Revue // La Liseuse Électronique

Que se passe-t-il quand une fervente amoureuse des livres papier expérimente la lecture sur liseuse électronique ?

J’aime les livres, j’aime les magazines. J’aime les lire, les tenir entre mes mains, tourner leurs pages, les collectionner. Pourtant, il y a quelques semaines, j’ai décidé de laisser une chance à tous les arguments en faveur de la lecture numérique, tous ces retours enthousiastes que certaines d’entre vous me faisaient depuis longtemps. Je n’étais pas attirée par le concept a priori, mais le côté pratique, minimaliste, d’une bibliothèque virtuelle concentrée en un seul objet, m’intriguait.

J’ai donc profité d’un séjour de mon compagnon aux Etats-Unis pour lui faire ramener une Kindle Paperwhite, un modèle basique mais pas trop, les prix étant un peu plus intéressants là-bas.

Voilà désormais près de six semaines que je teste ma nouvelle acquisition: j’y ai notamment lu la quasi-entièreté de The Woman in White de Wilkie Collins, un roman dense et long qui m’a permis de me faire une bonne idée sur la question, ainsi que 2-3 autres textes courts.

Je viens aujourd’hui vous présenter mon avis global sur la lecture numérique, et sur la lecture sur liseuse en particulier. J’ai divisé clairement mes ressentis entre points positifs et points négatifs. Bien que ceux-ci soient bien sûr assez personnels, j’espère qu’ils sauront vous éclairer sur le sujet si vous êtes en plein questionnement, ou que nous pourrons en discuter ensemble: je suis curieuse d’avoir votre avis !avis-liseuse-vs-livre-papier

J’AIME…

Légèreté et format

Quand on aime lire des gros pavés, des livres grand format, ou que l’on veut emmener plusieurs romans pendant les vacances, la liseuse est incontestablement pratique. J’aime sa légèreté (environ 200g pour la mienne) et surtout sa finesse: elle prend très peu de place dans mes sacs à main, qui sont généralement des petites pochettes assez plates. Je peux donc l’emmener partout avec moi !

Son format offre également un autre avantage: il est beaucoup plus facile ainsi de lire d’une seule main, même si dans mon cas, l’absence de boutons m’oblige quand même à toucher l’écran avec une deuxième main pour tourner les pages (à moins de contorsionner un peu le pouce).

♡ Gratuité des oeuvres classiques

C’est LE gros point fort de la lecture numérique à mon sens: elle offre une accessibilité incroyable à la littérature classique, et plus spécifiquement à toutes les grandes oeuvres qui sont tombées dans le domaine public. Celles-ci peuvent se trouver à des prix imbattables – gratuitement, la plupart du temps, ou autour d’1€ lorsqu’il s’agit d’une édition particulière (avec bonus, ou d’un pays étranger…).

J’ai moi-même rempli ma bibliothèque virtuelle de classiques britanniques, que je suis ravie de pouvoir découvrir par ce biais, sans débourser un centime. S’il avait fallu les acheter ou les trouver quelque part en version originale, je ne me serais certainement pas toujours donné la peine de le faire; mais là, pourquoi bouder cette superbe opportunité culturelle ?

Confort de lecture

Si la lecture sur écran de téléphone ou de tablette est inenvisageable pour moi (beaucoup trop fatigant pour les yeux !), je suis en revanche surprise du confort qu’offre l’écran des liseuses. La technologie est bien sûr tout à fait différente, puisqu’il s’agit d’un affichage « à l’encre », et cela se sent: pas de lumière bleue, pas de reflets même en plein soleil… Les textes affichés sont contrastés, nets, et se lisent très bien même quand l’écran est penché.

La lecture numérique permet également de personnaliser ce confort de lecture en changeant si besoin la police et la taille des caractères, de façon à s’adapter à la vue de tous. Un très bon point !

Rétro-éclairage

La plupart des liseuses offrent un éclairage frontal qui permet d’illuminer l’écran (de façon graduée, selon les besoins) pour lire dans l’obscurité. C’est un autre des points qui font vraiment la différence à mon sens: que ce soit le soir, pour ne pas devoir laisser une lampe allumée et déranger son conjoint, dans n’importe quel endroit un peu sombre, ou quand il y a une panne d’électricité (c’est du vécu !), je trouve cette fonction extrêmement pratique.

Durée de la batterie

On pourrait craindre la dépendance constante au courant électrique, comme c’est le cas avec la plupart des appareils électroniques rechargeables de nos jours. Heureusement, ce n’est pas du tout le cas, du moins pas avec ma Kindle: malgré une utilisation régulière, je n’ai eu à la recharger qu’une fois par mois pour l’instant.avis-liseuse-vs-livre-papier3

J’AIME MOINS…

Immatérialité

Voilà un argument à la fois évident et tout à fait personnel, mais que, je crois, les amoureux des livres peuvent tous comprendre. Malgré ses aspects ultra pratiques, il me manque dans la lecture électronique un composant de matérialité, de présence physique de l’objet-livre, avec tous les gestes et coutumes que cette présence permet.

