoir souffler, et souvent je ne sais pas comment je vais m’en sortir pour respecter mes deadlines, tout en réussissant à répondre à tous les messages qui m’attendent, etc… Ça me semble impossible, et je craque. La pression est très forte parce que je suis consciencieuse, donc frustrée de ne pas pouvoir tout bien faire. J’y pense dès mon réveil et cela m’empêche parfois de m’endormir.

Solutions:

  • Être aussi organisée que possible (effectuer chaque matin une liste de choses à faire et de priorités, préparer si besoin mon emploi du temps sur Google Calendar…) pour mieux visualiser les tâches exactes qui m’attendent au lieu de les voir comme une montagne insurmontable. Cela me permet aussi et surtout de voir mon avancement: il faut que je sente que j’ai progressé, que j’aie l’impression d’avoir le contrôle sur la situation.
  • Prendre du recul, être moins exigeante envers moi-même. Faire de mon mieux, bien sûr, mais arrêter d’essayer d’être une wonderwoman: « à l’impossible nul n’est tenu » et ce n’est pas parce que je suis seule dans mon activité que je peux tout mener de front parfaitement – au contraire, je dois savoir me ménager car je suis la seule à mener la barque, et que tout s’effondre sans moi. C’est très frustrant de ne pas pouvoir tout bien faire, mais c’est comme ça, et je dois l’assumer.
  • Marquer des limites claires entre ma journée de travail et mes moments de vie personnelle, (même si tout a lieu dans le même endroit, chez moi): avoir des horaires définis sans trop d’exceptions, ne pas regarder mes mails trop souvent, et certainement pas après une certaine heure. Apprendre à dire stop, à dire non, pour ne pas me surcharger, même si je perds une opportunité – préserver mon équilibre pro/perso à tout prix, parce que sur le long terme, c’est le plus important.

2. STRESS DE L’INCONNU ET DE L’IMPRÉVU

SituationJe me rends seule à un endroit que je ne connais pas, ou dans un cadre qui sort de mes habitudes (événement, rendez-vous médical, démarche particulière…). Je ne sais pas comment les choses vont se passer ni comment je devrai agir. J’ai peur de me retrouver dans une situation inconfortable ou douloureuse, d’attirer l’attention, de ne pas savoir quoi faire, de me sentir ridicule, d’être mal. Un à plusieurs jours avant déjà, je stresse, éventuellement jusqu’à avoir des difficultés à dormir ou des maux de ventre.

Solutions:

  • Me renseigner un maximum à l’avance, pour éviter autant que possible d’être prise au dépourvu et de me retrouver dans une situation inconfortable.
  • Adopter un esprit de pleine conscience et de pensée positive. Me recentrer sur le moment présent (ma respiration, mes 5 sens) pour éviter de stresser par anticipation: il sera bien temps de voir comment ça se passera quand le moment en question sera arrivé, et il ne sert à rien de souffrir par avance sans savoir. J’essaie de penser à des choses positives et de me sentir en contrôle: tout va bien se passer, j’ai telle ou telle solution au cas où…
  • Prendre du recul en cas de mauvais moment à passer: 30 minutes désagréables, à l’échelle d’une vie, ce n’est absolument rien, et cela finira très vite.

3. STRESS DU TÉLÉPHONE ET DES MAILS

Situation: J’ai une sorte de phobie téléphonique: je déteste devoir appeler ou parler au téléphone avec quelqu’un que je ne connais pas ou pas très bien. Les rendez-vous téléphoniques me font beaucoup stresser. J’ai récemment développé un stress de la boîte mail également, complètement irrationnel: je n’ose pas ouvrir mes mails quand j’ai une discussion de travail en cours ou quand j’ai fait une demande, par peur de la réponse.

Solution:

  • Affronter ma peur aussi vite que possible (c’est à dire passer l’appel ou ouvrir le mail rapidement) pour en être débarrassée, et ne pas laisser monter l’anticipation, qui s’auto-alimente.
  • Visualiser le fait que mon interlocuteur est une simple personne, comme tout le monde, avec ses propres émotions, ses peurs, ses problèmes… L’imaginer le soir, dans son canapé devant la télé, ou dans sa vie de famille. Réaliser aussi que dans le cadre d’un appel professionnel, il est probablement bienveillant ou disposé au dialogue.

