Grey Cocoon

Dans deux jours, j’aurai 27 ans, et comme lors de mes quelques derniers anniversaires, je ne peux m’empêcher d’avoir le sentiment drôle et nostalgique, doux et amer, que la vie ne se passe jamais comme prévue.

Lorsque j’étais petite, et même encore aux débuts de mon adolescence, mon idéal était d’être mariée autour de mes 27 ans et de commencer à avoir des enfants dans la foulée, pour être une maman jeune. C’était l’âge très précis que j’avais calculé. Je m’imaginais déjà tranquillement installée dans ma vie professionnelle, complètement adulte, bref, un parcours classique d’une vie bien menée.

Aujourd’hui, ces intentions me font rire autant que, je l’avoue, elles me troublent légèrement. Arrivée à l’âge fatidique, je ne peux que constater que rien n’est comme je l’avais pensé. Je viens à peine de terminer des études inattendues après une reconversion complète, je travaille à mon compte sur mon blog et des projets divers qu’il est impossible de définir par une étiquette très claire, je suis expatriée depuis plus de cinq ans et sans doute encore pour un moment, je n’ai strictement aucune envie d’avoir un enfant prochainement, le mariage ne pourrait pas moins m’intéresser – bref, un bilan complètement opposé.

Je suis heureuse de mon parcours, qui me correspond, et profondément fière de ma liberté, qui m’épanouit et me permet de vivre ma vie comme je l’entends, sans me laisser influencer par la pression sociale de la stabilité et des voies toutes tracées. Je ne sais pas de quoi sera fait demain, mais pour moi cela n’a rien d’angoissant – au contraire, c’est un champ ouvert de possibilités.

Et pourtant, même s’il me coûte de l’avouer, je ne peux m’empêcher de me comparer parfois (on en revient encore à cette mauvaise habitude) au modèle parfait que j’avais en tête, et que sûrement certains de mes proches avaient aussi imaginé à mon sujet. Aux exemples que je vois autour de moi, aussi: les camarades qui ont des super jobs, qui commencent à se marier… Mes parents seraient-ils plus fiers de moi si j’étais installée, avec un travail fixe, et l’intention de fonder une famille ? Aurais-je été mieux considérée par la société si j’étais cadre dans une entreprise, si mon schéma de vie était plus classique ? Cette petite voix fourbe, lorsque je l’écoute, ne manque jamais de m’ébranler un tout petit peu.

Heureusement, j’ai en moi une force précieuse: celle de très bien me connaître. Je suis ma propre boussole. Je sais toujours pourquoi je suis quelque part, et où j’ai envie d’aller. Même si mon chemin semble un peu biscornu, je me sens parfaitement à ma place. Je suis forcément là où je dois être.

Je ne gagne pas encore très bien ma vie, et je ne suis pas vraiment stabilisée; je suis peut-être un peu « à la traîne » par certains côtés. Mais je suis passionnée par ce que je fais, entourée à la perfection par un amoureux attentionné, une famille aimante et des amis qui sont toujours là pour moi. Je vis dans des endroits géniaux. Je m’accepte de mieux en mieux. J’ai confiance en mes capacités, et je sais que je peux toujours apprendre et m’améliorer, me relever à chaque chute. J’ai des projets plein la tête, et encore des tas de rêves pour m’animer. Que demander de plus ?

Alors finalement, à l’approche de cet âge fatidique, je ne retrouverais ce rêve d’enfance pour rien au monde. J’embrasse tout de mon présent: les doutes, les batailles, les éventuels manques de reconnaissance, mais aussi la satisfaction, l’épanouissement, le courage, les possibilités et la passion. C’est un destin un peu particulier, mais c’est vraiment le mien.

Et puis, si je repense à cette petite fille sûre d’elle que j’étais, qui aimait imaginer sa vie… J’ose presque me dire qu’elle serait quand même heureuse, en me rencontrant aujourd’hui, de voir ce que je suis devenue.look-manteau-suncoo-gris3look-manteau-suncoo-grislook-manteau-suncoo-gris7look-manteau-suncoo-gris5look-manteau-suncoo-gris4look-manteau-suncoo-gris6

Entre un rayon de soleil et une averse de grêle, j’ai voulu vous montrer mon nouveau manteau, destiné à prendre la relève de ma parka-doudoune lorsque le temps est un peu plus clément. Vous verrez néanmoins que les bords du bas rebiquent, ce qui lui donne une forme un peu bizarre… Il faut que j’arrive à les aplatir, mais je n’ose pas utiliser un fer à repasser trop chaud, et la température douce est inefficace. Si vous avez une astuce, je prends ! :)

Manteau Suncoo via Monshowroom* (plus dispo, mais dispo ici)
Jean Only via Monshowroom*
Sac Hope Matt & Nat
Bottines Igor via Monshowroom*
Écharpe en cachemire Al Capra

*partenariat

NB: J’ai bien pris en compte vos remarques concernant le fait que l’on ne voie pas les images des articles listés en cas de recherche ou d’entrée dans une catégorie. Vous avez raison, il vaut mieux qu’elles soient visibles, et c’est désormais arrangé ! Merci pour ce feedback !

81 commentaires

  1. Je suis pareil, étant petite je m’imaginais une toute autre vie. A 30 ans, je m’imaginais avec 2 enfants, je n’en ai aucun. Je m’imaginais avec un emploi stable, j’enchaîna les CDD. La vie ne se déroule jamais vraiment comme on l’imaginait petits. Mais je reste confiante car j’ai un mari merveilleux, lui il est encore mieux que dans mon rêve de petite fille. L’essentiel pour ce qui te concerne est d’être la personne que tu veux être aujourd’hui et d’apprécier la vie que tu as sans te soucier de ce que les gens pensent ni avaient espérer pour toi.
    Biz Deltrey
    http://deltreylicious.com

  2. Le principal finalement s’est d’être bien dans tes baskets ; même si la comparaison reste toujours inévitable. Sur un plan familiale, chez moi tout est parfait : mon mari, ma fille, ma famille et je n’aurai que 27 ans au mois de mai ? La misère pour moi reste le côté professionnel : un boulot que je déteste dans des conditions affreuses et le besoin d’aide pour me retrouver sur ce point la. Mais j’y travaille : et j’espère bien arriver à être pleinement consciente de moi même et épanouie que toi ? Merci pour tout !

