Des filles blanches, grandes, minces, au visage presque identique, dans les magazines. Des hommes musclés et protecteurs, des femmes jolies et sexy dans les romans grand public. Des présentateurs ultra maquillés à la télévision, des actrices retouchées à la limite du risible sur la moindre photo presse. Partout, des talons pour grandir, des vêtements pour mincir, des fonds-de-teint pour une peau zéro défaut.
C’est un fait: voir le même modèle partout, tout le temps, est très lassant, étouffant. J’étouffe moi-même et j’étouffe pour les autres, particulièrement pour les jeunes filles qui s’imprègnent de ce qu’elles voient pour apprivoiser leur féminité: des peaux lissées, des cheveux longs sans un frisotti, des dents blanches et alignées au millimètre… J’ai été comme elles et je sais à quel point on est dur avec soi-même quand on se compare à un mirage.
Sur Mango & Salt, je n’ai aucune envie de nourrir le stéréotype féminin qui nous est proposé partout. Parce que mon blog est très personnel, je ne peux vous proposer qu’un exemple principal, le mien, mais j’ai à coeur ici comme dans la vie d’assumer tout ce qui, en moi, ne correspond pas tout à fait au modèle établi pour vous donner à voir autre chose. Parce que bon sang, on en a vraiment besoin !
Je pourrais ériger ma silhouette en drapeau, mais elle s’approche à peu près, vue de l’extérieur, de ce qui nous est vendu – certainement pas parce que je le recherche (le seul mot « régime » me hérisse le poil), mais parce que c’est ma morphologie naturelle. Je n’ai pas non plus une sexualité alternative ou un mode de vie particulier…
Alors mon fer de lance à moi, ce sont plutôt les signes de féminité extérieurs qu’on voudrait nous imposer comme une norme: d’une part le style vestimentaire, que j’évoque régulièrement (le féminin est fortement associé à quelques pièces spécifiques et je trouve que ça n’a pas de sens), et d’autre part la peau, le visage, la manière dont nous croyons devoir effectuer tel ou tel geste pour être plus belle, plus parfaite. C’est de ce deuxième point dont j’avais envie de vous reparler aujourd’hui.
Mon teint au quotidien, très peu maquillé
Si je n’ai aucun problème grave, je n’ai pas non plus ce que l’on pourrait appeler un teint sans défaut – comme la plupart des gens.
J’ai toujours quelques boutons, des points noirs, des cicatrices et quelques rougeurs localisées. J’ai aussi une tache de soleil, une légère tache de naissance rouge sur le front et des paupières orange. Et ma peau est assez grasse, alors je brille à peu près tout le temps. Rien de très gênant, encore une fois, mais, vu de près, tout un petit monde vivant, irrégulier, qui ne ressemble pas à la peau parfaite (c’est moi ou ces photos font presque peur ?).
Et pourtant, même si certains jours je dois lutter pour conserver ma bienveillance, pour ne pas me comparer, je me préfère quand même comme ça, avec mes petits défauts, qu’avec un visage esthétisé et uniformisé. Ce n’est pas que je me trouve splendide au naturel, d’ailleurs je me maquille toujours un peu pour souligner mon regard; simplement, je ne vois pas en quoi gommer mes particularités devrait me rendre nécessairement plus belle. Cela me rendrait certainement plus conforme, mais à quel prix ?
J’ai toujours aimé chercher – et trouver – de la beauté dans les petites choses infimes que personne ne regarde. Pendant mes études, j’ai été fascinée par la diversité des corps dans les cours de dessin de nu; maigres, ronds, pâles, poilus, ridés, tous étaient intéressants à observer, émouvants dans leur unicité, et agréables à reproduire, courbe après courbe, avec mon crayon. Cet esprit, je l’ai toujours eu aussi en voyant les autres (mes copines, par exemple, que je trouve magnifiques surtout dans la plus grande simplicité), mais j’ai mis longtemps à l’appliquer envers moi-même.
Aujourd’hui pourtant, après avoir appris à me connaître, j’ose croire que mes petites taches, la texture de ma peau ou la fatigue sous mes yeux ne méritent pas d’être cachés avec honte. Je les accepte, et j’essaie de les aimer sans jugement, juste parce qu’ils font partie du grand tout qui forme celle que je suis. Si j’efface ce qui est typique de moi, que me reste-t-il ?
*
Bien sûr, je couvre légèrement mes boutons quand ils sont trop visibles, comme tout le monde sans doute, et surtout je les traite, parce que les problèmes dermatologiques trop marqués ne sont pas normaux. Bien sûr, pour des occasions particulières, il m’arrive de me maquiller de façon relativement poussée. Je sais aussi très bien que le maquillage peut être simplement un jeu, un art, et qu’il n’empêche pas intrinsèquement de s’aimer sous les fards. Qu’il est aussi salvateur pour affronter le terrible regard des autres lorsque l’on a une peau très abîmée (acné sévère, brûlures…).
Simplement, je refuse d’intégrer ce que les médias classiques veulent nous vendre (parce que tout un business en dépend, c’est le coeur du problème): que la perfection uniforme façon Photoshop doit être notre objectif à toutes, qu’elle nous rendra plus désirables et que c’est là le summum de ce que nous pourrions atteindre.
D’abord, parce que je suis fatiguée, en tant que femme, de cette pression. Mais aussi parce qu’il n’y a évidemment pas une seule façon d’être belle, et que je suis intimement sûre que nos particularités – psychiques et physiques, irrégularités comprises – peuvent contribuer à notre aura, à notre charme, et donc à notre beauté, aux yeux des personnes qui y seront sensibles.
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Sur ce blog, donc, point de perfection – ce n’est pas ce que je veux montrer, ni ce à quoi je souhaite vous inciter. J’aimerais tant qu’on laisse davantage de place aux petites et grandes irrégularités dans les magazines, les médias, chez toutes ces personnes que l’on nous donne en modèle.
Alors même si je suis toute seule aux commandes (pas idéal pour la diversité !), et que je ne me considère pas comme un exemple à suivre (ma démarche est comme toujours, intimement liée à mes propres problématiques, sans vocation de globalisation), je me sens responsable en tant qu’auteure de ce blog d’y lutter contre les messages ambiants qui ne me correspondent pas.
En beauté, par exemple, je me trouve depuis à peu près deux ans dans un esprit assez différent, libre, loin de toute recherche de perfection:
Les sourcils. Bien que plusieurs personnes m’aient fait des remarques (pas forcément mal intentionnées) à ce sujet, je ne les épile pratiquement pas, étant déjà satisfaite de leur forme naturelle. Je retire ce qui descend vraiment hors de la ligne principale, ainsi que les poils trop visibles entre mes yeux, et c’est tout. Il me reste souvent des mini-poils un peu au-dessus de l’arcade sourcilière, mais je trouve ça plutôt mignon ! Les sourcils dessinés me paraissent trop « durs » pour mon visage et ma personnalité, donc je ne vois pas de raison de m’y (re)mettre.