Beaucoup de choses se perdent avec le virtuel: attendre impatiemment de recevoir ou d’aller acheter un livre qui me fait envie; placer mon marque-page et vérifier mon avancement sur la tranche; chérir un roman qui m’a vraiment plu en le tenant contre mon coeur, en le regardant, en lui donnant une place particulière dans ma bibliothèque; pouvoir l’avoir toujours dans mon environnement familier, comme un souvenir; donner une deuxième vie à un bouquin en le prêtant à une copine ou en le donnant à une oeuvre caritative…

Si certaines lectures, plus anecdotiques, ne justifient pas un tel attachement, il me semble en revanche absolument impossible, inimaginable, de renoncer complètement, ou ne serait-ce qu’en grande partie, à cette relation aux livres-objets.

Réactivité du système

Ce point n’est peut-être pas valable pour l’ensemble des liseuses électroniques – il me semble d’ailleurs que les modèles haut de gamme sont beaucoup moins concernés.

Néanmoins, je trouve globalement le système d’exploitation encore un peu lent, pas très agile: il y a parfois un petit temps de décalage entre le moment où je touche l’écran et l’action désirée, le passage des pages est assez visible également (tout se brouille pendant une demi-seconde avant que la nouvelle page s’affiche), taper des mots dans la barre de recherche demande un peu de dextérité… Bref, cette réactivité moyenne peut s’avérer un peu frustrante quand on n’est pas d’humeur !

Manque de « déconnexion »

L’une des craintes que j’avais vis-à-vis de la lecture sur liseuse s’est en partie confirmée: malgré le confort et la simplicité de ma Kindle, je n’y ressens pas cette impression de déconnexion totale que m’offre l’expérience très intemporelle de la lecture traditionnelle.

Pour moi qui passe déjà mes journées devant un écran, avec des stimuli permanents, lire un roman papier est un véritable échappatoire, un moment d’apaisement, loin de tout élément technologique. L’encre est imprimée, les mots sont scellés, rien ne bouge, rien ne stimule ma vue sinon le texte que je suis en train de découvrir.

Au contraire, même si la liseuse s’en approche, elle reste moins apaisante – surtout si comme moi, vous avez acquis (sans le vouloir) une version contenant des publicités sur l’écran de démarrage*. On parcourt le système, on peut faire des recherches dans la boutique, on se laisse attirer par les suggestions qui nous sont proposées… Bref, à mon sens, les tentations du monde digital ne sont pas très loin, et c’est dommage quand on recherche au contraire une paix absolue !

*Les Kindle existent « avec offres spéciales », c’est-à-dire avec des affichages publicitaires, pour 10€ moins cher, ou « sans offres spéciales ». Je vous conseille de choisir la deuxième option !

Prix des livres numériques

Quand on pense qu’un livre numérique n’est qu’un fichier virtuel sans coût d’impression ni de distribution physique (et qui, en plus, dans le cas des titres Kindle, n’est pas entièrement de notre propriété**), on se rend vite compte que les prix auxquels sont vendus la plupart d’entre eux sont absolument hallucinants.

Je vois très régulièrement des titres proposés en version numérique à un prix plus élevé que la version poche, voire presque aussi cher que la version grand format. Ce n’est pas normal. Dans ces conditions, on comprend que la lecture numérique décolle difficilement en France !

Heureusement, les éditeurs proposent régulièrement des promotions très intéressantes sur certaines sélections de titres: cela permet de craquer plus facilement pour de nouvelles lectures, mais cela ne résout pas le problème des prix élevés quand un livre en particulier nous intéresse.

**Contre cela, il suffit de télécharger plutôt des formats .epub et de les convertir grâce au logiciel gratuit Calibre.

♡ Catalogue de titres disponibles

Si l’offre de titres disponibles en numérique est très vaste, elle est toutefois loin de couvrir la totalité des livres vendus en version papier pour le moment. Je n’ai pourtant pas des goûts extrêmement pointus ou spécifiques, mais il m’est déjà arrivé souvent de ne pas trouver une référence que j’étais pourtant prête à acheter. C’est particulièrement vrai pour les mangas, alors qu’une version numérique serait idéale pour ce type de lectures graphiques en noir et blanc (bonjour le gain d’espace dans la bibliothèque) !

♡ Durabilité

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la lecture numérique n’est pas si écologique, surtout à une époque où la majorité des livres sont imprimés sur du papier issu de forêts gérées durablement, et/ou en partie recyclé. Lire des livres d’occasion me semble a priori beaucoup plus durable.

Comme tout appareil électronique, certains des composants de la liseuse sont très polluants à fabriquer, et très difficiles, voire impossibles, à recycler ou revaloriser, alors que leur durée de vie est de quelques années. En comparaison, les livres sont tout à fait recyclables, même biodégradables, et peuvent de toute façon se conserver pendant des dizaines d’années, voire plus. On pourrait aussi citer la consommation d’électricité générée directement ou indirectement tout au long de la vie de la liseuse, et bien sûr l’utilité très limitée d’un fichier de livre numérique – alors qu’un seul livre physique peut être partagé ou donné des centaines de fois, ce qui rentabilise clairement sa production.