  3. A l’inverse de toi, petite fille et même ado, je ne m’imaginais pas mariée, je pensais que je serai, et de loin la dernière de mes copines à se marier et fonder une famille. Tout le monde m’imaginait dans des carrières brillantes, chef d’entreprise etc…
    Et j’ai fait tout l’inverse ! J’ai rencontré mon mari et ça a tout changé à ma perspective ! Résultat : mariée avant toutes mes copines, maman à 26 ans et au foyer. Et je me sens très très épanouie et heureuse, je ne referai pas de choix différent !
    Les préjugés, il y en a partout. Je me fais regarder de travers, ayant privilégié mes enfants au lieu d’une belle carrière, après de belles études.
    Il faut apprendre à passer oûtre. Ce qui compte c’est que tu te sentes en phase avec toi-même. TU te sens à ta place ? C’est que tu as choisi le bon chemin ! Alors très beau chemin à toi !

  4. Ce manteau est superbe!
    Tu as raison de faire ce que tu aimes, de continuer à profiter de ta vie parce qu’avec un enfant, tout change!
    Pour ma part, je vais avoir 30 ans cette année, je suis mariée mais ça s’est fait avec mon copain pour un départ en expatriation à Dubaï. Si je voulais l’accompagner, il fallait qu’on soit mariés pour que sa boîte prenne en charge mon visa (finalement, j’ai trouvé du boulot avant…) et puis aux Emirats Arabes, c’est toujours mieux d’être marié (même si beaucoup d’expat ne le sont pas, mais ça, je ne le savais pas avant de partir!) pour éviter d’avoir des problèmes!
    Je n’ai pas d’enfant encore même si je sens que ma famille aimerait (et la famille de mon mari) qu’on en ait… La pression de l’environnement!
    Mais tout comme toi, je m’imaginais avec des enfants tôt, genre à 25 ans mais pour le moment, je ne me sens pas prête. J’ai plein de projets et j’aimerais prendre le temps de les réaliser avant! :) Je pense que c’est important de prendre son temps, et d’être prête surtout!
    Bisous, belle journée,

    Julie, Petite and So What?

  5. La vie est pleine de surprises ! Et, il est vrai que parfois, il faut lâcher prise sur les envies de la société, de la famille et des amis qui veulent nous dicter le bon choix à faire. Ce n’est pas toujours facile parce qu’on veut être aimé mais c’est nécessaire pour se construire et être qui nous sommes vraiment.

    J’ai 30 ans, je me suis mariée (ce que je ne voulais absolument pas faire avant de rencontrer mon mari), c’est moi qui l’ai demandé en mariage (imagines la tête des filles à qui je le dis…^^), et je n’ai pas d’enfants. #Quoi t’as trente ans et t’as pas d’enfants ?!
    Je suis en train de créer mon entreprise dans un domaine quasi-inconnu …
    Bref, bienvenue dans ma vie !
    Mais tu sais quoi ? Je l’aime à la folie ma vie !!!!
    Bravo pour ton parcours, pour tes réflexions, pour tout ce que tu es et ce que tu vas devenir !
    Je t’embrasse,
    Laura
    Bonheur Nomade

  6. C’est amusant, je me retrouve dans tes propos (j’avais d’ailleurs écris un article à ce sujet en octobre le jour de mon anniversaire) sauf que j’ai eu 30 ans. J’aurais pu suivre le chemin tout tracé que j’avais emprunté mais j’ai bifurqué. J’ai pris des risques à un moment de la vie où l’on est censé s’installer. C’est parfois difficile, la société ne manquant pas de me rappeler que j’en suis sortie, j’ai d’ailleurs perdu de vue certaines personnes un peu trop bien-pensantes, mais je n’ai aucun regret. Il y a un moment pour chaque chose, j’en suis certaine et rien ne sert de se conformer. Passe un beau week-end d’anniversaire!

  7. Coucou Victoria!
    Très beau texte comme d’habitude :)
    En effet, on ne sait pas ce que la vie nous réserve. Par exemple j’ai une amie qui ne voulait pas se marier et avoir des enfants et voilà qu’elle est mariée avec 2 enfants. Pour ma part, je me voyais mariée avant 30 ans avec déjà un enfant et je vais fêter mes 32 ans en mai et je ne suis toujours pas mariée (j’en ai d’ailleurs plus envie). Par contre on a des projets de bébés avec mon copain et non c’est pas le drame si j’ai déjà passé le cap de la trentaine…
    J’aurais envie de te dire qu’à 27 ans tu as encore toute la vie devant toi donc continues dans tes projets qui te font plaisir. Biz

  8. Je ne sais pas s’il s’agit d’un constat général de notre âge/génération, mais je me retrouve entièrement dans tes propos. J’ai eu 28 ans en fin d’année dernière et ma réflexion est la même : je suis très loin de la vie que j’avais pu imaginer étant plus jeune. Et la comparaison avec ce que je vois autour de moi, des proches ou moins proches, a quelque fois tendance à m’alarmer ou m’angoisser.
    Mais avec le recul j’ai foi en moi et confiance en la vie et je sais qu’elle sait et saura me guider sur le chemin qui m’est destiné et qui m’épanouira le mieux et pour le mieux.
    Très joli article en tout cas, c’est toujours un plaisir de lire des belles réflexions si justes, sincères et touchantes.
    Bisous jolie Victoria !