Les taches. Mes taches de rousseur sont ce que je préfère dans mon visage, car elles annoncent le retour du beau temps, et font un joli souvenir jusqu’au coeur de l’automne. La tache de soleil sur ma joue est un vestige de ma vie à Barcelone, et un bon rappel de la nécessité d’utiliser plus souvent des écrans solaires au quotidien. Quant à ma tache de naissance sur le front, qui ressemble à une zone de rougeur, elle me rappelle toujours les photos de moi bébé (à l’époque, elle était plus foncée). Pour toutes ces raisons, ces petites pigmentations font partie de mon histoire, et je ne souhaite pas du tout les cacher par un fond de teint couvrant.
Les cernes. Mes cernes ne sont pas très marqués, mais ils se creusent légèrement et deviennent bleutés lorsque je suis fatiguée. Je ne trouve néanmoins pas indispensable, à mon stade, de les cacher au quotidien, donc je ne le fais pas. Je préfère travailler mon regard (longs cils, touche de lumière) pour apporter plus de fraîcheur et détourner l’attention. Et si j’ai quand même l’air fatiguée… c’est que je le suis vraiment, et je n’en ai pas spécialement honte !
Les boutons et cicatrices. C’est le problème le plus délicat chez moi, parce que j’ai toujours des boutons sur le menton, les tempes, le front, etc… et que ce n’est jamais très agréable. Je ne ressens néanmoins pas le besoin de les camoufler entièrement parce que mon cas n’est pas sévère. J’opte donc pour une légère touche de correcteur appliqué localement, afin d’adoucir un peu leur pigmentation. Ainsi, j’évite de trop attirer les regards sur ces imperfections sans devoir pour autant couvrir même les parties correctes de mon visage.
La brillance. Quand je me suis rendue compte que j’avais la peau plutôt grasse, j’ai essayé pendant un temps de matifier mon visage avec toutes sortes de produits, comme si c’était la suite logique, parce que c’est ce que je voyais partout. Et puis j’ai réalisé, d’une part, que je n’aimais pas du tout les peaux complètement mates et poudrées (mon truc, c’est plutôt la peau satinée, légèrement glowy), et d’autre part, qu’il était bien plus important à mes yeux de prendre soin de ma peau en profondeur, pour qu’elle soit belle et saine pendant longtemps, plutôt que de réussir à la matifier pendant 2 heures avec des produits orientés sur l’apparence. Je ne poudre donc jamais ma peau, à part trois fois l’an pour une occasion spéciale, j’utilise des soins adaptés mais sans actifs matifiants, et je ne m’en porte pas plus mal. Mon visage brille, parfois, parce qu’il vit, et ça ne me dérange plus.
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Inutile de vous dire à quel point changer de regard sur moi-même a été libérateur. Il faut du temps, pour cela, et surtout, il faut savoir sélectionner ses inspirations. Je ne lis plus de magazines féminins classiques depuis de nombreuses années, je ne regarde pas la télé (ou seulement les programmes vraiment intéressants), j’ai fait un tri radical dans mes abonnements Youtube, je ne lis plus les blogs qui ne correspondent pas à l’esprit que je veux cultiver… Je vois quand même certaines choses parfois, mais elles sont forcément beaucoup plus rares, et elles ont pris une proportion bien moindre dans mon subconscient.
Alors si vous êtes fatiguées de la perfection, de l’uniformité, ou si vous ne vous reconnaissez pas dans l’image de la femme que véhiculent les médias, je ne peux que vous inviter à faire de même, à dessiner votre propre chemin. À refuser ce qui ne vous paraît pas épanouissant, et à exposer sans gêne votre propre vision des choses.
Il y aura toujours des gens d’accord avec vous, d’autres qui seront plus critiques, plus frileux face à ce qui sort de l’ordinaire. Mais peu importe leur nature, nous devons chérir ces réactions, parce qu’elles sont le signe qu’une fenêtre s’est ouverte, qu’un coup de vent frais est entré pour bousculer l’immobilité ambiante. Et petit à petit, j’espère, les choses évolueront. Être fières de nos sourcils en broussaille s’ils nous plaisent ainsi, ou aller à une soirée en no-makeup, ce ne sont certes que des détails; mais je crois vraiment que c’est par des petits gestes que nous pourrons changer les mentalités, nous défaire du carcan commercial et renouer avec ce qui nous fait vraiment du bien.
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Bravo et surtout merci à celles qui sont arrivées jusqu’au bout de ce long texte décousu, peut-être pas très bien construit, mais qui me tenait à coeur.
Que vous inspire ce sujet de la beauté imparfaite ?
97 commentaires
Merci Victoria pour ce joli billet.
Merci pour cette piqûre de rappel d’auto-bienveillance.
Belle journée, à bientôt :-)
Je ne suis jamais aussi bien qu au naturel et si j aime appliquer un peu de mascara et un coup de crayon sur mes yeux cela suffit amplement. Tu as oublié de parler des rides …quel sujet !!! Moi les miennes je les aime comme mes taches de rousseur ou la petite cicatrice au coin de l oeil qui me reste de la varicelle. J assume mes « imperfections » et ne me cache pas derriere un tas de produits pour masquer ma vraie nature.
Se sentir jolie suffit car le naturel est ce qu il y de plus precieux
Merci pour ton article qui correspond parfaitement à mon état d esprit ?
Ayant été élevée dans un foyer ou l’apparence physique était peu mise en valeur, je pense que j’ai toujours eu un regard assez distancié avec les canons de la mode… même si ado, bien sûr, j’ai eu ma phase où je tentais de me rapprocher des courants dominants.
Me plonger dans la culture, peinture, danse, théâtre, m’a surtout beaucoup rassérénée… la beauté n’est pas une mais si diverse, et surtout, que les imperfections peuvent être jolies…
TU as bien raison de faire peu de cas des canons de beauté imposés, tu n’en es que plus jolie !
Merci Victoria !
Merci Victoria pour ce super article !
Quand je vois des jeunes dès le collège maintenant qui ressemble à un « pot de peinture » je trouve ça triste. On est baigné dans cette image de perfection dès le plus jeune âge maintenant avec la télévision, les magazines…
Donc merci de cette sincérité dans cet article et tu es très jolie au naturel ?
❤️
Je suis totalement d’accord avec Victoria!
Personnellement, je me maquille très peu. Pour aller au travail, juste un petit coup d’eye-liner, je redessine mes sourcils légèrement et je mets du baume à lèvres teinté type Dior Addict mais c’est tout. Je prône le make-up nude. Même pour le jour de mon mariage, j’ai décidé de me maquiller seule et de faire un maquillage très nude (ça me faisait tellement peur de me retrouver le jour J avec un maquille trop chargé, avec un visage totalement redessiné par le maquillage et qu’on ne me reconnaisse plus). J’avais fait un cours de make-up chez MAC et je lui avais montré des photos de maquillage très discret!
Les imperfections, c’est joli! Ca nous rend unique!!!
Belle journée,
Julie, Petite and So What?
Merci pour cet article, je partage tout à fait ton point de vue. Je n’arrive pas encore à sortir sans maquillage car je souffre d’acné adulte et je ne me sens vraiment pas à l’aise lorsqu’on la voit trop, mais je réduis progressivement. Arrêter de porter un gros trait d’eyeliner tous les jours a été ma première étape ;-).