Je suis sûre toutefois que la technologie évoluera vers des composants moins polluants à l’avenir, et des batteries encore plus performantes, qui réduiront l’empreinte environnementale des liseuses. Au moins, acheter des livres en numérique peut potentiellement réduire l’impact du transport, de la distribution, des envois de livre par courrier etc…

***

BILAN

La lecture numérique sur ma Kindle est une découverte très intéressante. Je suis particulièrement satisfaite du confort et de l’aspect pratique de ce système, mais aussi de deux autres points forts qui me convainquent tout à fait: la possibilité de lire des classiques gratuitement, ce qui rend la culture accessible à un plus grand monde, et le rétro-éclairage.

Je ne m’imagine pourtant pas, pour toutes les raisons citées, en faire mon instrument de lecture unique. Je compte privilégier surtout son usage dans quelques situations particulières:

  • Pour lire des classiques gratuits ou peu chers,
  • Pour lire des romans plus anecdotiques, qui m’intriguent sans être une priorité, ou pour lesquels j’aurai craqué à l’occasion d’une offre promotionnelle,
  • Pour les moments où je manque d’espace dans ma bibliothèque (entre deux périodes de tri !),
  • Pour les périodes de déplacements et voyages.

Et vous, quel est votre avis sur la lecture numérique ?
Êtes vous adeptes convaincu(e)s, utilisateurs occasionnels, ou pro-papier absolus ?

EDIT: En plus d’un an, mon avis a beaucoup évolué ! RDV ici pour découvrir mon bilan.

84 commentaires

  1. Hello Victoria.

    I get to be the first one to respond (sorry it’s in English) I’m also a paper girl at heart but I’ve just started reading on my iPhone. I find myself get so distracted on the phone than I would on paperback. It’s been three months trying to finish one book!!!!

    Thanks for the article :)

  2. Grande amoureuse des livres, des librairies et même des bibliothèques, endroits dans lesquels j’adore flâner, c’est un moment échappatoire pour moi; j’envisage pas encore d’acheter une liseuse.
    Malgré, tout les aspects décrits, j’aime trop le rapport avec l’objet livres.
    En ce qui concerne le prix de certains livres, je trouve toujours une solutions: le trouvera d’occasion, à la bibliothèque, en prêt avec une amie, sinon il figure sur ma liste d’envie et à l’occasion de mon anniversaire ou Noël, soit je me l’offre ou je le demande en cadeaux! Le plaisir est en quelque sorte décupler, j’ai attendu et pour cet occasion je le reçoit. Mon entourage ( souvent mon mari), est sur de me faire plaisir.
    J’ai failli craquer, en consultant la sélection numérique de la bibliothèque, car impossible d’ouvrir un epub sur ma tablette, ni même de le convertir. Finalement j’ai vu que la bibliothèque en préte. Si vraiment je suis tentée, je passrai par la!

  3. Je partage totalement ton point de vue! Après presqu’un an passé à l’étranger et à avoir lu sur liseuse (pour toutes les raisons que tu as citées), je sature! Le manque de déconnexion me parle tellement; j’ai l’impression de toujours être au travail ^^’

    Merci pour l’article :)

  4. Je possède moi-même une liseuse. Elle avait été offerte à ma mère, grande liseuse, qui n’avait pas du tout accroché avec la lecture par ce format, et je l’ai donc récupérée.

    A vrai dire, je me sers très peu de cette liseuse car j’ai la chance de vivre dans une famille où l’on possède la plupart des classiques en version papiers, mais chaque fois que je ne trouve pas mon bonheur dans la bibliothèque familiale, je demande à internet. Je trouve que c’est vraiment un objet génial pour ça: ça a un coût au début, et ensuite on peut lire uniquement des livres gratuits! Après, tout dépend de nos goûts.
    Je m’en sers également pour les cours, parce que je veux avoir un sac le plus léger possible, et que cela me permet de ne pas avoir à acheter les livres qu’on étudie – qui sont très souvent des classiques, tombés dans le domaine publique.
    Mais en même temps, je ne sais pas si j’aurai craqué pour une liseuse si je n’en avais pas obtenu une comme ça ahah
    Je pense que la liseuse électronique est surtout un objet à mettre entre les mains de ceux qui n’aiment pas lire, afin de les aider à apprécier la lecture, et de rendre les classiques plus accessibles.

  5. Je voudrais rajouter une chose par rapport à l’aspect écologique de la liseuse vs celui d’un livre : certes, fabriquer une liseuse, comme tu le dis, implique d’utiliser des composants polluants pas toujours recyclables. Mais il ne faut pas oublier que l’industrie du papier est extrêmement nocive elle aussi. Même si le bois utilisé est issu de forêts gérées durablement, il ne faut pas occulter toute l’étape de transformation en papier, qui utilise énormément d’eau (il faut plus d’eau pour produire un sac en papier qu’en plastique!) et de produits chimiques pour blanchir le papier, le traiter en surface etc. La gestion de la ressource en bois n’entre pas seule en ligne de compte. Il faut aussi prendre en compte que le papier n’est pas recyclable à l’infini, au bout d’un certain nombre de cycles, les fibres de cellulose sont trop dégradées pour être réutilisées. Je pense donc que les livres papier ont donc un coût environnemental bien plus important qu’on ne l’imagine. D’où, comme tu le dis si bien, l’intérêt d’acheter d’occasion, et de prêter/emprunter/donner ses livres!