  9. Hello Victoria,
    C’est une belle réflexion, qui me paraît naturelle, plus que les débuts d’année les dates d’anniversaire sont l’occasion de faire le bilan, de mesurer le chemin parcouru.
    Pour ma part, petite je me voyais aussi mariée vers 27 ans, avoir mon 1er enfant à 30 ans et le 2ème 2 ans plus tard (si possible une fille et un garçon, comme le modèle que j’avais eu en fait !). Je me voyais aussi comme une femme d’affaires importante en tailleur lol
    Je vais fêter mes 36 ans la semaine prochaine, je me suis bien mariée à 27 ans, j’ai une mon 1er enfant à 30 ans (un garçon) puis mon 2ème à 32 (une fille). De ce côté là j’ai eu beaucoup de chance et j’en suis vraiment très heureuse.
    J’ai mené une carrière intéressante de cadre pendant plus de 10 ans dans différentes entreprises (mais sans le tailleur !!). Et puis un peu avant mes 34 ans, grosse crise d’angoisse, le sentiment de ne pas être à ma place, un gros manque de sens dans mon parcours pro, une sensation d’étouffement. J’ai quitté (un peu sur un coup de tête) mon job confortable pour monter un projet entrepreneurial… que j’ai abandonné il y a quelques mois car il ne me correspondait pas assez… Et depuis le doute, le fait de devoir chercher un job sans conviction, me poser beaucoup (trop) de questions. Une reconversion ? Un job de freelance ? Un job alimentaire pour pouvoir développer un projet à côté ?
    Je me rends compte que j’ai été beaucoup étouffée par le carcan social, par ce qu’on attend de moi. Aujourd’hui je veux vivre pour moi, m’épanouir, faire un job passion qui m’anime.
    Alors Victoria j’ai envie de te dire bravo, d’avoir trouvé ta voie à 27 ans, de t’être affranchie des attentes sociales, de faire ce qui te plaît vraiment, d’être déjà si au point dans la connaissance de soi. La partie personnelle (mariage, enfants) suivra naturellement si tu es épanouie. J’ai fait les choses dans l’autre sens, et j’ai maintenant un long cheminement devant moi pour trouver ma voie pro. L’important étant de faire ce qui nous paraît bon pour NOUS, et surtout ce qui nous rend heureuses ;)

  10. C’est drôle je crois qu’on est pas mal à se retrouver dans tes propos. C’est rassurant de constater que les parcours un peu hors norme sont de plus en plus acceptés et soutenus de nos jours. Je ne sais pas si, comme toi, j’avais des idées sur ce que je serais à mon âge (32 ans maintenant) mais je ne saurais être plus certaine que mon parcours jusque là est beau. Et que, malgré quelques inquiétudes qui persistent (les effets pervers de l’intermittence) je ne ferais, pour l’instant en tout cas, rien d’autre que ce que je fais maintenant. Et je crois que tu le dis très bien : la liberté est la clé. Profite de ces instants précieux où tu sais que tu es à ta place.

    Et sinon, réponse pratique de la costumière que je suis : je ne sais pas en quelle matière est ton manteau mais si c’est de la laine, n’aie pas peur de l’écraser au fer à repasser en mettant plein de vapeur. Mais de ce que je vois, il semblerait que la doublure soit un peu étroite et c’est ce qui tire les pans du bas vers l’intérieur…

    • Je suis sûre en effet que tu connais bien les effets positifs comme négatifs de cette liberté, et je suis d’accord avec toi: elle est essentielle, c’est la clé de l’harmonie, ce qui fait aussi que l’on reste à peu près sûr de soi même quand les choses se passent moins bien.

      Merci pour tes conseils pour le manteau ! Je ne crois pas que ce soit une question de doublure parce qu’il était ainsi dans son paquet, un peu mal positionné, et il me semble que c’est surtout un mauvais pli. J’espère ne pas me tromper. Sa compo c’est grosso modo 50% laine et 50% polyester, tu crois que je peux insister avec la vapeur du fer quand même ? Merci encore !

      • Oui tu peux y aller :) ce que tu peux faire c’est mettre une patte-sèche (un morceau de tissu, un torchon) qui fera écran entre le manteau et le fer, et ca te permettra d’écraser le coin. Il ne faut pas avoir peur d’y mettre de la force ;)

  11. Je pense que c’est un peu le cas pour tout le monde finalement. Plus jeune, on ne se rend pas compte des aléas de la vie.
    Pour ma part j’ai fait une dépression à 30 ans, car ma vie était loin de ce que j’avais imaginé 10 ans plus tôt. On parle de la crise de la quarantaine, moi j’ai pété les plombs l’année de mes 30 ans… Au prix d’un long travail sur moi, j’ai mis plus de deux ans à relativiser et à me dire que finalement, ma vie n’était pas aussi moisie que ce que j’avais l’air de croire ! Et comme toi, j’ai un amoureux absolument exceptionnel. Et ça, c’est une très grosse réussite dans ma vie ! :-)

  12. Hello, comme toi, j’aurai bientôt 27 ans et je ne peux m’empêcher de comparer ma vie avec les modèles que j’ai autour de moi : ma mère avait déjà 2 enfants à mon âge, mes amis ont un travail stable (moi je pointe de nouveau au chômage..), certains se marient, achètent des apparts, des maisons, mon frère s’est marié à l’âge de 26 ans.. Bref, je n’entre pas dans ce moule mais ce n’est pas grave, c’est une autre époque, un nouveau mode de vie qu’expérimente notre génération. Je dois quand même avouer qu’avoir un enfant me titille de plus en plus, mais je souhaite avant décrocher un emploi ou encore mieux aller jusqu’au bout de mon projet de création d’entreprise. Voilà, alors je dis, voyons ce que 2016 nous réserve, le plus loin que je puisse voir c’est jusqu’à cet été ^^

  13. Je trouve ton article très touchant. Nous avons le même âge, et je ne peux pas m’empêcher de repenser moi aussi aux rêves et aux projections qui étaient les miens lorsque j’étais enfant.

  14. Pour le manteau je travaille dans la mode et je rejoins Léa, la doublure a été taillé trop courte, je ne pense pas que tu puisses le récupérer.

    Sinon pour le parcours j’en suis exactement au même point que toi, chez moi l’âge magique imaginer petite était 24 ans, que j’ai depuis décembre. J’imaginais être styliste à Paris, passionnée par mon boulot. Mais les choses ce sont déroulés autrement. Finalement j’ai rencontré un homme génial alors que je n’attendais rien de ce coté et je ne regrette pas les embûches du monde professionnel car je peux ainsi voir ce à quoi j’aspire. Encore du chemin à parcourir de ce coté la mais finalement ce n’est plus si grave :)

  15. Je pense que tu peux être fière de ton parcours justement atypique, je pense que beaucoup d’entre nous en rêverait aussi, mais par manque de courage on suit un chemin classique .. J’aimerais être passionnée comme toi par quelque chose qui me ferait tout quitter pour recommencer à zéro, prendre des risques, partir vivre à l’étranger .. Je pense que la petite fille que tu étais serais très fière de te rencontrer aujourd’hui car tu as suivi tes envies, tu n’as pas eu peur de changer et d’évoluer, tu es restée sur tes convictions au lieu de suivre un chemin plus conventionnel qui ne te convenait pas et au final c’est ce qu’on devrait tous faire :)

  16. C’est un si beau texte. Je pense qu’en effet la petite fille que tu étais serait ravie de voir ce que tu es devenue. Tu as un parcours atypique et une vie ainsi aussi peut-être mais si tu dis qu’elle te ressemble, j’estime que c’est le principal. On imagine tous un peu son avenir à 7 ans et oui, marié, des enfants, une jolie maison mais finalement, la réalité nous rattrape et nos envies aussi ! Je pense que c’est une manière d’évoluer avec les erreurs, les doutes, les rencontres et puis tout le reste. C’est important de ne pas rester fixer, de savoir s’écouter. Mais, juste merci pour cet article car j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
    Belle journée à toi.