En tout cas il me semble intéressant de rappeler que les magazines ne reflètent pas la réalité, ni certains blogs ou chaînes Youtube. La dernière fois j’y ai vu une jeune fille de 14 ans au visage parfait se mettre trois couches de fond de teint, anticernes, blush, bronzer, eyelighter, rien que pour le teint… C’est triste de se dire qu’elle pensait sûrement avoir besoin de tout ça…
Bref, pardon pour la longueur du message, et bonne journée à toi :-)
C’est exactement pour ces jeunes filles que j’ai ressenti le besoin de publier cet article… Je crois qu’aujourd’hui les ados suivent les chaînes youtube et veulent donc d’autant plus « copier » les modèles qu’elles ont devant elles (surtout qu’il y a des tutos pour ça). Or sur youtube, c’est toujours un peu le même modèle, le même type de maquillage chargé, et je suis triste qu’elles n’aient que cette vision-là de la féminité et de la beauté alors qu’il y en a tant d’autres !
Je te lis tous les matins et tes articles me font sourire, prendre des notes, essayer des trucs et parfois réfléchir comme celui-ci qui nécessitera une 2eme lecture quelques temps dans un coin de ma tête.
Merci
Quel bel article! Ça fait du bien de lire ça! En vieillissant, e me maquille de moins en moins, mais je n’arrive pas à aller bosser sans une cc crème et un peu de mascara.
Quand je suis en vacances je laisse ma peau respirer. Mais les autres sont parfois durs. Souvent les gens qui me découvrent sans make up me disent que j’ai une sale tête ce jour là, que j’ai l’air fatiguée ou malade, alors ça affecte ma confiance en moi… Pour les sourcils aussi, il faudrait que je prenne le temps de les laisser vraiment pousser pour retrouver leur forme et limiter les épilations… Mais pas facile de s’affranchir du regard des autres.
Bravo à toi pour ta démarche !
Bonjout Victoria,
Que cet article fait du bien!
J’ai moi aussi bien ralenti le maquillage depuis quelques années, et suis passée à des soins plus naturels.
Le week end je ne me maquille quasiment plus, juste un peu les yeux et une BB crème, parce que mince, comme tu le dis, marre des diktats des magazines! Au travail un peu plus, par obligation malheureusement (même si on est d’accord, mettre des talons ne me rendra pas plus intelligente qu’en basket, mais il y a encore beaucoup de progrès à faire en entreprise de ce côté là…). Pour les vêtements c’est pareil, marre des tenues ultra féminines dans lesquelles on ne peut rien faire (franchement courir après un enfant de 2 ans en décolleté/mini jupe/talon de 12 sérieusement???), alors que des petits détails peuvent faire la différence (une cheville dénudée, une chemise légèrement entrouverte, la finesse d’un poignet…). De mon côté, j’ai lâché beaucoup de leste après la naissance de mon fils, j’ai laissé tomber les magazines féminins (j’en ai repris un la dernière fois dans une salle d’attente, c’est une catastrophe les bêtises que l’on peut y trouver…), une grosse partie des blogs que je suivais, la télé à part les infos, un docu et un film de temps en temps je ne la regarde plus… je crois que j’ai juste appris à m’aimer comme je suis, et à accepter que j’étais infiniment mieux en jeans basket que déguisée en stéréotypes des magazines. Et j’espère que si un jour j’ai une fille, je saurais lui transmettre cela.
Alors merci pour cet article, en espérant qu’il puisse trouver écho surtout auprès des plus jeunes!
Je ne suis pas une fille qui se maquille beaucoup, mais je ne peux presque plus sortir sans anti-cernes/correcteur/mascara. Les fois où je suis allée au bureau sans, on me trouvait « ‘malade », « fatiguée » et »à bout ». En entreprise ça peut être assez péjoratif .. comme dire qu’on n’aura pas assez d’épaules pour ce nouveau projet, ou pas assez de résistance … ce qui me met hors de moi.
Je me maquille donc pour avoir un teint frais , mais j’avoue ne pas être à l’aise sans rien mettre ..
Merci Victoria pour cet article!
Bises de HAPPY PILLZ
SAlut Happy Pillz :)
Je trouve dommage que dans nos sociétés, le fait d’être « nu » donne l’impression d’être « malade ».
Je pense surtout que c’est l »habitude de voir les personnes sous un certains angles qui nous fait les voir différemment dès qu’elles changent.
Perso, je ne me maquille pas, (ni fond de teint, ni anti cernes, ni mascara), de ce fait, on a l’habitude de me voir au naturel (je rassure, je ne suis pas moche), et cette image peu flatteuse va t-on dire, ne m’est pas renvoyé.
Peut etre qu’en restant sans rien plusieurs jours, ton entourage te verras autrement et telel que tu es naturellement.
Prenons l’exemple des hommes, l’habitude de les voir sans « artifices », ne nous interroge pas sur leur état.
NOus avons créé cette image de la femme, a nous de la changer.
bien à toi !
C’est vrai que c’est un cercle vicieux… On pense devoir se maquiller pour être valorisé dans le milieu professionnel, parce qu’il y a souvent une vraie pression, mais ensuite on est piégé, parce qu’arriver au naturel semble négligé. Je pense que la seule solution est d’y aller progressivement, par exemple en appliquant son maquillage seulement sur les zones qui sont les plus marquées, puis en en mettant moins, etc… Cela fait partie des petits gestes qui, je crois, pourraient progressivement changer les mentalités.
Yes, encore un super article ma belle !
Tu as bien raison de t’accepter au naturel. C’est vrai que la société d’aujourd’hui nous pousse à développer des complexes inutiles et débiles !
Personnellement j’utilise pas mal de maquillage simplement parce que j’adore ça, pour moi comme tu dit c’est un aspect fun, alors même si oui évidemment je ne vais pas le cacher, je me trouve mieux un peu maquillée que « nue » du visage. Mais ça ne m’empêche pas de sortir dans la rue le matin à la boulangerie sans rien sur la figure, heureusement !
Un « complexe » que je peux aussi avoir et c’est là où le maquillage m’aide un peu finalement, c’est que je trouve que je fait plus jeune que mon âge et dans certaines situations, je trouve que ça peut me décrédibiliser, et que le maquillage m’aide vraiment.
Enfin bref, on a toutes nos petits « défaut » (qui n’en sont pas d’ailleurs mais bon!). Moi sur le visage c’est pas mal de grains de beauté assez flagrants, j’ai eu des moqueries plus jeune à ce propos mais maintenant je m’en fiche pas mal !:)
Mon plus gros complexe restera au niveau des mes pieds (sur chaque pied un orteil déformé) et ça, ça me complexe vraiment vraiment. Physiquement, mais aussi parce que pour me chausser c’est la galère (hum!) et que plus tard je pense que ça va mal évoluer avec l’âge. Mais bon. J’essaye d’assumer, de toute façon rien n’y changera à part passer sur le billard, mais ce n’est pas mon intention pour l’instant.