4. STRESS DU VOYAGE

Situation: Quand j’ai un voyage qui approche, je suis très stressée, au moins jusqu’à ce que je sois bien installée dans le train ou dans l’avion. Cela m’arrive systématiquement, même si c’est un trajet que j’ai déjà fait des dizaines de fois, même si je suis accompagnée. J’ai peur de rater mon train, peur que l’avion soit annulé, et maintenant j’ai même peur qu’il y ait un terroriste ou un accident ! Dans certaines situations, un simple déplacement de 300km peut décaler l’arrivée de mes règles de plusieurs jours, ou me donner des maux de ventre. Pour les grands trajets type vols transatlantiques, c’est systématique: je stresse déjà plusieurs jours avant, et je suis incapable de dormir la veille.

Solutions:

  • Dédier autant de temps que je le sentirai nécessaire à prévoir tout ce que je peux à l’avance (impression de billets, trajets, plan, horaires, etc…) pour avoir l’impression que tout est sous contrôle.
  • Partir avec beaucoup d’avance pour avoir de la marge, et ne pas angoisser au moindre petit contretemps.
  • Rationaliser et adopter une pensée positive, comme pour le stress de l’inconnu.

hortusbotanicus-amsterdam-jardins4

CONCLUSION

Même s’il me reste beaucoup de progrès à faire pour certaines situations, je suis à la fois heureuse et fière d’avoir fait un réel pas en avant dans la gestion de mon stress « quotidien ».

Pour tout ce qui est lié au domaine professionnel notamment (charge de travail, mails, téléphone, etc…), j’observe déjà de vrais bénéfices: je vois arriver l’anxiété avant qu’elle ne m’envahisse complètement, et je sais quoi penser, quoi faire, pour la dompter. J’apprends à relativiser et à poser clairement mes limites, pour moi-même et avec mes interlocuteurs, afin de travailler au mieux tout en préservant mon bien-être et ma créativité. En ce sens, je suis d’autant plus convaincue que la vie de freelance me correspond à 100%, puisqu’elle me permet de gérer toutes ces choses sans avoir de comptes à rendre à personne.

Surtout, ce combat de reconquête de mes émotions m’apporte aussi beaucoup plus de bienveillance envers moi-même et de sagesse: je me recentre petit à petit sur les vraies priorités de la vie (la santé, les gens que j’aime), ce qui est très précieux.

Je sais que rien n’est complètement acquis, qu’un jour de faiblesse, mon anxiété pourra s’immiscer à nouveau et me déséquilibrer, mais je me sens désormais plus forte pour y faire face, et j’espère ne jamais retomber dans les extrêmes que j’ai vécus cette année.

***

Êtes-vous ou avez-vous été sujet(te)s au stress chronique ?

N’hésitez pas à partager votre vécu et vos astuces ci-dessous: nous ne sommes pas seul(e)s dans cette situation, et ça fait toujours du bien de s’en rendre compte. Courage !

Crédits photo 1, 2 et 3: pexels.com

206 commentaires

  1. Victoria, (et ses lectrices),

    Quid de suivre le programme M.B.S.R. avec une personne qualifiée ?
    Il y eut, pour moi, un avant et un après…

    • Bonjour à tous.
      En ce qui me concerne, mon état d’anxiété est tel que je fais semblant d’ être bien afin de continuer à avoir une vie sociale et professionnelle. Je suis tendu en permanence malgré un sourire de façade. J’ai envie de pleurer quotidiennement. Cet état, je le tiens depuis le jour où j’ai craqué au travail, en raison d’une implication irraisonnée. Aujourd’hui, je ne sais plus vers quoi me tourner.
      C’est tout de même important de savoir que nous sommes nombreux dans ce cas. Mais quelle est LA solution ?

      • Bonjour Victoria, je me reconnais totalement dans cette description. J’adopte les mêmes solutions auxquelles j’ajoute le sport à haute intensité, la méditation et l’hypnose. Je fais la méditation ou l’hypnose le matin. Depuis mon stress a fortement diminué. Courage à tous dans ce combat quotidien

  2. Merci pour cet article ou je me retrouve totalement. Menant mon projet seule, je me sens souvent vite envahie, presque étouffée par tout ce dont j’ai a faire et me mets une pression monstre si je n’y arrive pas mais comme tu l’as bien mentionne dans ton article, il faut savoir se preserver et prendre soin de soi. J’ai notamment developper le syndrome de l’intestin irrite et je ronge enormement la peau des ongles sans meme m’en rendre compte. Je suis bien contente de te lire et de voir que je ne suis pas seule a affronter le stress, j’ai l’impression que beaucoup le traverse mais peu en parle de peur d’etre faible aux regards des autres. Merci !