  17. Ton article est touchant. Il y a toujours un décalage entre ce qu’on imagine étant enfant et la réalité une fois devenue adulte. Mais c’est ce qui fait le charme de l’enfance, rêver de choses qui ne se réaliseront pas forcément. Je fais beaucoup de choses à « l’envers », je ne voulais pas d’enfant avant 30ans et avant d’avoir un travail, je ne voulais pas me marier, etc… Parfois, je me demande aussi ce qu’aurait été ma vie dans un schéma plus classique. Mais finalement, chaque choix que j’ai fait m’a rendue heureuse, c’est tout ce qui compte. Tu as une jolie personnalité et tu as l’air d’avoir un quotidien plein d’amour. Enfant, mariage, travail, tout ça ne rend pas forcément heureux si on n’en fait pas le choix consciemment. Et un jour, tu seras peut être maman et tu seras fière d’expliquer ton parcours à ton enfant, l’importance de tes choix et de tes opinions ♡

  18. Même si ça n’est pas une finalité, je pense que tu peux être fière de ton parcours et de qui tu es aujourd’hui. Tu as su aller au-delà de l’image d’Épinal de la vie que tu avais de la vie quand tu étais petite fille, tu as remis en question ces idéaux alors qu’il aurait été peut-être plus facile de les suivre.
    Moi qui ai franchi le cap délicat de la trentaine, j’en suis arrivé à des conclusions similaires; et surtout à la constatation que vivre au présent, c’est vivre pour de vrai! Nous, notre génération n’auront pas la vie de nos parents, et c’est pas plus mal.
    Je te souhaite encore plus de bonheur et d’accomplissement pour tes 27 ans; de ce que j’en vois derrière les écrans, tu es une personne formidable, quelqu’un de bien, alors ne change rien!
    Je t’embrasse!

  19. Au delà du look qui te va à merveille
    Je suis absolument fan de ce texte que j’aurais pu écrire ( à quelques distinctions près )
    J’ai 27 ans en juin et comme toi, je n’ai absolument pas la vie que je m’imaginais
    Et je crois que je ne pourrais pas être plus heureuse que ce que je suis
    Alors finalement, je suis ravie que la vie que je m’imaginais ne soit pas.
    Parce qu’au fond je me dis toujours que ce qui doit arriver arrive et pour des raisons inconnues mais c’est tellement mieux comme ça !!
    C’est vraiment intéressant de faire un point, je le fais chaque année avant mon anniversaire ( bon du coup à cause ou grâce à toi je le fais un peu tôt mais je sais que juin va arriver bien plus vite que je ne le crois ahah ) et je me dis surtout que je n’ai absolument pas a regretter quoique ce soit ! Même si je m’imaginais avocate et qu’aujourd’hui je suis dans le web dans la vie pro et sur le blog ahah
    Merci pour ce bel article <3
    Ne change rien Victoria, tu peux être fière de la femme que tu es crois moi !

  20. Bonjour, désolée mon commentaire n’a rien à voir avec le fond de l’article (pour autant je l’ai lu et l’ai trouvé intéressant!!), donc la question: je trouve le jean porté très joli, par contre je ne sais pas du tout comment taille cette marque? Petit, grand?
    Merci!!

    • Coucou Cyrielle ! Ne t’en fais surtout pas ! Ce jean taille tout à fait normalement, voire de façon assez confortable, puisqu’il est très élastique. Je fais un bon 36 et j’ai pris du 26, il me va bien :)

      • Super merci pour ta réponse rapide :)
        Je vais le commander, il sera parfait pour mener ma vie de femme de 29 ans (qui ne correspond pas non plus à celle que j’avais imaginé petite ;)

  21. L’important n’est pas de vivre comme on l’avais pensé, mais comme on le sens au moment voulu. J’ai 26 ans et dans moins de trois semaines (normalement), je serai maman d’une deuxième petite fille et en juin nous nous marierons après 9 ans de vie de couple. C’est fou ! Rien n’était prévu à l’avance, même pas les enfants (mis à part que nous les voulions plutôt tôt). Elles ont été prévues et conçues quand nous en avions envie tous les deux. J’avais un poste et un métier qui finalement ne me plaisent plus, mais j’ai des projets plein la tête. L’important est surtout de se sentir bien dans sa vie. Il n’y a pas de moment précis, d’âge où faire telle ou telle chose, si ce n’est le bon moment pour soi. Ca se sent, ça vient d’un coup d’un seul, quand on est prêt. Et même que parfois, ça ne vient pas du tout, est-on plus malheureux pour autant ? Je ne le crois pas. L’important, c’est d’être le plus heureux possible, alors je te souhaite un maximum de bonheur et un bon anniversaire en avance (tant qu’on y est ;))