    • Bonjour Nina ! À ce sujet, je conseille à tout le monde l’analyse très neutre et complète du site ConsoGlobe, qui essaie de déterminer qui est le plus écologique entre la liseuse et le livre papier: http://www.consoglobe.com/livre-papier-vs-livre-numerique-lequel-est-le-plus-ecolo-cg
      Clairement, le livre en papier recyclé reste gagnant, mais ce n’est pas toujours le cas dans l’industrie, c’est pour ça qu’effectivement la lecture de livres de seconde main me semble l’une des meilleures solutions en termes de durabilité !

  6. Salut Victoria !

    Personnellement, j’avais dit « JAMAIS je n’aurai de liseuse électronique », puis je suis partie en Erasmus avec deux valises contenant une garde-robe minimaliste, un sac de couchage, des draps et une trousse de toilette, sans parler de mon sac d’ordi et de quelques affaires scolaires. Je n’avais pas la place pour emmener assez de bouquins.

    J’ai pris deux livres que j’ai ensuite donnés à ma maman pour qu’elle les ramène en Belgique, ou donnés, et emmené les deux premiers tomes de Game of thrones, bon rapport quantité/poids. Mais deux mois plus tard, en tant que vrai rat de bibliothèque, j’étais déprimée d’avoir arrêté de lire après ces quelques lectures (moi qui lis près d’une centaine de bouquins par an). J’étais à Grenade, où il n’y avait ni librairie ni bibliothèque proposant de l’offre en français (et presque pas d’anglais).

    Alors j’ai téléchargé les 7 tomes d’Harry Potter en epub et je les ai lus sur mon iTouch. Ce n’était pas très pratique, mais je lisais ! Noël approchant, j’en ai discuté avec mes parents, et ils m’ont proposé de m’offrir une Kobo en cadeau. Ma Kobo a changé ma vie. Je suis repartie pour le dernier mois de mon Erasmus avec ma liseuse remplie à ras bord et j’ai adoré.

    Alors, d’accord, oui, tout ce que tu dis est vrai, MAIS… :
    – la facilité de navigation n’est pas optimale : OUI mais personnellement, je ne navigue jamais beaucoup dessus, le WiFi est coupé en permanence, je charge des livres à partir de l’ordi et me contente de sélectionner un livre, de le lire, puis d’en choisir un autre

    – immatérialité : c’est pour moi presque plutôt un avantage, car vu la quantité de bouquins que je lis, je ne pourrais pas me permettre de tous les avoir chez moi, et surtout en voyage c’est extrêmement pratique. Même pour un week-end, je me retrouvais souvent à emporter 2-3 livres, et parfois à ne plus avoir de lecture, avec la liseuse ça n’arrive plus. J’ai toujours quelque chose à lire. Quand j’aime vraiment un livre, souvent, je l’achète en version papier, parce que ça me fait quand même plaisir de profiter du livre « objet ».

    – prix : on est bien d’accord sur ce point. Comme toi, je favorise les classiques tombés dans le domaine public, et puis j’en ai acheté pas mal, je profite d’offres… Beaucoup de livres, surtout en anglais, sont très bon marché sur le Kobo Store (2-3€). Parfois, ma tante m’en envoie par mail. Ca reste moins cher (sauf bibliothèque).

    – catalogue : il n’y a qu’un livre que je n’ai pas trouvé en version numérique jusqu’ici : Bad Science de Ben Goldacre, que j’ai finalement décidé de lire en version papier (c’est en cours).

    – durabilité : là par contre je ne connaissais pas tout ça, je trouve ça très intéressant et je garderai ça à l’esprit.

    – manque de déconnexion : personnellement pas du tout, peut-être parce que je désactive toujours le wifi et qu’il est rare que je sorte d’un livre en cours de lecture. C’est comme ouvrir un livre qui s’ouvrirait toujours à la bonne page, pour moi. Avec le rétroéclairage (mon copain me dit merci pour ça, je suis lève-tôt et lui lève-tard).

    Donc personnellement, comme vraie amoureuse des livres, je conseille la liseuse, même si le livre objet aura toujours une place très spéciale dans mon coeur.

    Merci en tout cas pour ce super article !

    Belle journée !