  3. Pingback: Ma pile à lire (PAL) 2018 – Qu'on se le dise…

  4. Bonjour. Je découvre le blog et j’aime vraiment les sujets abordés mais aussi le style rédactionnel. Le stress, je connais. J’ai fait un burn out il y a 7 ans et depuis plusieurs mois, je suis à nouveau confrontée à des situations de la vie qui génèrent du stress et de l’anxiété. J’ai essayé beaucoup de choses et voici ce qui fonctionne pour moi : la marche dans la nature, l’acupuncture (c’est presque magique pour moi), dormir suffisamment et crocheter. Je vais tenter l’hypnose car pour 2018, j’aimerai travailler davantage encore le lâcher-prise. Bonne continuation en toute zénitude :-)

  5. Bonjour Victoria,
    Je viens de découvrir ton blog. C’est une vraie petite! Il fait vraiment du bien ;)
    Je suis comme toi quelqu’un de nature extrêmement anxieuse et stressée depuis toujours. J’ai fait des crises de paniques pendant mes révisions de bac (ma mère a finit par me priver de révisions tellement j’étais mal). Une fois en première année de fac, au moment de partir je me suis effondrée dans les bras de mon père en pleurs tellement ces cours m’angoissaient. Et depuis un an j’organise mon mariage pour août prochain, et là ce sont mes beaux-parents qui m’angoissent bien plus que le mariage en lui-même. Ils sont horribles, rien ne leur convient… Le problème c’est que je garde longtemps sur moi et quand la goutte d’eau fait déborder le vase j’explose en colère et en pleurs et c’est évidemment mon conjoint aussi qui sert de punching-ball :/ Et ce stress ressort aussi sur mon corps : eczéma important, allergies, ongles et cuticules rongées, douleurs aux épaules et au dos…
    Depuis quelques temps je me suis mise au yoga et à la respiration, une vraie révélation. Quand je sens un trop plein d’émotions m’envahir je sors me promener ou courir. Et là je commence les huiles essentielles, vraiment top!
    Merci pour cet article, ça fait du bien de se dire qu’on est pas seule à vivre cela, des fois je me dis que je suis folle. Mais c’est vrai que c’est une maladie, qui est difficile à vivre.
    <3

    • Bonjour
      Je viens de lire votre article et qu’est ce que ça fait du bien ! Je vis ce stress chronique depuis tellement longtemps que je ne me souviens pas du tout de ce que c’est de vivre sans! Je vis avec la boule au ventre et le cœur serré du réveil au coucher. Je fais du sport, j’essaie de faire des choses qui me font du bien mais il ne me quitte pas. Depuis qq temps j’ai commencé une thérapie avec une psychologue, j’espère que cela va apaiser un peu tout ça. J’ai 42 ans et je suis fatiguée de supporter ce stress . Je pense savoir quand il s’est introduit dans ma vie,j’ai vécu une situation de violence conjugale et même si j’ai toujours été stressée je pense que ce stress chronique et toutes les conséquences physiologiques et physiques je les ai depuis ce temps là. Et je crois que je m’y étais habituée. Mais bon c’est pas une vie de vivre comme ça et j’ai pas envie de finir ma vie avec lui! En tout cas ça fait du bien de lire des articles comme celui là car c’est vrai que c’est rassurant de ne pas être seule à vivre ça ! Belle journée à vous !

      • Bonjour, heureuse de constater que je ne suis pas la seule. J ai craqué il y a 2 ans et demi , fatigue, crise de panique, angoisses etc …suis sous traitement et vois psychologue et psychiatre, j ai des hauts et bas. Penser positif me dit on, oui mais pas simple. Je stresse de reprendre mon travail à mi temps. Pas simple. Merci de m avoir lu et courage a toutes les personnes qui vivent ça.
        Sabine

  6. Hello,
    Je comprends tout à fait le stress dont tu parles. Il m’accompagne depuis mon adolescence..
    Pour ma part, me mettre au yoga a été une vraie révélation. Je ne suis plus la même. Je ne dis pas que le stress a complètement disparu, mais le yoga m’a fait grandir : plus de confiance en moi, moins de stress, moins de questions sur le futur… A présent je souhaite me mettre régulièrement à la méditation, mais ce n’est pas si simple !
    Bise,
    Claire

  7. Hey! Super article je me retrouve aussi beaucoup beaucoup!!! En pleine reconversion pro je me retrouve à la maison avec plein de projet résultat des boules de stress partout!!! Super tes solutions. Mais du coup il faut apprendre à vivre avec son anxiété.. pas de solution miracle… j’aime beaucoup cette phrase « s’inquiéter, c’est souffrir 2 fois » et par contre, un truc que j’ai compris moi, c’est que je dois faire attention si je me mets trop de contrôle (par ex trop de To do list, d’organisation..) je stress davantage. Faire comme j’ai envie ou un week-end où tu prévoies rien ça, ça éradique le stress! A creuser

  8. Merci beaucoup pour ce témoignage qui peut etre m’aidera a sortir d’une trop longue exposition au stress, desormais chronique.