  22. Je constate que je ne suis pas la seule à avoir ce sentiment, il y a toi, qui te livre ici, et puis tout un tas de commentaires, …Un décalage entre ce qu’on imaginait du monde des adultes et comment il se présente à nous ! Je vous livre un peu ma réflexion…Lorsque j’étais enfant, je rêvais du monde des adultes, que je pensais intelligent, construit, sûr de lui, mature. Je voyais les adultes comme des personnes épanouies et sur la bonne voie… ! Et j’avais hâte d’en être une, à mon tour ! Je me demande, si cette image d’un adulte parfait, n’est pas transmise par l’adulte lui-même, qui fait passer à l’enfant ce qu’il projette de lui-même, ou qu’il évoque sans cesse pour ne pas effrayer l’enfant sur son avenir, pour le protéger. En tout cas, dans mon enfance, on m’a laissé voir des disputes, des crises, des remises en questions, mais on m’a jamais expliqué que c’était normal ! Que c’était ça, aussi l’existence ! Quand j’ai commencé mes études, il y a de ça 7 ans, j’ai rencontré une femme de 38 ans, avec un enfant, qui avait tout lâché pour reprendre des études – il y en a beaucoup ! Elle vivait de manière assez précaire depuis qu’elle avait décidé de tout arrêter. Nous avons sympathisé et c’est elle qui m’a montré qu’on pouvait être adulte, maman, mais galérer, se demandait qui on est, essayer de trouver du sens, encore et toujours…
    J’ai l’impression que mon propos est un peu simpliste, et pas très clair… mais tout cela pour évoquer le fait que les adultes eux-même n’assument pas, face à eux-même, comme face aux enfants, d’être incomplets, partiels, imparfaits, … alors, comment ne pas, une fois adulte à notre tour, se sentir dans l’échec ?

  23. Les mots de cet article font un bien fou. Autant que les commentaires qui le suivent ! Je suis ton blog depuis plusieurs années, commentant peu (privilégiant le petit coeur), mais cet article valait bien un merci (et un autre merci aux lectrices qui ont partagé leur expérience).
    À bientôt 25 ans, la pression sociale est plus que présente. C’est parfois difficile de ne pas se comparer aux autres, d’aller à son rythme et de sentir qu’on est « là où l’ont doit être ». Mais j’ai bon espoir d’y parvenir.
    Alors, encore merci pour ces mots si bien posés :-)

  24. Je crois que plus ou moins toutes les filles de notre génération vont se retrouver dans ton article! L’angoisse de ne pas être où il faut alors qu’en fait on est tout à fait à la place où on doit être, la nôtre! La liberté et la chaleur des relations avec nos proches je crois que c’est ça la clé de la vie! Moi 30 ans pas d’enfant et complètement paumée au niveau boulot mais j’ai passé plusieurs années à voyages seule ou non, à m’expatrier dans des contrées plus ou moins lointaines à vivre ma vie seule avec moi même et les hauts et les bas des ces expériences magnifiques m’ont construite. J’ai tardivement (à 27ans ! Bon tardivement comparé aux copines!) trouvé l’amour de ma vie et vis depuis une vie plus posée où je suis plus dans l’introspection et l’instant présent, les relations avec ma famille et mes amis, l’envie de préserver ma santé (car la santé…. mon dieu c’est vraiment l’essentiel ) et j’essaie de trouver une reconversion pro qui soit le plus possible en accord avec mes valeurs et puis je suppose que l’envie de construire une famille viendra prochainement, en son temps. Faire confiance a la vie nous devons! :) belle fin de semaine

  25. Don’t worry Victoria, j’ai 20 ans de plus que toi et je me retrouve aussi dans tes réflexions.
    Je ne suis ni mariée, ni maman, et si j’ai mis du temps à digérer le second état de fait, je suis finalement ravie de ne pas avoir d’enfant (je te passe le chapitre « avec la vie qu’on va leur laisser, etc… mais c’est quand même un peu ça) et encore plus de ne pas être mariée (vade rétro satanas, pour s’aimer pas besoin de signer des papiers, de faire une fête, etc…)
    Je crois te l’avoir déjà dit, je revendique haut et fort ma liberté, même si elle est parfois difficile à gérer du fait des gens qui ont fait un choix de vie différent, et qui sont toujours prompts à te faire remarquer que ceci, que cela, blablabla… parce que leurs choix ne sont pas les bons.
    J’ai mis beaucoup de temps à le comprendre, mais la jalousie peut faire beaucoup de mal et j’en ai fait les frais bien trop souvent.
    Heureusement que j’ai ce que l’on appelle un caractère fort, mes seules obligations sont aujourd’hui relatives à mon job, que j’ai volontairement choisi inintéressant pour ne pas y laisser ma santé physique et mentale, et qui n’est qu’alimentaire.
    Et puis, en fait, ce que je préfère le plus au monde c’est être seule.
    J’aime lire, voyager, aller au cinéma, au théâtre et à l’opéra, et je n’ai besoin de personne pour faire tout cela.
    Je pourrais en parler des heures à vrai dire, car ayant dépassé la 40taine, tous et toutes tombent comme des mouches autour de moi : tromperie, divorce, etc…
    Or donc, non, tout cela ne me fait pas rêver, surtout quand je constate que les gens se sont surtout mis en couple pour être « comme tout le monde » par peur d’être différent.

  26. J’ai eu l’impression de me lire en te lisant C’est dingue! Cet article m’a beaucoup touché aussi… Tu peux être fière de toi, le monde dans lequel on vit est bien plus compliqué que celui de nos parents par exemple ! Plus difficile d’avoir un travail, plus compliqué d’avoir une stabilité. Besoin de changer de métier régulièrement de bouger… Mais ta vie me semble hyper enrichissante cette vie d’expatrié, ton blog, tes études, tes projets ! Chaque chose en son temps, personnellement je me voyais déjà mariée et avec un enfant à mon âge quand j’étais plus petite. Financièrement ce n’est pas du tout envisageable ! En attendant je profite de voyager et de mon couple et une fois que ma vie sera plus stable et posée j’envisagerai tout ça ;) En tout cas tu es ravissante comme toujours j’adore ton manteau !
    Lise

  27. Bonjour Victoria,

    J’adore tes articles « réflexions » mais je commente rarement.
    J’ai mené cette réflexion avec une amie l’autre jour. Autour de moi, on commence à faire des enfants, se marier, boulot stable… soit la situation dans laquelle je me projetais petite. Même si je suis totalement épanouie dans ma vie et que je ne la changerais pour rien au monde, je ressens parfois un sentiment d’échec quand je vois les personnes « stables » autour de moi. Au final, cette réflexion m’a menée à comparer cette situation au dictat de la minceur: la société t’impose un idéal de corps et de vie. Même si individuellement tu es plus heureuse avec des petites poignées d’amour ou à élever des chèvres dans le fin fond de l’Ardèche, tu auras toujours dans un coin de ta tête ce que la norme attend de toi. Ainsi tu en arrives à parfois te questionner ou envier quelque chose qui ne te correspondrait vraiment pas mais auquel on t’as tellement habitué que tu te sens parfois anormale.
    À nous de dépasser cela et de vivre la vie qui nous rendra heureuse et pas celle qui sera approuvée par la société ou les personnes qui nous entourent
    Après cela reste une réflexion de philosophes du dimanche autour d’une tasse de thé. :)
    Je te souhaite une excellente journée Victoria!