    Sophie

    • Merci Sophie, je comprends tout à fait tes arguments, ce sont effectivement ceux qui convainquent tous les grands adeptes ! Je ne les perçois pas tout à fait de la même manière comme tu l’as vu, mais je pense aussi que le fait, en tant que blogueuse, d’être CONSTAMMENT collée à mon écran d’ordinateurs ou de téléphone, avec mille notifications à gérer, me rend naturellement très frileuse à l’utilisation d’autres dispositifs électroniques. Enough is enough, je me sens infiniment plus apaisée avec un bon livre old school :)

      Je note juste que concernant l’immatérialité, tu parles plutôt toi du côté pratique, sur lequel je te rejoins tout à fait (c’est d’ailleurs le premier point positif que j’ai cité) alors que j’évoquais pour ma part quelque chose de beaucoup plus émotionnel, la relation à l’objet livre et tout ce qui lui est liée. J’adore la sensation d’impatience que j’ai lorsque j’attends un livre que j’ai commandé, ou quand je sais que je vais le chercher le lendemain à la librairie ou la bibliothèque – alors que sur ma Kindle, il me suffit de cliquer sur un bouton pour le télécharger. J’aime aussi pouvoir être entourée des livres que j’aime au quotidien, dans mon salon, ce qui n’est pas possible en numérique. Bref, c’est vraiment cet aspect d’attachement émotionnel qui me manque, et pas seulement la pure matérialisation physique !

      • Oui, je vois parfaitement ce que tu veux dire, et comme je le disais il m’arrive très souvent d’encore me plonger dans des livres « papier » aussi, parce que j’aime l’objet (et tout ce qui va avec) mais aussi pour « déconnecter ». Je passe aussi ma journée sur des écrans malheureusement (étudiante + traductrice), mais je ne conçois pas la liseuse comme un écran à proprement parler, c’est plutôt ça que je voulais dire, je ne sais pas si tu vois…

        De toute façon, les deux ont leurs avantages, c’est vrai que la sensation du papier est très agréable (d’ailleurs mon bouquin en cours est papier, et le suivant – le livre du mois – aussi). J’ai souvent un livre papier et un livre électronique en parallèle, le premier pour les transports et les moments « cocooning » et le deuxième pour les quelques pages lues le soir avant de dormir ou les heures le matin dans le noir :)

  7. Je suis, comme tu le sais, une grosse lectrice qui lit entre 8 et 10 livres par mois. J’ai une liseuse sur laquelle je lis la plupart des livres. C’est aussi par ce biais que je lis les services de presse. Quand on lit beaucoup, la liseuse me semble presque incontournable. Et puis j’ai aussi un abonnement à la bibliothèque et parfois j’achète le livre en format papier quand je le trouve joli ou juste pour me faire plaisir. C’est ainsi que je viens d’acheter le dernier Keigo Higashino, auteur découvert d’ailleurs grâce au Club Lecture ?

  8. Bonjour Victoria, très chouette sujet qui résume assez bien mon ressenti. J’ai toujours eu le nez plongé dans de longues lectures, les livres sont donc pour moi indispensables. Je garde un véritable amour pour les pages, le côté concret. Et je me sens bien quand je rentre d’une librairie avec une petite pile de mes futures lectures !
    Face à ce tempérament, c’est mon conjoint qui m’a offert il y a deux ans une liseuse dans l’espoir, je le sais, de voir un peu de place se dégager dans nos bibliothèques que je remplis non stop. :) (perdu)
    En revanche, j’ai été séduite par son côté pratique. Je ne perds pas mon amour pour les livres dont on tourne les pages, mais j’ai découvert ainsi que je pouvais voyager avec un grand choix de livres en poche sans prendre de place (parfait pour moi qui ne sait jamais à l’avance dans quelle ambiance j’ai envie de me plonger). Mais surtout, étant maman de très jeunes enfants, donc debout régulièrement la nuit, j’ai redécouvert le plaisir de lire en rendormant mes enfant, ou a coté de mon conjoint sans le réveiller. Petit plus, même si ça ne m’arrive que très rarement, ma liseuses est étanche donc utilisable… dans le bain!

  9. Je comprends tous tes points mais je crois que le rapport à la liseuse est vraiment différent selon le mode de vie :)

    Je suis une amoureuse de livres, mon grand père faisait de la reluire, j’adore l’odeur, flâner dans les librairies… mais voila depuis 8 ans que j’ai fini le lycée j’ai déménagé 16 fois et ma mère – qui garde certaines de mes affaires – 3 fois. Autant dire qu’il était impossible de bouger une bibliothèque dans ces conditions : la liseuse était mon moyen de garder mes livres tout en ayant sélectionné les livres physiques que je tenais absolument à garder (mes premiers Harry Potter de 1998 pour mes huit ans par exemple )!

    Je lis 2 à 3 livres par semaines minimum, je vis au Malawi. Ici impossible de trouver des bibliothèques, encore moins des livres en Français. Il était inenvisageable de transporter des kilos de livres et l’électricité fait bien souvent défaut du coup… la liseuse me sauve du gouffre non littéraire.

    C’est la clairement les avantages que je lui vois : légereté, accessibilité des livres et minimalisme. Cependant je rêve d’une vaste bibliothèque remplie de livres :)

    Merci pour tous ces chouettes articles Victoria :)

  10. ton analyse est identique à la mienne, Victoria! je possède une liseuse depuis mon voyage de noces en avril, en Thaïlande où j’ai adoré pouvoir lire partout avec la sensation de ne pas avoir de livres vu la légèreté!
    mais rien ne vaudra jamais le contact des doigts sur le papier ni l’amour de l’objet livre!!!!
    belle journée à toutes!