Voila :) Ne change rien en tout cas bichette, tu es une très belle personne, dedans comme dehors ! :)
Biz, Victoria. http://godsaveourdressing.blogspot.fr
Ton article fait du bien, il est déculpabilisant et c’est un beau message que tu nous fais passer . Merci pour ce bel article :)
Merci Victoria pour cette ode à la beauté, pour cette tirade à la belle imperfection. Je suis scandalisée de voir toute la pression que la société impose aux femmes (et malheureusement, de plus en plus aux hommes) pour être toujours parfaite, dispo, sportive, maman, working-girl, artiste, amante désirable et femme serviable…
Quand je me moquais de gens pas très beaux au collège (aaah, l’âge ingrat), ma maman, ce grand sage, me disait toujours que les gens moches étaient des gens qui ne savaient juste pas se mettre en valeur, mais que nous pouvons tous être beau sans retouche photoshop ou un camion de fond de teint sur le visage. Il suffit juste de ce connaître.
Encore une fois, merci pour cet article, j’espère que tu vas toucher des jeunes filles (et jeunes hommes !) mal dans leur peau à cause des médias mode et que tu leur redonneras confiance en eux !
À bientôt !
Julie de Ecoloree.com
Merci pour ce bel article plein de bienveillance (comme souvent) Victoria :)
Personnellement je me maquille pas tous les jours et ça reste assez léger ; une BB crème, du mascara et de temps en temps un peu de couleur sur les lèvres. Cela me convient (pour le moment) très bien et j’espère que cela continuera longtemps comme ça. Ainsi je garde le plaisir d’être « moi en un peu mieux, un peu plus mise en valeur » quand je décide de me maquiller un peu plus. Mes plus gros complexes physiques n’ont pas vraiment de rapport avec mon visage, alors ça aide un peu à prendre du recul par rapport au maquillage, c’est vrai. Et comme toi, je préfère prendre soin de ma peau en profondeur, pour qu’elle soit la mieux possible « au naturel » plutôt que la camoufler et l’étouffer, mais malheureusement ce n’est pas forcément le message que l’on voit le plus au quotidien.
Oh merci merci jolie Victoria ! Ces mots font tellement écho en moi ! J’ai toujours été une fille extrêmement complexée, c’était limite obsessionnel (ça l’était) et ça à commencé vers 8 ans !!!! Obsédée par le regard des autres, la honte de ne pas être parfaite, dans les « normes », je me détestais et m’auto flagellais de ne pas être celle dont je rêvais (curieusement celle dont les media nous rabâchent qu’elle est LA FEMME). Pleurs, renfermements… il m’était impossible de surmonter ces complexes : petite taille, acné sévère, et d’autres « défauts » plus ou moins « réels » qui changeaient au fil du temps…. Incapable de sortir sans maquillage camoufleur , vêtements sombres et amples, j’ai peu à peu repris « confiance » avec la découverte de Youtube et ses vidéos de maquillage. J’avais enfin trouvé un moyen de prendre le temps pour moi, de me regarder vraiment… Alors même si au final bon nombre des ces tutos me renvoyait vers un idéal normé j’ai commencé à me trouver jolie, parfois. Peu à peu je me suis détachée de ces cosmétiques, n’étant plus en phase avec mes valeurs, et je me suis surprise à m’apprécier davantage (parfois) sans make up ou très peu ! Le make up avait était un tuteur comme pour les plantes ! et je suis devenue autonome. Tes mots me font du bien et me rappellent combien il est important d’être bienveillant avec soi surtout. Merci et très belle journée !
Hello Miss,
Ce qui me frappe c’est que ces modèles aseptisées de la femme sont sans arrêt décriés mais nous, les femmes, nous continuont à acheter des magazines où pullulent ces images qui ne correspondent en rien à la réalité et favorise l’apparition de complexes là où il ne devrait pas en avoir.
Certaines blogueuses contribuent également à véhiculer des images « parfaites » qui, nous mettent mal à l’aise.
J’ai mis énormément de temps à maccepter et j’ai encore du chemin à faire. Comme toi, je sélectionne mes sources d’inspiration afin de m’en servir à bon escient et ne pas subir le diktat de la perfection.
Mystinguett
J’espère que ce bel article aura un effet libérateur auprès des jeunes filles et femmes qui te lisent et qui essaient de se travestir afin de s’identifier aux carcans que la société nous impose…
Malgré tout, pour parvenir à ton point de vue, il faut avoir réussi à gagner une belle confiance en soi.
Personnellement je ne peux que cautionner tes propos, moi qui ne me suis jamais vraiment maquillée. Ma maman ne se maquillait pas, pourtant elle était très belle, et adolescente, je regardais Dawson le dimanche après-midi alors qu’aujourd’hui les jeunes filles enchaînent les tuto makeup sur Youtube… Je suis d’ailleurs souvent sidérée de la complexité des maquillages proposés et le temps qui y est consacré…
A l’inverse, moi qui pendant des années n’ai rien appliqué sur mon visage à part un peu de mascara et de rouge à lèvres pour des occasions, je me découvre aujourd’hui un nouvel attrait pour le maquillage. En effet, en « vieillissant », je vois apparaître des petits signes disgracieux tels que des rides d’expression plus marquées, des petites tâches qui s’accentuent ou quelques cernes. Je ne cherche pas à tout prix à les masquer, mais les estomper légèrement (je me suis achetée un anti-cernes pour la première fois de ma vie!) me rassure, m’aide à accepter tranquillement ce changement qui n’est pas si anodin qu’il n’y paraît… En fait je crois que cette nouvelle routine beauté m’a appris une chose: prendre du temps pour moi…
;-)
Magnifique article Victoria, tu rappelles des choses qu’on devrait toutes ne jamais oublier ! Rien de mieux que la tolérance pour soi-même et les autres pour vivre heureux, l’apparence n’a finalement pas grande importance.
J’adore te lire, tes pensées saines sont une vraie bouffée d’oxygène.
Cet article retrace vraiment ma façon de penser du moment. Depuis quelques mois (presque une année maintenant) j’ai vraiment changé ma façon de vivre.
Par exemple, J’ai eu des soucis de peau à l’arrêt de la pilule et ce qui m’a le plus surprise, c’est que les gens y attachaient plus d’importance que moi. A tel point qu’ils se sentaient obligés de me dire « ah oui la tu as attrapé pleins de boutons ».
Transportée par ce regard qu’avait les autres à mon sujet, j’ai commencé de plus en plus à regarder des vidéos youtube de blogueuse à la peau parfaite. On idéalise vite les autres et lorsque je me suis rendue compte de cela j’ai fait un retour en arrière fulgurant.
Néanmoins, je suis fière de m’être rendue compte de cela.
Aujourd’hui, je ne suis pas parfaite, j’ai évolué, changé et fait du tri pour adopter un nouvel « way of life ».
Dorénavant, je lis que les blogs qui apportent une valeur ajoutée, ceux qui m’apprennent des choses et qui ne sont pas seulement une réclame publicitaire.
Mes mots sont peut-être maladroit, mais maintenant je suis beaucoup plus heureuse que je ne l’étais il y a de ça deux ans, focalisée sur ce que font les autres.
Pour ce qui est des petites imperfections de la peau, j’ai moi-même eu une année riche à ce niveau et les choses s’améliorent vraiment. Alors oui, j’ai des rougeurs, des traces de pigmentations, des petits boutons, des cicatrices et des tâches de rousseur, mais ça me plait et ce qui fait ce que je suis vraiment.