  28. Comme je me retrouve là dedans…
    L’anniversaire de mes 27 ans m’avait vraiment fait une drôle d’impression, plus que les précédents. Je crois que 27 pour moi ça a toujours le symbole du passage à l’âge adulte, je ne sais pas pourquoi mais inconsciemment 26 ans colle encore avec études et jeunesse, alors que 27 ans ça me semble très adulte (peut-être parce que mes parents ont eu leur premier enfant à cet âge là?).
    Pour ma part j’ai en plus eu un parcours très « dans les clous » pendant un bon moment : bac +5 à 22 ans, premier job dans la foulée (et bien payé en plus). Et puis… ça ne plaisait pas, galère professionnelle pendant un moment… Aujourd’hui j’ai un boulot qui me plaît mais pas très bien rémunéré, et des désirs d’enfants qui me semblent de plus en plus lointains bien que je sois en couple depuis un bon moment. Même si je sais que je suis plus à ma place dans cette situation, c’est vrai que parfois les soirées avec les potes chefs de projet / cadres à 2500 nets par mois ça fait bizarre !
    Mais l’avantage de cette « barrière psychologique » des 27 ans, c’est que si j’ai eu du mal à la franchir, je viens d’avoir 28 ans et ça ne m’a rien fait du tout ;)

  29. Joli article :)

    Petite question sans rapport : comment taille ce chouette jean noir ? Quelle taille as-tu pris ? (un peu compliqué se s’y retrouver dans les tailles américaines)

    Merci !

    • Coucou Clara ! En fait ce n’est pas si compliqué: le premier chiffre indique la taille (ce sont les mêmes qu’en France, il faut juste ajouter +10 pour avoir l’équivalent) et le deuxième la longueur de jambe. Donc par exemple moi j’ai pris du 26 parce que je fais un bon 36, et il taille parfaitement bien, il est bien élastique. Pour la longueur de jambe, ça dépend de ta morphologie et de ce que tu souhaites, moi j’ai pris du 32, donc longueur moyenne (entre 30, 32 et 34) pour que ce ne soit pas trop long mais que ça couvre quand même mes grandes gambettes !

  30. Je rebondis sur cet article, qui est agréable à lire, pour y apporter une petite tempérance qui me manque : depuis toute petite, je me suis également imaginée me marier jeune, être une jeune maman, être épanouie professionnellement.
    Et finalement, c’est le cas ! Je me suis mariée à 21 ans, aujourd’hui j’en ai 24 et je dois accoucher d’un petit bouchon en avril. Professionnellement, c’est encore différent, on n’y est pas encore… Je suis dans une superbe société, je gagne bien ma vie, que rêver de mieux me disent les autres ? Chemin faisant, je prends conscience de ce que je suis, de ce que je vaux et de ce que je veux réellement. Les projets prennent forme, lentement. L’épanouissement professionnel viendra avec le temps, lorsque j’aurai trouvé ma voie, la vraie, j’y crois.
    Tout ça pour dire qu’on peut aussi avoir toute cette stabilité très jeune, et être heureuse, être libre. J’ai aussi plein de projets, plein de rêves, en tête. L’un n’empêche pas l’autre, c’est important aussi de le dire.
    A mes yeux, ce qui compte, c’est qu’on soit heureux et en accord avec ses choix, peu importe le reste, ou les « on dit ». Jeune mariée ou pas, jeune maman ou pas, jeune cadre ou pas, ce qui compte : c’est qu’on doit en harmonie avec soi, avec son épanouissement personnel. Il n’y a pas de meilleure façon de faire, ou de vivre !

    • Elsa, bien sûr que l’un n’exclut pas l’autre ^__^

      Je ne sais pas si on peut vraiment ressentir ce que j’évoque quand on a soi-même bien suivi son modèle initial, parce que alors on n’a sans doute pas cette pression, cette impression d’échec. Je ne fais qu’exprimer un ressenti, qui est réel pour beaucoup de personnes de notre génération, sans aucune échelle de valeur. Il ne faut vraiment pas le voir comme un parti pris contre les gens bien installés. Je ne dis pas du tout que la liberté consiste uniquement à vivre en mode YOLO haha, ça n’a même strictement rien à voir avec ça (pour moi en tous cas) ! À mes yeux, la liberté c’est vouloir vraiment ce que l’on fait, c’est quelque chose d’hyper personnel. Je ne suis vraiment pas du genre à imposer un modèle comme étant meilleur qu’un autre.

      Si le modèle traditionnel te convient, tant mieux, et rien de ce que j’ai voulu exprimer ne le contredit ! Au contraire, nous disons exactement la même chose, chacune avec une expérience différente :)

  31. Merci Victoria pour ton article qui résonne en nous.
    Ton rêve d’enfance ne se réalise pas de la façon imaginée, mais tu en fais rêver des adultes aujourd’hui avec ce blog.
    Un grand merci pour l’inspiration que tu nous offres grâce à ta générosité et ta créativité.
    Te lire est toujours un plaisir :-)

  32. Ooh il est beau cet article Victoria :)
    J’ai le même âge que toi et je ne suis pas actuellement ce que j’avais imaginé petite (surtout que j’ai 3 frères et soeur, mariés et au moins premier enfant avant 25 ans donc ma voie était logiquement toute tracé mais ce n’est pas le pas et ça me va très bien :) !) En plus je suis en pleine reconversion, de la communication a la naturopathie et je suis heureuse surtout. Je crois que c’est ça qui compte vraiment au fond :)

  33. Ton article est super Victoria…
    Ca fait parfois du bien de faire le point :) et de voir le chemin parcouru. On ne sait pas ce que la vie nous réserve, et tant mieux, on s’ ennuierai sinon !

  34. Évidemment qu’elle serait fière de toi cette petite fille.

    Tu réussis là où beaucoup d’entre-nous échouent. Être ta propre boussole, c’est ça le secret d’une vie réussie!