    J’ai aujourd’hui 37 ans et je suis deja epuisé. Tout à commencé il y’a maintenant 3 ans. Une semaine de juin ensoleillée ma vie a basculé. Mon père est mort apres une longue maladie, ainsi qu’une partie de moi meme. J’apprends 3 jours apres que mon conjoint a une aventure sans lendemain avec un collègue dont je me méfiais et que nos amis etaient dans la confidence….Enfin, mon entreprise si célèbre, exigeante et opportuniste, entamait un plan de licenciement opaque.

    De nature anxieuse, j’ai basculé immédiatement dans une longue dépression caractérisée traitée par un psychiatre et de nombreuses boites d’antidépresseurs….

    6 mois plus tard, je decide de changer de travail pour une offre d’un partenaire payée le double. En pleine experimentation d’une nouvelle configuration de mon couple et souhaitant profondement apaiser cette colere disproportionnée et cette blessure paranoiaque, trop profonde et existentielle.

    Mon nouvel employeur, celebre et seduisant, met fin à ma periode d’essai, conflit d’interet commercial partenaire et le pere de mon conjoint meurt à son tour, induisant de nouvelles conséquences anxieuses dans notre quotidien…

    Désormais au chomage un long parcours de force debute…Abimé par ces épreuves je m’enfonce dans la dépression. Les besoins essentiels sont désormais absents de mon existence…Confiance, tendresse, sécurité, valeurs, reconnaissance…

    Je deviens quelqu’un d’autre…la joie et le gout de la vie me quittent. Difficile de se sentir changé à ce point…Le deuil est là et le pardon m’est difficile.

    Ce gout de la vie qui m’inspirait autant et m’a permis de me construire me quitte…mais il reste une fragile force intérieure qui me guide par instinct de survie.

    Je reprends les études pendant 1 an pour obtenir un Master que j’obtiens avec mention. Et dire qu’a 20 ans j’ai quitté les études et ne pensais qu’à m’amuser et profiter de la vie avec cette illusion oisive de l’existence…
    Le rythme de cette formation ambitieuse et qualifiante est intense et je donnes tout, une progression express et un revelateur de compétences…Je suis alors épuisé mais je me reinvente après ces épreuves ou l’estime de soi est au plus bas.
    J’obtiens un stage de 6 mois dans une société et un secteur qui m’interesse beaucoup…La je reprends espoir en la vie et je me dis que tout est possible!
    J’y donnes tout et on me propose rapidement un poste à l’issue de mon cursus. Je recois le dernier jour de mon stage une invitation mail qui annonce mon pot de départ…

    Rechute immédiate dans l’insécurité, perte de confiance en l’autre et du gout du travail , sentiments de trahison et colere accentués par ce nouvel épisode.

    Pour me divertir je commence à boire un peu…

    Mon conjoint, impacté par ce parcours, perd son emploi…Nous traversons une période de 6 mois dans l’insécurité totale. Je bois un peu plus tous les jours. J’obtiens des entretiens, mais ma fatigue et ma fragilité doivent etre detectées par les recruteurs. J’ai alors 37 ans, de l’experience professionelle que je brade pour m’en sortir.

    On me fait comprendre que je suis un.peu vieux et que l’on favorise l’energie des jeunes diplomés.

    Sur Paris, le marché de l’emploi est devenu tres dur, precaire et tres exigeant…il y’a tellement de proflis…

    Je continues de me perdre dans un environnement, jadis stimulant et épanouissant, que je ne reconnais plus. Remise en question profonde, dois je partir et trouver ma place dans un contexte plus simple et clément ou suis je devenu totalement inadapté et trop fatigué?

    Les mois passent, animés par l’inquiétude de ne pas trouver d’emploi et les finances sont devenues un probleme…Je bois tous les jours et me.soulage avec d’autres substances récréatives…

    Il y’a 6 mois mon téléphone sonne, une offre d »emploi! Je commence l’aventure qui se passe bien.
    Le CDI est confirmé je devrais me sentir mieux?
    Pourtant me voilà épuisé par ces dernieres années et j’ai développé des addictions qui durent…

    Mon histoire n’est certainement originale mais elle m’a renforcé et tellement changé que je suis à la recherche d’une aide pour face à cette anxiété chronique et un réequilibrage pour pouvoir continuer à avancer un.peu plus sereinement.