Je me répète souvent que si la vie m’a faite ainsi, c’est parce que c’est moi, et qu’il ne faut pas qu’aille à l’encontre de cela.
En tout cas, merci pour cet article Victoria.
Encore un joli billet plein de bon sens! Merci Victoria!
belle journée à toi
flo
Encore un très chouette article !
Je me rends compte que je n’ai jamais été aussi consciente de mes imperfections que depuis que je regarde des vidéos sur Youtube ou que je lis des blogs beauté. Je ne me préoccupais pas tellement des magazines, ayant bien à l’esprit que toutes les photos étaient retouchées. Pour les blogs et les vidéos, c’est encore différent : il y a une proximité, un esprit “bonne copine” qu’on ne retrouve pas dans la presse, qui entraîne un sentiment de culpabilité assez fort au final. Ça devient la bonne copine parfaite, celle dont la peau est sans défaut, qui peut tout porter, qui sait se mettre en valeur et à côté de laquelle on se sent ridicule. Cela va plus ou moins loin selon les personnes.
Personnellment, je ne me suis jamais servie du maquillage comme d’un camouflage, je peux sortir sans fond de teint et sans mascara sans aucun problème. Par contre, quand je me décide à me maquiller, je suis constamment insatisfaite du résultat : comment font-elle pour avoir un rendu si lisse, si impeccable ? Pourquoi je n’ai pas les yeux plus grands ? Pourquoi je n’ai pas les lèvres plus pulpeuses ? Je ne dis pas que ces complexes sont apparus uniquement avec Youtube et les blogs, mais ils ont été accentués à force de voir défiler toutes ces filles apparemment parfaites et pourtant accessibles.
Nous vivons dans une société où nous ne pouvons nous empêcher de nous comparer les uns aux autres. Le nombre de fois où je me suis sentie complètement pataude et “lourde” à côté d’amies à l’aise dans leur peau… Combien de fois aussi ai-je eu envie de changer totalement de corps ou d’abandonner le navire et de le laisser flotter à la dérive ? Ça devient facile d’être découragée. Et alors maintenant que j’ai commencé à regarder des vidéos de fitness, c’est peut-être encore pire !
Merci pour ton article et pour ton message rassurant :).
Même si c’est triste à dire, je trouve comme toi que les chaînes Youtube et les blogs beauté accentuent un peu la pression. Si ces jeunes femmes, qui pourraient être notre voisine ou notre copine, se maquillent autant et veillent aussi méticuleusement à leur apparence, même quand elles ont déjà un visage superbe d’ailleurs, on se sent encore plus coupable et fade de ne pas en faire autant. Quand il s’agit d’actrices hollywoodiennes, on comprend vite qu’il s’agit d’un autre monde, idéalisé et sans grand rapport avec la réalité, mais quand il s’agit de quelqu’un comme nous, c’est plus difficile… C’est le côté traître de ce type de médias: on croit avoir accès à un contenu plus réel, mais comme partout, ce qui est montré est potentiellement théâtralisé, et surtout soigneusement sélectionné, donc il faut constamment se rappeler de garder un certain recul.
Merci pour ce joli billet Victoria ! Je suis complètement sur la même longueur d’ondes que toi et j’ai appris à me distancier au maximum des normes lisses et des canons de beauté que l’on nous impose partout. Je ne remercierai jamais assez ma mère qui m’a appris, dès le collège, l’importance de s’aimer tel qu’on est, que l’uniformité était triste et que notre richesse venait aussi de nos différences. Pourtant je lui en ai tellement voulu quand elle a refusé de m’emmener chez l’orthodontiste alors que mes dents du bas ne sont pas du tout alignées (elle m’avait emmené chez le dentiste qui avait confirmé que mes dents imparfaites ne posaient aucun pb au niveau santé et qu’une correction serait purement esthétique). j’avais à l’époque l’impression que cela m’empêcherait toute intégration normale dans la société :D
Mais cela m’a fait bcp réfléchir et m’a appris à être bienveillante envers moi-même et les autres. Alors bien sûr parfois je craque et je me dis que quand même j’aimerais mesurer quelques centimètres de plus et effacer comme par magie mes « défauts » mais bien vite je me souviens qu’ils font partie de moi et qu’ils font aussi mon « charme » :) enfin bref, commentaire très personnel pour te remercier d’aborder ce sujet en toute sincérité sur ton blog et pour ta jolie réflexion, c’est tellement rare et rafraîchissant !
Très belle réflexion encore une fois. C’est marrant le hasard parce que je ne suis pas ce qu’on appelle une lectrice addict, je ne lis des articles que très rarement et chez toi je suis surtout les recettes et découvertes sur iherb ;) mais là j’ai voulu voir de quoi tu allais parler parce que j’ai eu une discussion cette semaine sur les femmes qui « se laisse aller ».
J’espère que ça te hérisse autant le poil qu’à moi.
Mon interlocutrice ne comprenait pas comment des mamans pouvaient sortir amener leurs enfants à l’école sans maquillage. C’est pas comme si elles étaient sorties sans culotte, non juste sans s’être apprêtée selon des normes obscures …
Il y a une espèce d’obligation/pression sociale hallucinante !! Je ne m’en étais pas aperçue avant. J’ai trouvé cela extrêmement dérangeant.
On peut ne pas mettre de make up pour de multiples raisons : pbs de peau, flemme, pas envie, n’aime pas ça, ne sait pas faire, ou même juste pas le temps parce que le petit dernier nous a fait la misère ! En gros il faudrait se lever avant les enfants pour se pomponner, se « faire belle » (quelle expression désagréable).
Quand ton fils se lève à 5h30 et qu’il est très demandeur, tu vas pas te lever à 5h juste pour avoir le temps d’étaler ton fond de teint ! Alors tu apprends à apprécier ton visage fatigué avec juste une poudre et un mascara (non no ça sent pas le vécu ;) ).
Et du coup d’avoir réduit mon maquillage quotidien, ça me permet de faire un effet wahou avec juste un petit smoky ou un ral vu que les gens se sont habitués à ma tête de maman fatiguée ^^
Oh oui, que le concept de « laisser aller » employé à tout va m’énerve ! J’ai d’ailleurs toujours un peu peur qu’on le pense à mon sujet, alors que je ne le ressens pas du tout comme ça. Je sais que certaines femmes par exemple apprécient les sourcils ultra dessinés et taillés, et qu’elles vont penser que les miens sont négligés. Je trouve pourtant tellement dommage, d’une part, de se juger ainsi les uns les autres, et d’autre part, d’associer un aspect naturel avec du laisser aller. Comme tu le soulignes, cela peut tout à fait être un choix conscient, dû à toutes sortes de choses. On peut même (incroyable !) s’aimer comme ça, sans rien. Prendre soin de soi, c’est beaucoup plus large qu’une simple question de maquillage; c’est être propre, déjà, tout simplement, mais aussi se donner du temps pour soi et pour ce qui est important à nos yeux…
Superbe article Victoria! Ça fait vraiment du bien de lire des choses comme ça!