  11. Je possède également une liseuse mais je ne lis que des livres « légers » que je n’aurais pas acheté version papier. J’aime trop les livres moi aussi, les toucher, tourner les pages, ce ressenti me manquerait trop, et c’est vrai que le côté immatériel de la liseuse me dérange un peu. Du coup, les classiques je préfère les acheter. Mon rêve quand j’aurais enfin une maison est d’avoir une grande bibliothèque dans mon salon, pour l’instant tous mes livres sont entassés les uns sur les autres tellement je n’ai plus de place pour les ranger hahaha
    Petite question d’ailleurs, où trouves-tu les classiques à 1€? Et avec quel site télécharges-tu tes livres sinon?

    • Coucou Pauline ! Je les trouve tout simplement sur ma boutique Kindle, directement sur la liseuse. Normalement c’est plutôt gratuit, mais parfois, quand il y a un petit bonus ou un petit quelque chose de particulier dans le fichier ou l’édition, par exemple une couverture illustrée ou quelque chose du genre, c’est autour de 0,99€. Et sinon il y a aussi pas mal de sites qui répertorient des livres libres de droit, par exemple http://www.ebooksgratuits.com/ ou le projet Gutenberg http://www.gutenberg.org/ :)

  12. Merci beaucoup pour cet avis complet !

    Je m’interroge toujours sur mon envie ou pas de me procurer une liseuse… Du côté des points positifs que tu as présentés, l’accessibilité aux grands classiques de la littérature est vraiment quelque chose de très très tentant pour moi. Même chose concernant le rétro-éclairage. Toutefois, je ne me sens pas encore prête à franchir le pas, à cause du côté « déconnexion » qu’offre le plaisir de lire un livre papier. Il existe aussi de nombreuses possibilités de faire durer un livre. Je partage avec toi le fait que j’adore conserver un livre coup de coeur. Pour le reste, les échanges entre copines, les petites brocantes ou les étagères à livres dans nos villes sont parfaits !

    J’habite moi aussi à l’étranger, et même si j’ai déniché une superbe petite librairie qui peut commander certains ouvrages en français ou en anglais,à des prix super intéressants, le plaisir d’entrer dans une librairie sans but précis, et d’en ressortir avec des livres qui m’ont fait de l’oeil juste par leur couverture ou leur titre me manque… mais ce n’est malheureusement pas la liseuse qui me permettra de retrouver ce sentiment ! ;D

    Merci en tous cas !

    Bonne journée

    Marion

    • Oh oui, qu’est-ce que ça me manque à moi aussi ! Et effectivement ce n’est pas la boutique Kindle qui compense cette sensation hehe !

  13. Je te rejoins a 200% dans ton analyse, j’utilise De temps en temps Mon ebook pour lire des pavés ou des grands formats. C’est une vieille version donc la batterie tient peu.. et j’avoue que le côté pratique m’a vraiment séduit! Mais je suis comme toi, bien trop attachée aux papiers pour n’utiliser qu’elle! Alors j’alterne ! Et j’adore prêter mes livres ce qui est impossible sur une liseuse. Quand au prix des ebook, j’en avais discuté avec mon équipe lors d’un stage dans une maison d’édition française. Apparemment le papier et l’encre c’est ce qui coûtent le moins cher dans la production d’un livre. J’étais moi-même très étonnée mais le calcul d’un livre en réalité vient d’autres choses ! En tout cas battons nous pour que le papier persiste tour de meme :)

    • Coucou Florine ! Je veux bien croire que l’impression ne soit pas très coûteuse, mais je ne peux pas concevoir qu’il soit plus cher de proposer un simple fichier de texte noir et blanc par internet que de distribuer des livres dans tout le pays, avec le coût de transport et toute la logistique que ça suppose ! Preuve en est qu’outre Atlantique les ebooks sont beaucoup moins chers…

      • Bonjour,
        Je me permets de réagir, travaillant dans l’édition. Et de peut-être vous apporter un éclairage nouveau.
        Le prix d’un livre comprend tellement plus que le papier et l’impression ! L’auteur, l’éditeur, le maquettiste, le marketing, les frais de fonctionnement de la maison d’édition, la diffusion, le revendeur. Ce qu’on appelle diffusion/distribution n’est pas que le flux de marchandise, mais aussi le flux de données, de facturation, etc.
        Par ailleurs, un bon éditeur ne fait pas que vendre un simple fichier. Un simple fichier numérique, c’est quelqu’un qui l’écrit, quelqu’un qui le choisit, quelqu’un qui le met en page, quelqu’un qui le corrige puis quelqu’un qui le met en forme aux milliers de formats numériques existants (pour apple, pour kindle, pour kobo, etc.)
        Et évidemment vendre un livre par des flux numériques, ne dispense pas de payer la commission du revendeur, d’en faire la publicité pour que le public connaisse cet ouvrage, etc.
        Concernant la différence entre la France et Outre-Atlantique ça pourrait faire l’objet d’un cours complet que je vous évite ce coup-ci ;) mais en gros le marché ultra-concurrentiel sans encadrement légal (pas de loi sur le prix unique du livre là-bas) explique les prix bas qui ne sont pas forcément une bonne nouvelle…
        Et il y aurait tout un tas de choses à dire aussi sur le format propriétaire d’Amazon… qui empêche la libre circulation des livres…
        En tout cas, je ne voudrais pas que ce commentaire ne soit vu comme négatif. J’aime beaucoup te lire, Victoria lire de bonnes chroniques de livres sur Internet, bien écrites et pertinentes, etc. J’aime aussi beaucoup avoir lu ce jour cet article intelligent sur la liseuse électronique.
        Bonne journée,
        Mathilde
        Bonne journée,
        Mathilde