    Merci de m’avoir lu…

    • ELISABETH LE BOUTEILLER Répondre

      Bonjour Warrior. Je viens de lire votre post. Je pense à vous et espère que vous voys en sortez. Courage. Moi je fais 6mois de dépression par an depuis 5 ans, comme vous je ne me reconnais plus dans ces phases-là…je suis en plein dedans. Dieu vous garde

  9. Je me trouve totalement dans cet article. Je suis hyper stressée aussi et j’ai les mêmes sources de stress que toi. Pour me relaxer, je dessine (souvent des portraits), je lis, j’édite mes photos, je sors pour me promener ou pour faire du jogging, …
    Comme tu as dit, j’étais aussi victime de ce stress. Maintenant j’essaie de lui faire face et de le combattre.
    J’ai beaucoup aimé les solutions que tu nous as présentées. Je les suivrai :)

    PS: J’adore beaucoup ton blog.

    • Je suis de nature extrêmement anxieuse et stressée depuis toujours. Mes situations de la vie me génèrent du stress et de l’anxiété. J’ai essayé beaucoup de choses et ce qui fonctionne pour moi c’est les techniques te Romuald CLEMENT, Sophrologue et Expert de la Gestion du Stress. Je vous recommande d’avoir son guide au dessous :
      https://bit.ly/arreterstress

  10. Bonjour Victoria, je suis ton blog depuis quelques semaines maintenant. C’est une première pour moi de t’écrire. Ton article m’a beaucoup touchée pour la simple et bonne raison que je suis également une grande anxieuse, je me reconnais énormément dans ton témoignage, notamment sur le stress du téléphone et la peur de l’imprévu.

    J’ai étudié sur Paris pour ma dernière année de licence qui fut pour moi, le début de ma dépression (chose je ne savais pas à l’époque). Je suis une personne assez ambitieuse et je me mettais une pression énorme pour réussir mon année et ne pas décevoir ma famille qui faisait des gros sacrifices financiers pour je puisse réaliser mon rêve. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus, j’étais loin de ma famille, de mes amis, de mon copain. Je ne vivais plus, littéralement, j’étais un vrai zombi ambulant.

    J’ai fini par avoir mon diplôme, non sans de nombreux sacrifices, c’est-à-dire une grosse perte de poids, des migraines, des insomnies + quelques rendez-vous chez les psys, parce que comme toi, je ne me livre pas et préfère garder en moi ce qui ne va pas. Aujourd’hui, je vis en Suisse avec mon copain et suis toujours aussi mal dans ma peau. La vie ne me plaît pas ici, ma famille me manque énormément et je songe de plus en plus à quitter mon copain (que j’aime malgré tout…) pour revenir chez mes parents. Et commencer une « nouvelle vie », puisque le métier dont je me suis tant battue, ne me convient finalement pas…trop stressant, trop prenant…bref, un flop total. Merci pour tes précieux conseils, je vais essayer de les suivre…
    Je m’en vais lire ton article sur les remèdes naturels contre l’angoisse, en espérant que ça m’aide un peu.
    Je t’embrasse.

  11. Pingback: Témoignages sur gestion de l’anxiété/stress | Stresse-toi pas avec ça.

  12. Très bel article qui résume assez bien la problématique du stress. De manière générale, on a tendance à le sous-estimer parce qu’il est assez commun et répandu. Après tout, on est « tous stressés »…On finit par croire que c’est normal !

    En 2015, j’ai vraiment souffert d’un stress intense qui a finit par empoisonner tous les « pans » de ma vie. J’ai fait un burnout professionnel, j’ai quitté mon compagnon de l’époque, j’ai arrêté de voir mes amis et ma famille et j’ai fini par quitter la France pour m’installer à Bruxelles.

    C’est seulement après que je me suis rendue compte que tous ces comportements faisaient suite à un épuisement total résultant d’un stress chronique qui durait depuis plusieurs années ! Et comme le stress est un symptôme de quelque chose, c’est très difficile de s’en débarrasser sans s’attaquer à la source.

    Suite à cet épisode catastrophique, j’ai fait en sorte de faire plus attention : Aujourd’hui, je travaille moins et je bosse dans un domaine qui me plait, quitte à gagner moins d’argent. Je fais en sorte de me protéger des relations toxiques qu’elles soient amicales ou amoureuses. Je fais aussi très attention avec ma famille : Je ne les laisse pas décider à ma place.

    Et enfin, je fais en sorte de mieux dormir, de faire du sport et de mieux manger. Conséquence de quoi, je me sens enfin aller mieux, presque 3 ans après !