J’essaye moi aussi de me détacher un peu de tout ça et de m’accepter telle que je suis et de mettre en valeur ma personnalité. Mais c’est vrai qu’il est difficile de ne pas s’en préoccuper, quand ce sont des choses que l’on t’inculque depuis toute petite et que les personnes qui te font le plus de remarques sont tes proches (ma mère!!! qui pourtant m’aime de tout son coeur)…quand j’y pense je me dis, mais qu’est-ce qui peut bien leur être passé par la tête pour me faire des remarques désagréables et que je me sente comme ça maintenant: stressée dès que je prends du poids ou que j’ai les cheveux gras!!!
Je croise les doigts pour que les choses changent et nous sommes tous acteurs dans ce changement :-)
Belle journée à toi,
Margot.
Oh trop chouette cet article !
C’est aussi un sujet qui me tient beaucoup à coeur. Comme beaucoup, à l’adolescence, je suis passée par les yeux cerclés de crayon noir et par les touches de fond de teint pour cacher un bouton. Puis, du jour au lendemain, quelques mois après avoir commencé, j’ai arrêté. Définitivement.
Pour moi, le maquillage, c’est quelque chose que je n’utilise que les jours de fête. La dernière fois que je me suis maquillée, c’était au nouvel an… 2015 ! Autant te dire que c’est anecdotique.
Pourtant, je ne peux pas dire que je me trouve parfaite au naturel, loin de là ! J’ai, comme toi, une peau grasse et acnéique, alors les boutons sur le menton, le nez et le front, ça me connait ! Mais je les soigne tout doucement, arbre à thé sur un coton, et je ne les cache plus, parce que j’ai l’impression que ça les ferait étouffer. Ma peau brille parfois un peu trop, surtout enduite de crème hydratante (parce qu’une peau grasse et acnéique ce serait pas trop grave si mes joues ne se décomposaient pas tous les jours tant elles sont sèches! !), mais tant pis. C’est ma peau. C’est mon visage un peu rond, mon nez brillant, mes yeux parfois cernés, mes boutons.
J’y reviendrai peut-être un jour, au moins légèrement comme toi, une goutte de mascara et un peu de crayon noir. Mais pour l’instant j’estime que ma peau a le droit d’avoir la paix.
Et comme toi, je voudrais que l’on célèbre davantage la beauté unique de chacune. Les tâches de rousseur de l’une, les yeux en amande de l’autre, la rondeur, la maigreur, tout, tout, tout. Il n’y a pas de raison pour qu’on suive toutes un patron prédéfini par la mode.
Merci pour cet article, Victoria. Comme toujours, il tombe à point dans ma vie. Je suis toujours ravie de te lire.
Merci ❤️
Merci Victoria pour cet article. Je te rejoins tout à fait dans cette réflexion. Je me maquille très peu, j’assume (plus ou moins selon les jours, c’est vrai) ma peau (très) imparfaite, et…l’âge aidant, peut-être (j’aurai 30 ans dans quelques semaines), je me trouve jolie de plus en plus souvent, malgré les cernes, les boutons, les brillances…
Quel dommage que les médias véhiculent tant cette idée qu’on ne peut être belle qu’avec une peau sans défaut, je pense que cela fait beaucoup de mal aux jeunes filles.
S.
Je rejoins entièrement ta pensée et merci de l’avoir partagée ! :-)
Merci pour ce beau post! Des choses simples que l’on ferait mieux de se rappeler plus souvent -enroulé(e)s dans un doux plaid de bienveillance
Passe une belle journée :)
Bonjour Victoria !
Ton article me parle particulièrement en ce moment : après des années passées à me maquiller tous les jours, j’ai arrêté cet automne, parce que ce maquillage systématique me faisait souffrir et que j’étais devenue incapable de supporter mon image « au naturel ».
J’ai d’ailleurs écrit un post à ce sujet sur mon blog la semaine passée : http://kimconsigny.blogspot.fr/2016/03/le-classique-de-lado-qui-ne-saime-pas.html
Ça a été assez long, et laborieux surtout, mais je suis très contente d’avoir réussi à m’en détacher. Je suis bien plus en paix avec mon image comme ça… même si je suis moins « jolie » selon les critères habituels.
Il y a une pression sur les femmes qui est quand même assez terrible. J’ai toujours entendu ma mère (que j’adore, et qui a été hyper encourageante dans mille autres domaines) dire des choses comme « elle pourrait faire un effort, quand même » quand on croisait une femme pas maquillée / pas particulièrement apprêtée ! J’ai intégré à l’adolescence cette notion d’effort qu’il fallait faire pour les autres, et non pour soi. J’en reviens, mais ça n’a pas été évident.
Je comprends que beaucoup de filles aient envie de se maquiller (je le fais encore régulièrement, peut être une fois par semaine), mais chez moi, c’était le systématisme qui me minait. J’en étais venue à me détester à cause de ça, j’étais incapable de prendre du recul par rapport à cette image. Et ça va bien mieux maintenant !
Merci pour tes articles qui font du bien !
Encore un bel article dans lequel je me retrouve beaucoup ! Sauf que… mine de rien, avec ce sentiment de ne pas être dans la norme (cheveux courts et lunettes, ce n’est pas tellement l’idéal féminin ^^), je ne partage plus de looks sur mon blog car j’ai l’impression que ça ne plaira pas… Ça me fait réfléchir, ton billet, du coup, et me donne envie d’affirmer ma singularité ! MERCI !
Oh, alors que pour moi tu es l’exemple-même de la féminité ! Je serais ravie de te voir davantage, au contraire, en effet <3
Bravo pour ce texte qui raisonne en moi.
Il y a 3 ans j’étais pourtant loin de cet état d’esprit. Je regardais pleins de vidéos sur Youtube de filles qui vantaient trente six milles produits et comment avoir un peau parfaite. Je me suis faite avoir et j’ai acheté une tonne de produits. Heureusement j’ai jamais touché à la forme de mes sourcils. Aujourd’hui je me sens mieux dans ma peau. Je continue de ma maquiller mais de façon minimaliste juste pour me mettre en valeur et plus me cacher derrière du maquillage. Je vieillis et j’ai de plus en plus de cheveux blancs mais je fais avec.
Continuons à s’accepter telle que l’on est. Biz
Quelle inspiration, une nouvelle fois <3
Je t'avoue que j'éprouve très souvent, voire quotidiennement, une sorte de sentiment de culpabilité de ne pas être plus "apprêtée", je ne me maquille peu, voire très occasionnellement, je ne fais pas d'effort particulier niveau vestimentaire non plus, je ressens juste l'envie d'être "bien et confortable" et il y a toujours cette petite voix en moi qui me dis "quand même, tu pourrais faire un effort pour te mettre davantage en valeur…".
Et en fait, en y réfléchissant, non, je n'ai pas envie de faire d'effort, je veux simplement être moi, m'accepter avec mes atouts et mes petites imperfections.
Et effectivement le flot d'images de peau parfaite contribue fortement à ce mal-être et je commence très sincèrement à en avoir ras le bol de cette norme idéalisée et illusoire.