    Belle continuation à toi…

  35. C’est drôle petite je m’imaginais la même chose pour mes 28 ans ! Avec en grandissant une envie de m’expatrier.
    Finalement j’ai été stable professionnellement et amoureusement bien + tôt et Maman à 25, 28 et 30 ans :-) :-) Ça c’est mon + grand bonheur ! Mon seul regret étant, à jamais je crois, de ne pas avoir quitté la France, par contre je ne suis toujours pas mariée, ça c’était prévu ;-)
    Ah !! Les vies qu’on s’imagine !

  36. Bel article qui décrit merveilleusement ce sentiment si fort de se sentir libre et à sa place !
    L’important est de suivre son chemin et ses passions qui évoluent parfois avec le temps, puisque rien n’est jamais figé, tout change sans cesse.
    Même ce à quoi on aspire peut parfois changer en cours de route. C’est là qu’il est important de se connaître, de savoir s’écouter, c’est une grande force je trouve aussi.
    La vie, les rencontres font aussi parfois leur travail.
    Et nous, nous composons avec tout ça ;-)

  37. Un article qui me touche tout particulièrement. Moi qui petite me voyait devenir une femme indépendante, avec un job « globe-trotter » au contact des gens, je suis aujourd’hui cadre, avec un boulot pas de tout repos, mais qui me permet au moins de voyager durant mes congés. Moi qui petite rêvait de devenir une femme amoureuse et épanouie, je suis aujourd’hui une femme amoureuse, en couple avec un type formidable, mais je porte en moi une douleur infinie, celle de ne probablement jamais pouvoir avoir d’enfant…
    La vie nous offre autant qu’elle nous prive, nous fait sourire autant qu’elle nous fait souffrir. La petite fille que j’étais verserai sans doute de grosses larmes en voyant celle que je suis devenue…

  38. J’avais à peu près la même vision de mon futur que toi, sauf que n’ayant aucune notion de l’âge je m’imaginais déjà indépendante à 16 ans alors que j’ai finalement quitté le domicile parental à 25 ans… A bientôt 27 ans je recherche désespérement un travail et donc les enfants ne sont pas non plus ma priorité, mais je ne pense pas que la petite fille que j’étais aurait été déçue. Au moins j’ai accompli l’un de mes rêves d’enfant, j’ai adopté un chien :)

    Quant à ton métier d’auto entrepreneuse moi je trouve que c’est montré plus de courage qu’un métier classique en entreprise, et que du coup tu mérites davantage de respect pour avoir osé te lancer toute seule et croire en toi !

  39. Ma chère Victoria, autour de moi les bébés « fleurissent », tout comme les mariages, les fiançailles… Et moi je suis là, dans un monde parallèle, 26 ans, sans enfant, célibataire et tout comme toi, même si ce n’est pas du tout dans mes projets ni même dans mes envies, je ne peux que me sentir un peu bizarre par rapport à tout ça. Mais si je me place autrement et bien non, je ne changerai ma situation actuelle pour rien au monde. Nous ne sommes pas de la même génération que nos parents, de cette génération qui trouve l’amour à 18 ans et se marie dans la foulée, nous visons un confort et surtout nous maîtrisons notre liberté. Alors si on est heureux comme ça, à cet instant précis, tout va bien :) Bisous !

    Mathilda

  40. Merci pour cette article, et merci a celles qui ont commente aussi. C’est tres interessant et je m’y retrouve. Je viens d’avoir 31 ans et autour de moi tout le monde semble passer par « la crise de la trentaine » a par celles et ceux qui ont des enfants…
    Pour ma part, je m’imaginais en femme d’affaire en tailleur, vivant dans une grande metropole etrangere. Ou alors vivant dans les iles, tranquillement. Je ne me voyais pas dans une relation serieuse ni avec des enfants.
    Resultat, je me suis expatriee en Ecosse et maintenant j’habite dans une petite ville au fin fond du Canada, j’ai une carriere qui ne decolle pas faute d’opportunite ou je suis mais je suis heureuse. Car j’ai un homme formidable dans ma vie, j’ai trouve un bon equilibre en vivant plus proche de la nature et je suis en accord avec moi-meme.
    J’avouerai tout de meme que je suis rentree en urgence en France en Novembre car j’avais besoin d’une pause pour reflechir et voir si j’avais vraiment suivit la bonne voie. En effet, contrairement a mes reves enfantins, j’aimerai vraiment avoir des enfants mais cela s’avere tres complique pour moi. Du coup j’ai du mal a accepter que ma carriere et mes envies de fonder une famille soient contrariees.
    Et joyeux anniversaire un peu en avance alors :)

  41. Je pense que c’est en partie dû au fait que notre génération vit moins « bien » que celle de nos parents. Notre société et son système sont en crise, et pour beaucoup la stabilité socio-économique est difficilement atteignable. Un diplôme n’aboutit pas forcément sur un travail équivalent, beaucoup n’ont pas les moyens d’acheter une maison, etc. Du coup le modèle études-travail-mariage-maison-enfants est remis en question, également en terme de valeurs. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, mais je pense que la multiplication des parcours « atypiques » est liée en partie à cette évolution sociétale.
    Plus petite je me figurais avec une grande carrière, sans enfants, mais avec un homme dont je serais passionnément amoureuse. Finalement, je me réoriente vers un travail social après un diplôme universitaire et un projet de thèse et j’ai eu un enfant jeune que j’élève seule. Je ne regrette rien, j’ai 25 ans, une vie devant moi et également cet atout de très très bien me connaître. Je prends mon temps et je fais ce dont j’ai envie au maximum.
    Merci pour ton blog, que je lis chaque jour !

  42. Je te rassure Victoria, à bientôt 31 ans, ton texte me correspond toujours :-). L’important, je crois, c’est de bien se connaître et d’être heureux de ce que l’on a au jour x !! C’est sûr, des fois il y a toujours des périodes où l’on se pose des questions mais si en regardant en arrière, on a pas de regrets, le reste viendra tout seul, du moins j’y crois :-) gros bisous

  43. Bonjour!
    Ah, cet article me touche particulièrement. Je vais avoir 30 ans dans quelques mois…et ça me turlupine un peu. Pour moi, à 30 ans on est adulte, mariée avec des enfants. Et si je suis « adulte » par certains côtés (je suis bien installée dans mon boulot et je viens d’acheter une maison), le mari (et les enfants du coup) se fait attendre…cet entre-deux, ni ado/étudiante ni adulte n’est pas toujours très confortable…
    S.