  13. Merci merci mais merci… j’ai l’impression que vous êtes celle qui a mis des mots sur mes maux ! Je suis tellement soulagée de vous lire, c’est peut être rien mais même si on lis bcp de choses sur le sujet, c’est la première fois que j’ai cette impression de soulagement… mon quotidien empire, il faut que je m’inspire de vous avant qu’il ne soit trop tard. Merci.

  14. Bonjour Victoria,
    Belle articles, je me retrouve dedans surtout sur le côté crise d’angoisse au travail, jusqu’à avoir la sensation de ne plus respirer.
    Je vais essayer de suivre tes conseils. Tes tu fais aidé par quelqu’un ?
    Seul c’est dur !
    J’ai déjà fait il y a 2 ans une grosse dépression pour des problèmes personnels et maintenant je sens le Burn Out arriver !
    Si tu d’autres conseils je suis preneur.
    Merci d’avance.

  15. Hola Victoria!
    No se si sabes español, pero igualmente escribo aquí. Me he hecho adicta a tu blog estos últimos días y leído varios de tus post. Con este me siento particularmente identificada! Creo que tenemos una personalidad muy parecida jaja. En estos momentos también me encuentro trabajando de manera freelance y unas pocas horas en la universidad donde estudié. Me pasan muchas de las cosas que tu describes y aun estoy en el proceso de lograr encontrar un equilibrio, pero en general me sirve mucho para liberar la mente el salir a caminar o a cualquier lugar para cambiar de ambientes, ver alguna película (generalmente comedia romántica), también escribir lo que siento me sirve mucho.

    Estuve leyendo tu post sobre las convenciones de Outlander. Qué envidia!!

    Saludos desde Chile

  16. En état de stress chronique je cherche aussi des solutions. Quel réconfort de trouver des articles comme celui-ci où vous vous livrez, ce qui ne doit pas être facile, et qui me donne des pistes. Merci beaucoup pour ce partage.
    Véronique

  17. Bonjour et merci pour ce super Site,
    J’ai moi aussi voulu arrêter de stresser et votre site m’a beaucoup aidé. Je suis un lecteur régulier depuis
    de nombreuses semaines et j’apprécie beaucoup la qualité de vos articles et de vos conseils. Je me permets
    de poster aujourd’hui ce petit commentaire pour faire bénéficier à la communauté ce qui a fonctionné pour moi
    et m’a aidé à arrêter de stresser au quotidien: http://bit.ly/direstopaustress

    Cordialement

  18. Super cool cette article, je me renseigne un peu sur toutes les méthodes pour vaincre le stresse. J’aimerai vous féliciter pour votre blog plein d’astuces et de conseils.
    Si vous chercher d’autres méthodes vous pouvez en trouvez ici : http://savoir-cles.fr

    Lucie

  19. Bonjour et merci pour c’est super conseils.
    J’apprécie la qualité et les réponses de l’article.
    Personnellement étant un grand stressé et angoissé c’est la musique qui m’a aidé, en particularité celle-ci :
    https://youtu.be/Pc8jyoeFHRc
    En espérant vous aidez à vaincre le stress et l’angoisse (;

  20. Bonjour
    Tout d’abord merci pour ce site donnant tous ces articles de qualités, qui nous aide dans ces moments difficiles.
    je suis tombé de nombreuses fois sur ce produit : https://bit.ly/3alHzOi
    Qu’en pensez vous ?
    bonne journée
    Kris

  21. Bonjour Kris
    Je me suis procuré ce produit il y a quelques mois, j’en suis ravi, il m’à beaucoup aidé et je pense qu’il est adapté pour tout le monde.
    Bonne journée
    Fabien

  22. Bonjour,
    Et merci pour ce partage entre émotions, ressenti et vécu.
    Je suis la mère d’un jeune homme de 29 ans qui est hypersensible et hyper stressé… je connais bien le problème.
    J’ai cherché et je cherche encore comment soulager véritablement sa problématique, en vain. Difficile de faire entendre raison aux médecins, à l’entourage, je ne parle pas du milieu professionnel, afin qu’ils entendent que le stress peut empêcher d’avancer, de vivre, de se lever le matin parfois, de sourire, de garder des contacts avec l’extérieur.
    Il a progressé doucement mais c’est au combien difficile au quotidien !
    Le portrait que vous brossez je le connais par coeur !!
    Je vous encourage à toujours rester positive et à vous aimer car c’est dans cet amour de soi que l’on trouve les solutions.
    Amitiés
    Claudine

  23. Victoria, j’adore lire tes articles naturels, qui parle des choses telles qu’elles sont. Ça soulage!
    Où en es tu quelques années après?