      • Au contraire Mathilde, un grand merci pour cet éclairage précieux, qui nous permet d’y voir plus clair ! Il est important de préciser que les fichiers numériques demandent aussi un travail (j’ai moi-même fait une spécialité de design éditorial donc je peux tout à fait confirmer tes dires).

        Malgré tout, je n’arrive pas à m’expliquer qu’un ebook en arrive à être plus cher qu’un livre version poche… Cela reste totalement mystérieux et illogique à mes yeux, et psychologiquement c’est dur pour le consommateur, je trouve !

      • Ah zut, je n’avais pas vu ta réponse ! Concernant le livre de poche, en fait c’est assez simple aussi. En fait, normalement, la publication en livre de poche n’arrive que dans un deuxième temps dans la vie d’un livre, une fois que les investissements premiers sont un peu absorbés. Souvent au moins un an après la parution initiale en grand format. Les droits du livre sont alors cédés à un éditeur de livres de poche, livres qui sont plutôt considérés comme des « produits dérivés », comme un illustrateur de livres illustrés pourrait vendre ses droits pour l’utilisation d’un personnage pour un mug ou un dessin animé. L’éditeur initial et l’auteur ne touche plus alors qu’une commission sur la vente des livres de poche.
        Et donc l’éditeur de livre de poche n’a pas fait les dépenses initiales + il est plutôt assuré du succès du livre (en général on ne passe en poche que les ouvrages qui ont déjà bien marché en grand format).
        Pour en revenir à nos moutons, le livre numérique, le truc c’est que maintenant les lecteurs veulent – et à juste titre – une édition numérique en même temps que la sortie initiale. Ce qui ne permet donc pas tout de suite un prix bas.
        Il y a probablement un autre problème – mais là ce sont des suppositions de ma part, je ne connais pas suffisamment en détail la question – qui doit être qu’une fois que les droits avaient été vendus en poche à un éditeur tiers, l’éditeur initial ne doit pas oser faire une sorte de concurrence déloyale à son partenaire en proposant un fichier numérique moins cher que la version poche…
        J’espère avoir apporté des réponses un peu claires.
        Et évidement, comme toujours, il est aussi possible que des éditeurs aient de mauvaises gammes de prix, etc. avec lesquelles on n’est pas d’accord, etc.
        Bonne journée !

      • Un grand grand merci Mathilde, je comprends mieux la situation désormais ! C’est effectivement à l’étape de la parution du livre de poche que le prix d’un ebook devient gênant, en restant (généralement) plus cher. Peut-être qu’il y a en effet des accords tacites entre les éditeurs pour ne pas faire de concurrence déloyale, ou pour d’autres raisons. En tous cas j’espère que le système évoluera légèrement dans les temps à venir – avoir le livre numérique ne serait-ce qu’au même prix que le livre de poche serait idéal. Encore merci !

  14. Je ne pensais pas un jout acheter une liseuse… et puis une amie s en ai pris une et je me suis laissée tenter suite à son excellent retour d expérience ! Depuis je dois avouer que cela m’a redonné gout à la lecture. Je lis beaucoup plus, je l’emmene partout avec moi et je lis des que j’ai 5 minutes. Pour la déconnexion, au contraire, elle m’aide à ne pas aller tuer le temps bêtement sur mon téléphone. Sur la kobo, il n’y a aucune pub. Au niveau du prix, j ai choisi le modele le plus simple pour éviter de m’éclater les yeux comme sur les écrans. Bref je suis conquise!!!

  15. J’étais aussi intéressée par la liseuse électronique principalement pour les raisons que tu as citées, mais je me demandais si par exemple notre liseuse tombe en panne, perd t-on tous les livres enregistrés sur la tablette ? Perd-t-on les achats que l’on a éffectués ?
    La question environnementale m’a par ailleurs beaucoup intéressé, et j’ai trouvé cet article sur ConsoGlobe : http://www.consoglobe.com/duel-papier-vs-numerique-cg?plusloin=true , qui affirme notamment qu’il faudrait lire 20 livres minimum par an sur la tablette pour avoir un impact écologique similaire à celui des livres papiers.