Des bisous, jolie Victoria ;)
Merci Victoria pour cet article!! Les commentaires ont l’air super intéressants aussi, je lis ça ce soir (et pas au boulot comme maintenant ^^). J’adore venir voir ton site tous les jours. A ce propos, je me demande, quels sites visites-tu quotidiennement (ou presque)? J’aime beaucoup ta philosophie. Etant dans une mauvaise passe, je suis moi aussi en quête d’une réalité plus authentique.
Merci encore,
Une française à Rotterdam :)
Un très joli article, bien écrit et juste !
Moi, j’ai rencontré quelqu’un de fabuleux… maquillée ou pas, habillée comme un sac ou pas, il me dit qu’il me trouve belle. Et c’est peut être justement parce qu’il ne s’arrête pas qu’à l’apparence. Et ça, ça n’a pas de prix !!
Ahhhhh l’amour……
Adriana
Ce que je trouve intéressant à partir de cet article et des commentaires, c’est que finalement on n’arrive toutes (tous ?) à se détacher de l’image idéale qu’on nous vend que sur certains points.
Comme d’autres, j’ai arrêté de me maquiller il y a quelques années. Ce n’est pas toujours bien perçu, je ne compte pas les remarques de ma chef sur le sujet par exemple (« mais ça te va si bien quand tu es un peu maquillée »), mais cela ne me pose pas de problème, j’ai appris à gérer ce type de remarques. C’est d’autant plus simple que je n’en fais pas une question de principe : si parfois j’ai envie de me mettre de l’anti cernes parce que je suis très fatiguée, ou de l’eyeliner pour une occasion spéciale, ça me va !
En revanche, est-ce que j’ai arrêté d’être obsédée par mes « cuisses énormes » ? Non. Je sais pourtant que vu ma corpulence il s’agit plus de ma vision que de la réalité. Mais je me compare et je vois bien que mes proportions ne sont pas idéales par rapport à ce qu’on nous demande d’être.
Bref, c’est très bien, beaucoup d’entre nous ont franchi une première étape. Je pense qu’on a déjà plus de recul que nos aînées (je me souviendrai toujours de ce Noël où ma grand-mère m’a accueillie d’un charmant « Ohlala cette cicatrice près de ton oeil tu te la feras enlever un jour ») (spoiler 20 ans après : non, je l’adore :)).
Mais il y a encore du boulot pour nous, et encore plus pour nos petites soeurs qui sont alimentées par les vidéos YouTube du contouring parfait pour ressembler à Kim ! D’une façon générale, rien que le fait qu’on se sente obligé(e ?)s de réfléchir autant au sujet montre bien qu’il y a matière à réflexion.
Superbe article, je m’y reconnais totalement.
J’ai une dent qui part un peu devant, j’avais pris rdv chez le dentiste pour un appareil qui se met à l’arrière des dents pour que ça ne se voit pas et que ça corrige le tout ! pis j’ai annulé. peut-être un jour, mais je me suis habituée à cette petite dent, continuer à sourire avec la rend invisible, ca serait si je commençais à garder tout le temps la bouche fermée que ça serait triste et deviendrait un défaut !
Pour le maquillage et le soin de la peau j’adopte à 100%. depuis plusieurs mois et la découverte de produits naturels je suis adepte du « moins fait plus » et c’est une réussite ! Je n’ai jamais été maquillage. mon copain fait d’ailleurs les yeux ronds d’étonnement quand je met du fard à paupière. Pour le travail un coup de mascara et c’est parti. J’aime qu’on aime pour le visage qui est le mien et pas pour un masque que j’applique le matin et retire le soir. j’ai tellement besoin d’être moi-même ! Et ça n’empêche à mon sens pas d’être belle naturellement, d’avoir de l’élégance et du caractère, bien au contraire, on plait par ce que l’on est vraiment, on a une identité et lorsqu’on est bien dans sa peau on rayonne !
J’espère que chaque fille et femme s’acceptera, c’est bien parfois de rappeler les essentiels.
Et ce n’est pas parce que ton teint n’est pas lisse qu’il n’est pas parfait. Je te trouve rayonnante :)
Camille
Merci pour cet article Victoria <3
J'adore quand tu dis que tes tâches de rousseur, de naissance et de soleil font partie de ton histoire. Je suis totalement d'accord avec toi et pareil, j'ai quelques imperfections sur le visage que j'ai appris à aimer car elles font partie de moi. Et d'ailleurs je m'en rends encore plus compte quand je regarde mon copain, j'adore me dire que je connais par coeur toutes les particularités de son visage. En ce qui concerne le rapport au maquillage, même si comme toi je ne ressent pas le besoin de me maquiller tous les jours pour avoir une peau parfaite, j'ai tenté l'expérience de ne pas me maquiller pendant 30 jours (j'en ai fait un retour sur mon blog d'ailleurs), et ça m'a fait réaliser que le regard des autres avait encore un certain impact sur moi… Donc je trouve que ce sujet est toujours bon à réfléchir :-) Encore merci !
Merci pour ce joli texte. Chaque femme est belle à sa manière avec ses imperfections et défauts.
Bonne journée
Merci pour le partage, c’est touchant, et très honnête ! Sortir de la course à la perfection, c’est peut-être un peu notre défi actuel, alors mettons-nous au boulot ! Un petit article qui pourrait t’intéresser et qui se rattache au sujet, juste le fruit de mes quelques réflexions sur la chose : http://lagazelle.net/1050-2/
Bonne journée à toi et à toutes, ayez confiance en ce que vous ressentez vous, profondément !
Juliette
Merci beaucoup Victoria pour cet article, très bien écrit mais néanmoins spontanné ! Il est vrai que la beauté est de plus en plus standardisée et c’est bien dommage, si nous ressemblions toutes aux couvertures de Vogue, nous serions toutes avec une peau légèrement halée, de longues jambes sans un pet’ de cellulite, un ventre plat, mais sans abdo dessiné, parce que c’est moins féminin, une poitrine galbée, de grands yeux en amandes, une bouche pulpeuse, un teint frais et lumineux et les cheveux toujours mouillés façon sortie de bain de mer… Malheureusement, et heureusement ce n’est pas la vraie vie, si nous travaillons, il nous est difficile de nous nourrir uniquement de jus de fruit de dormir 10h par nuit et de faire 2h de sport par jour, si nous avons des enfants, il est difficile de garder un ventre plat et de ne pas avoir de cellulite, comme tu le dis, notre corps et notre beauté est le reflet de notre histoire, il est bien dommage que les publicitaires ne s’en rendent pas encore compte…
Il y a peu, une jeune fille rencontrait un peu par hasard me disais « la télévision ne nous apprend pas à penser »
Ma réponse fut brusque et catégorique « tu dis ca parce que tu taf dans les médias »
Mais à bien y réfléchir, la télévision – et les médias dans toute leur globalité – ne nous apprend pas à penser, ne nous dicte pas comment penser et c’est bien dommage d’oublier ca et de faire d’elle la cause de tous nos maux
Certes, à 14 ans on a du mal à vivre avec son cerveau (avis très subjectif) mais on ne reste pas gamin(e) éternellement….
J’ai lu ce « texte décousu » jusqu’au bout et il m’a bien plu
Mieux encore, il m’a fait réfléchir
Merci
G
https://bigoudispaillettesetstilettos.wordpress.com/
Bonjour Victoria, en effet merci pour ce joli texte rempli de justesse, de recul et de bienveillance.