  24. Bonjour,

    Moi-même, j’ai eu de gros problèmes de stress, je vivais avec un telle pression. N’empêche, il y a des vrais techniques pour apprendre à se canaliser. Moi, personnellement, c’est passé via beaucoup de lecture, je vous recommande ce guide assez complet qui vous permettra de dire « au revoir » austress :
    https://1tpe.net/go.php?dat=ZmFoZGJlbi5pbWFnaW5ldC4z&tk=
    Il vous facilitera beaucoup la tâche et vous renseignera sur tout.

  25. Bonjour. Je vien de découvrir le blog et j’aime vraiment les sujets abordés
    Je suis de nature extrêmement anxieuse et stressée depuis toujours.
    Je vous recommande le guide de « Romuald CLEMENT » qui vous aidera à éliminer votre stress et anxiété :
    https://bit.ly/arreterstress

  26. Merci pour cet article, j’aime vraiment les sujets abordés.
    Je suis de nature extrêmement anxieuse et stressée depuis toujours. Mes situations de la vie me génèrent du stress et de l’anxiété. J’ai essayé beaucoup de choses et ce qui fonctionne pour moi c’est les techniques te Romuald CLEMENT, Sophrologue et Expert de la Gestion du Stress. Vous pouvez retrouver plus d’info au lien au dessous :
    https://bit.ly/arreterstress
    Je me permet de la poster car il a aidé des centaines de personnes au quotidien.

  27. Mathilde Chatellard Répondre

    Bonjour

    Je m’appelle Mathilde j’ai 19 ans. J’ai toujours été une personne très anxieuse depuis mon enfance mais depuis 1 an je travaille beaucoup là dessus. J’ai des résultats (moins de crises d’angoisses, d’irritabilite, etc.) mais j’ai de plus en plus des problèmes physiques (maux de tête violents, faim exacerbée, psoriasis la ou je n’en avais pas avant) donc je ne comprend pas et je suis démunie parce que j’ai l’impression que malgré mes efforts, la situation empire.
    Quelqu’un aurait une explication ? Une solution ?
    Merci d’avance

    • Hello Mathilde!
      Arrives-tu à identifier la cause de ton stress?
      Je vis a peu près la même chose que toi, j’ai maintenant 21 ans mais depuis toute petite je suis hypersensible donc le moindre couac ou reproche me donne envie de pleurer.
      J’ai également fait de gros progrès mais le stress me ronge et s’attaque même à ma santé, j’ai récemment développé du psoriasis, de l’indigestion, des maux de dos, chute de cheveux etc …
      Je sais d’où vient ce stress mais je n’arrive jamais à contrôler mes émotions et la situation.
      L’un des solutions serait de se détendre, ce qui ne marche pas sur moi… une autre serait d’avoir un coup de pouce des compléments alimentaires à base de plantes mais qui ne sont pas une vraie réussite …

      Je pense, à moins que quelqu’un ait une autre solution, que nous devrions consulter si cela devient ingérable.
      J’y pense depuis maintenant quelques mois… c’est bien d’essayer et d’avancer mais parfois recevoir de l’aide est la meilleure solution …

      Après je dis ça mais je n’ai toujours pas consulté … l’appréhension ahah.
      En tout cas bon courage à toi et à vous..

  28. Bonjour,

    Je m’appelle Joyce, j’ai 17 ans. Déjà, je voudrais te remercier pour ta transparence, je me retrouve beaucoup dans tes mots *(et maux d’ailleurs). Depuis toute petite, je suis une personne très anxieuse et stressée avec toutes les conséquences que cela implique. Mon stress me bouffe au quotidien et altéré énormément de choses. Déjà ma santé, quand mon stress n’occasionne pas des crises d’asthme, il enclenche mon syndrome de l’intestin irritable, est probablement un facteur aggravant de mes douleurs de règles (je dois encore voir pour l’endométriose), provoque des tensions un peu partout sur mon corps, je serra la mâchoire à m’en faire mal sans même m’en rendre compte ce qui déclenche des migraines, dépression, insomnies… Bref comment se pourrir la vie à mon âge. Cela impacte également mes relations, de quoi m’enfoncer toujours un peu plus dans mon mal être et surtout entache mes relations avec mes proches et mon copain. C’est intéressant de voir combien on se ressemble finalement, et les conséquences que peuvent avoir une même pathologie sur plusieurs personnes.
    Depuis une grosse dépression, je remarque que je gère de moins en moins bien mon stress et qu’à la moindre chose qui m’embête je replonge dans cet état de mal être. Pourtant sur ce point de dépression que l’on a détecté bien tardivement (4 ans après le début) j’ai fait beaucoup de chemin. Même si je n’en suis toujours pas complétement sortie, je m’accroche et je fais beaucoup d’efforts et de progrès. Mais voilà cet aspect de stress et toujours là et s’empire sans que je ne trouve de solutions ou alors temporaire. Je vous souhaite de continuer sur votre lancée et vous remercie pour tous vos conseils. Je croise les doigts pour que tout cela s’arrange.