  44. Salut Victoria,
    Je me retrouve complètement dans tes écrits !

    Je viens d’avoir 26 ans, et suite à des études classiques et un poste à responsabilités dans une entreprise renommée, j’ai pris un virage à 180 degrés. Totalement inattendu mais tellement moi ! Je suis partie à l’autre bout du monde pendant un an, pour voyager, et je me suis alors trouvée. Libérée des schémas classiques qui ne me correspondaient pas, j’ai alors décidé de me lancer à mon compte également, en plus d’adopter un mode de vie très minimaliste, écolo, éthique, sain, naturel etc… Impossible de mettre une étiquette précise sur ce que je fais et ce que je suis, et j’adore cela ! Ce n’est en rien rassurant, et pour autant je me sens tellement vivante chaque jour que rien d’autre pourrait plus me rassurer.

    J’ai écrit un article sur mon « changement de vie » sur mon blog si cela t’intéresse ou intéresse quelqu’un qui passe par ici :) : http://lespetiteschosesdefanny.com/changer-de-vie-je-lai-fait

    Je te souhaite une belle continuation, tu as l’air tellement épanouie :)

    PS : C’est toujours un plaisir de te lire !

  45. Merci pour cet article très touchant, dans lequel beaucoup d’entre-nous se reconnaissent…
    Comme je l’ai lu dans un des commentaires, je pense aussi qu’il y a aussi quelque-chose de « générationnel » là-dedans, car si pour moi il y a des cheminements personnels, il sont aussi profondément liés au monde qui nous entoure.
    A l’époque de nos parents on trouvait du travail très facilement, on n’avait pas peur de l’avenir, on se mariait tôt et on était parents dans la foulée. Aujourd’hui tout est plus compliqué, il y a le chômage bien sûr, mais aussi peut-être une certaine désillusion vis-à-vis de la société; je pense que nos parents avaient bien plus confiance que nous en beaucoup de choses: confiance en l’état et ses institutions pour assurer sa sécurité, son instruction et sa santé, confiance en l’économie, mais confiance aussi en un certain ordre des choses comme l’ordre familial (la pression du mariage qui était bien pire à l’époque par exemple). Nous vivons une époque difficile, un moment de profonds changements, bouleversements de société (voire de civilisation) qui, manque de chance, arrive pour nous en même temps que la période personnelle de la vie où l’on est censés s’installer dans la durée (trouver un travail stable, fonder une famille, acheter une maison etc) or aujourd’hui tout est plus précaire, on est la première génération depuis des dizaines d’années à voir notre pouvoir d’achat inférieur à celui de la génération précédente, il n’y a plus autant d’argent pour les services publics, avoir un diplôme ne garantit plus ni un métier ni un bon salaire, etc… Mais, malgré toutes ces considérations pas très réjouissantes, peut-être que cet état du monde qui nous entoure permet aussi de remettre en question un certain ordre des choses autrefois perçu comme « naturel » et par là, peut-être, permettrait de faciliter la prise de conscience qui nous fait trouver ses propres inspirations (comme réaliser ce qui nous passionne réellement, réfléchir sur ce que l’on souhaite pour sa vie de couple, choisir ou non d’avoir un enfant). Comme si on faisait à trente ans ou moins la crise que nos parents auraient fait à quarante, avec changement de métier, divorce, ect… Tout est plus chaotique, plus incertain et angoissant aujourd’hui, mais comme les lignes bougent, il n’appartient qu’à nous de redéfinir ce qu’est pour chacun et pour tous les choses qui nous semblent essentielles.
    (Ce n’est qu’un point de vue personnel)

  46. J’ai eu 27 ans en octobre dernier, et Victoria, je me reconnais tellement dans ton article, et ça fait tellement de bien de lire ça de la part d’une autre jeune femme de son âge!

    La société (et peut être les Disney, un peu?), quand on est enfant, nous fait imaginer que le bonheur c’est avoir un travail à responsabilités, se marier et avoir des enfants jeunes, avoir une vie « bien rangée ». Et puis on devient adulte et les chemins que l’on emprunte ne nous mènent pas forcément là. Je n’ai rien contre ceux qui suivent cette voie « toute tracée » (au contraire s’ils sont heureux!!) mais comme toi, je ne me reconnais pas là dedans. J’ai parfois l’impression d’être prise pour un ovni alors que franchement, je n’ai pas du tout une vie de marginale: j’ai un CDI dans le tourisme, le domaine de mes études (mon métier me plaît, mais je n’ai pas l’ambition ni l’envie d’une « grande carrière », je veux juste aimer ce que je fais tout en ayant du temps pour le reste) , et on est sur le point d’acheter un appartement avec mon amoureux… Parfois j’ai l’impression qu’on est moins pris au sérieux, moins considérés comme adultes que d’autres correspondant plus au modèle dit classique, car nous non plus on ne souhaite pas se marier, ni avoir des enfants tout de suite, alors que je suis avec mon copain depuis plus de 6 ans. Mes amies se marient et font des enfants les unes après les autres, cela les rend heureuses et je le suis sincèrement pour elles, j’ai versé ma larme à leurs mariages et j’ai été infiniment contente quand deux d’entre elles sont devenues mamans, mais je sais que ce n’est pas la vie que je veux pour le moment. Pour l’instant je veux voyager, avoir le temps de me consacrer à mes passions si nombreuses et à mes proches, et continuer à découvrir. Ce n’est évidemment pas incompatible avec se marier, avoir des enfants etc, mais pour le moment je ne me sens pas prête à cumuler tout ça ni à avoir la responsabilité d’une vie humaine.

    En te lisant (je me trompe peut être!) je sens un manque de confiance en toi, c’est drôle parce que justement je trouve ça super que tu sois si indépendante dans ton travail et que tu aies vécu à Barcelone et maintenant Amsterdam! Bref, franchement garde cette approche positive de la fin de l’article, si tu es toi, que tu te sens à ta place et heureuse, peu importe ce que le moule de la « vie parfaite d’une fille de 27 ans » devrait être d’après la société <3

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