Bel article, merci ! Cependant j’ai du mal avec les mots « imparfait » et « défauts » car ils sous-entendent qu’il existe un modèle de référence dit « parfait ». Je pense que c’est totalement subjectif et que la beauté est partout. Ma démarche n’est pas d’accepter mes défauts, mais de me rendre compte qu’ils n’en sont pas. Certes c’est difficile, surtout dans notre société où comme tu le dis on nous matraque un modèle idéal à longueur de journée, mais c’est possible :)
Je suis tout à fait d’accord avec toi, c’est d’ailleurs ce que j’ai voulu dire ici. Quand je parle d’imperfections, je me réfère à ce qui n’est pas dans le modèle établi que l’on veut nous vendre partout. Mais pour moi il n’y a pas vraiment de défauts, juste des caractéristiques, que l’on peut apprécier ou pas selon sa sensibilité :)
Merci pour ce bel article Victoria.
Je vis en Irlande et il est courant de voir beaucoup de jeunes filles tartinées de maquillage (et j’utilise vraiment la bonne expression) et de crèmes auto-bronzantes. Je travaillais à l’accueil d’un grand magasin il y a longtemps et je me rappelle des propositions (un peu trop fréquentes) de makeover par des esthéticiennes de grandes marques que ce soit à moi ou d’autres qui n’en avais absolument pas besoin (la plupart étant de jeunes filles adolescentes inquiètes du regard des autres).
A l’heure actuelle, ton message est vraiment juste et même si je suis déjà beaucoup cette façon de vivre, j’apprécie de le voir par écrit pour me rappeler que c’est nécessaire de prendre soin de soi.
Excellent article qui fait réfléchir. Merci pour cette lecture :-)
Merci Victoria d’écrire ce que beaucoup d’entre nous pensent, mais que nous n’assumons pas toutes.
C’est vrai qu’il est facile de tomber dans le pouvoir de l’apparence et du maquillage. Parce que ça donne bonne mine, qu’on a tendance à se sentir plus « sûre de soi ». Sans imperfection, qui pourrait nous juger ?
Personnellement je ne suis jamais particulièrement rentré dans ce truc. Je ne me maquille pas tous les jour et ça ne change rien à ma vie. Je ne m’imagine pas forcément plus moche ou moins confiante en l’image que je renvoie aux autres.
Je pensais que les filles « comme nous » étaient monnaie courante, mais depuis que je vis en Angleterre, je me rends compte que c’est loin d’être le cas.
Ici pas une anglaise ne sort sans sa couche de plâtre et son brushing « parfait » (et OMG ces faux ongles ?!! Mais c’est pas possible ! Si vulgaire et le pire, c’est que ça doit être handicapant au possible. Je ne sais pas comment elles font pour se servir d’un livre, ordinateur ou même téléphone avec ça)
C’est horrible parce que je me sens complètement en décalage et j’ai l’impression d’être « négligée » par rapport à elles. C’est quelque chose dont je ne m’étais jamais préoccupée et qui ne m’avais pas effleurée. Mais, moi petite minorité « nature », je me sens un peu comme le mouton qui se retrouve au milieu de la meute de loups. Comment me voient-elles ? Est-ce que pour elles je donne l’impression d’être la fille qui ne prend pas la peine de s’apprêter pour sortir de chez elle ? qui ne fait aucun effort ?
Je ne regarde pas la télé et ne lis pas les magasines « féminins », mais je me rends compte devant les films et les séries que les gens ne ressemblent plus à des êtres humains « normaux ». Je sais pas si ça fait sens ?! Mais quand je regarde les images je sens un énorme décalage entre ce que je vois et ce à quoi les « vrais » gens ressemblent dans la vie. J’ai vraiment l’impression que ça sort d’un monde parallèle. Que ces gens appartiennent à une autre race.
Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à le penser et le vivre.
Belle journée à toi Victoria
Quel bel article essentiel ! J’ai été complexée toute mon adolescence, ça a été un véritable Enfer. Mon nez, mon visage avec des pommettes saillantes, mes petits seins, mes grosses fesses et mes grosses cuisses ; sincèrement à part quelques petites choses, je crois que je n’aimais rien chez moi.
Je me cachais derrière beaucoup de maquillage et j’avais une peur bleue que mes premiers petits copains me voient sans fards – jusqu’à aller à la piscine maquillée comme d’habitude avec de grosses boucles d’oreille et gare à celui qui m’éclabousserait, c’était d’un ridicule…
C’est mon premier amoureux qui m’a encouragée à moins me maquiller et qui me disait que j’étais belle au naturel, qui ne voyait pas mes défauts et qui me complimentait souvent. Ça m’a fait un bien fou et j’ai délaissé le gros crayon noir qui me servait à barbouiller mes yeux.
Plus tard, mon amoureux actuel m’affirmait aussi aimer mon visage sans maquillage. Je ne sais pas pourquoi je me détestais tant (enfin, j’ai quelques petites pistes, si) mais ça me bouffait l’existence. Il m’a fallu énormément de temps pour avoir un regard plus bienveillant sur moi et mes imperfections ; même aujourd’hui, je passe encore par des périodes où je me sens comme un gros boudin infâme.
Notre société ne nous encourage pas à nous aimer (c’est aussi dans un intérêt marketing, la tristesse et le mal-être des gens, ça fait vendre des crèmes magiques et des programmes minceur révolutionnaires pour ressembler à Bar Rafaeli) et c’est grâce à des articles comme le tien que l’on prend conscience que la diversité est belle. Qu’il n’existe pas de beauté universelle et que notre personnalité s’exprime à travers nos « petits défauts ».
Je me suis toujours dit que je ferai de la chirurgie esthétique pour mon nez quand mon budget le permettrait. Aujourd’hui, je l’ai ce budget et pourtant, je n’ai pas sauté le pas. J’en ai discuté avec mon copain et mes amies, et je me suis rendue compte qu’il faisait partie de moi, de mon histoire – c’est mon héritage italien, merci Nonno haha – et que de toute façon, il n’était pas si gros et si embêtant.
J’ai aussi été prise de peur : et si je ne me reconnais pas ? Je comprends que bien-sûr dans certains cas, la chirurgie soit salvatrice mais bien souvent, il faudrait surtout apprendre à s’aimer et s’accepter. Alors merci d’y participer <3
Perso, c’est surtout cette nouvelle lubie du teint « flawless » et du contouring qui me semble être le contraire de la beauté. Cela va bien sûr avec la peau photoshopée que je trouve aussi hyper étrange. Cela me fait penser à ces sociétés dictatoriales futuristes que l’on peut trouver ds certains bouquins, un côté robotisation, uniformisation, atteintes à la différence, atteinte à la vraie nature. Ceci dit en France, dans la vraie vie, les filles et les femmes sont plutôt naturelles, je trouve. Tous ces fonds de teint, contouring, c’est du marketing. Il suffit d’essayer chez moi de se faire un teint flawless, on se dit rapidement : nannnn je vais pas sortir avec cette tonne de fonds de teint quand même ! Ou alors notre petit ami nous fait passer le message : je te préfère sans rien.