    Je vous remercie de votre attention,
    Joyce

  29. Merci beaucoup pour votre transparence et votre partage d’expérience,
    je ne sais que trop ce que c’est et comment il a pu impacter ma vie, je me suis tournée vers quelques pratiques du bien etre pour revenir plus dans mon corps et le moment présent.

    Les pratiques que tu partages sont de bons conseils que j’applique aussi aujourd »hui à mon quotidien. J’ai aussi trouvé ce site qui me parle bien et qui peut etre vibrera aussi pour vous; https://ma-sophrologue-paris.fr/bienfaits-de-la-sophrologie

    Bonne continuation à toutes

  30. Bonjour, j’ai 68 ans et je suis presque dans le même état que vous. J’ai toujours été une personne plutôt nerveuse mais je m’en sortais très bien avec beaucoup de promenade en nature et un esprit plein de gros bon sens. Mais les 5 dernières années ont tout changer. Je souffre maintenant de stress chronique dont je m’extirpe lentement et pas facilement. En effet, mon fils anxieux a vécu un événement extrêmement traumatisant qui l’a fait plongé en enfer. Il s’est effondré totalement, emmenant dans le gouffre TOUS les aspects de sa vie. Comme il n’avait plus de conjointe, un enfant en bas âge, un père malade et pas de frère et soeur, je me suis retrouver seule à 63 ans à essayer de le garder en vie et me battre contre tout le système. Un effort colossalement stressant, le pire de ma vie. À cela s’est ajouté une mère très âgée, qui se retrouve en foyer de dernière ligne durant la pandémie. Elle y est morte (pas du covid). Le stress est alors devenue chronique et bien qu’avec les années la tâche a graduellement diminuée, la charge morale a augmenté au point que la moindre chose est devenue un fardeau insupportable. Dans la foulée, j’ai aussi perdu la majeure partie de ce qui avant constituait mon équilibre: la capacité physique d’aller dans la nature et ma carrière d’artiste peintre. Depuis deux ans, j’ai été chercher toute l’aide que je pouvais: thérapeute, aide aux parents de personnes souffrant de maladie mentale, etc. J’ai commencé à faire de la méditation, je recommence lentement à revoir mes amies, à me rebâtir et surtout amener mon esprit à focuser sur autre chose que la peur que mon fils ne replonge. Ça m’a fait du bien de vous lire tous, de savoir que je ne suis pas seule. Merci !

  31. Bonjour. Cela fait plus de trois ans que j’ai perdu contact avec mon amoureux à cause du travail et d’un déménagement. Les choses arrivent trop vite parce que nous avons perdu la communication et la connexion les uns avec les autres. J’ai lu un article sur le prêtre jaja. J’ai décidé de l’essayer à ma grande surprise. Le prêtre jaja m’a aidé à renouer avec mon amant. Si quelqu’un se trouve dans une situation similaire, voici les détails.{ priestjaja7 {@ } {gmail}
    { .com}

  32. Bonjour,

    Je vous remercie d’avoir écrit cet article sur le stress chronique. Après la lecture de votre article mais aussi des commentaires. Je me sens moins seule.
    Mon stress se caractérise par des montées d’angoisse, une peur panique et l’impression de ne plus pouvoir respirer. Mon syndrome de l’imposteur revient dans ces moments là. :(
    Je me bats au quotidien et surtout au travail de cette peur de décevoir l’autre, de ne pas pouvoir atteindre les objectifs. Ca me rend malade.
    J’ai essayé de mettre en place des méthodes de relaxation comme le yoga, la méditation de pleine conscience, un carnet de confiance en soi mais ces méthodes sont très utiles qu’à la maison. Face à l’inconnu, à la nouveauté, au téléphone. C’est beaucoup plus difficile d’y faire face.
    Je n’ai pas encore trouvé de méthode d’urgence au travail à part les fleurs de bach et l’euphytose zen. Chose qui marche très bien face à la nouveauté, à l’inconnu, lorsque je dois prendre le téléphone (Phobique du téléphone) ou lorsque je dois faire une présentation. J’ai appris énormément ces dernières années et j’ai retenue une seule chose essentielle, c’est d’être à l’écoute de son corps (signaux d’alertes) et d’être bienveillant avec soi même. Chacun mérite sa place. Vous avez tous des qualités, des valeurs qui vous rendent uniques.

Répondre

Naviguer