    C’est donc ces 2 arguments qui pour le moment ne me donne pas envie de tester la liseuse.

    • Coucou Mathilde ! Les achats qu’on effectue via la liseuse sont enregistrés dans notre compte, donc on ne les perd pas même en cas de panne ou de perte. Je ne sais pas en revanche ce qu’il en est quand on a téléchargé un fichier gratuitement et qu’on l’a envoyé sur la liseuse indépendamment, mais dans ce cas au pire il suffit de le télécharger à nouveau.

  16. Coucou,
    Personnellement je suis totalement convaincue par la liseuse depuis des années (et je viens de casser la mienne en vacances… :-(). Pour les aspects pratiques surtout. Je l’ai toujours dans mon sac, ce qui n’est pas envisageable avec un bouquin trop lourd. Je peux lire partout, y compris au lit quand mon compagnon dort. Je suis tellement convaincue que quand je reçois un livre papier et qu’il est disponible en epub, je le télécharge pour pouvoir le mettre sur ma liseuse et le lire plus facilement (sans culpabilité puisqu’il m’a été offert et acheté !).
    Belle journée !

  17. Merci Victoria pour ce retour. Je me retrouve en grande partie dans ce que tu écris.

    J’étais moi-même assez réticente à l’idée d’abandonner mes livres papier, mais comme j’en achetais environ 1 par semaine et que ma bibliothèque débordait, mon copain m’a un jour offert une Kindle. Depuis, je suis une lectrice « hybride » ! Je lis autant sur la Kindle que sur papier, pour plusieurs raisons.

    pro liseuse:
    Je l’utilise surtout en vacances et dans les transports publics: ça me permet de continuer à lire d’une seule main même quand il n’y a pas de places assises :o)
    Ca me sauve également quand je termine un livre plus vite que prévu, il ne me faut que quelques secondes pour en télécharger un nouveau. Elle est toujours dans mon sac, comme ça je ne me retrouve jamais sans un livre…

    pro livres:
    Quand j’apprécie vraiment une lecture, je ne conçois pas de l’avoir sous forme dématérialisée, surtout qu’il m’arrive souvent de prêter mes livres à ma mère et que ce n’est pas pratique de lui laisser la Kindle (qu’elle n’aime de toutes façons pas).
    Je ressens aussi ce manque de déconnexion même si je laisse presque toujours ma liseuse en mode avion et ça ne remplacera jamais les sensations d’un vrai livre !

    Au final, il faudrait presque que l’on puisse avoir les deux versions d’un même livre (sans devoir le payer en double) pour pouvoir profiter de vrais instants de lecture « cocooning » à la maison avec le livre papier et l’emporter partout dans sa version dématérialisée pour ne pas devoir s’interrompre trop longtemps dans l’histoire :o)

    • Je suis TELLEMENT d’accord avec toi Vic ! C’est exactement ce que je me suis dit après quelques semaines d’utilisation: il faudrait que le téléchargement de l’ebook correspondant soit inclus dans l’achat de chaque livre. Ce serait génial, on pourrait lire sur papier à la maison, et poursuivre sa lecture sur liseuse quand on est en déplacement !

  18. Bonjour Victoria !

    Je partage ton avis sur la liseuse, je m’en suis fait offerte une il y aaaa trois ans maintenant (du coup j’ai les boutons sur le côté pour tourner les pages ! haha) parce que j’étais à l’étranger. En tant que grande lectrice perdre l’accès à sa librairie favorite, aux livres en français, à une sélection pointue et aux prix poches c’était dur. Du coup la liseuse semblait toute adaptée, mais elle n’a pas du tout pu combler ce manque.

    Je l’ai utilisée pour re-relire tous les Harry Potter en VO – hyper pratique pour débuter puisqu’il ya un dictionnaire anglais intégré – et d’autres saga. Dans ce contexte de lecture fleuve et linéaire c’était parfait. Par contre dès que c’est un texte plus beau, ou plus compliqué (si je lis un essai pour mon mémoire par exemple) je trouve qu’elle est très peu pratique : je n’arrive pas à me repérer dans le texte, c’est compliqué et fastidieux de revenir en arrière pour relire un passage précis.

    Au final je m’en sers peu depuis deux ans. J’ai aussi récupéré des classiques qui m’intéressais, mais j’ai l’impression que le fait de ne pas pouvoir retourner facilement en relire des passages m’empêche de bien les comprendre, de les approcher à différents moments, de me les approprier et de m’en souvenir. Donc la liseuse c’est cool, c’est pratique, mais dans mon cas c’est pas pour tous type de lecture =)

    • Je comprends tout à fait ce que tu veux dire au niveau du manque de fluidité dans la navigation du texte: je trouve aussi bien plus pratique d’étudier un texte plus complexe sur papier.

  19. Petit argument supplémentaire en faveur de la liseuse: quand on lit un livre dans une autre langue, c’est très pratique de pouvoir avoir la traduction d’un mot immédiatement.

    • Je n’avais pas pensé à cet argument parce que je n’ai pas encore utilisé la fonction dictionnaire, mais tu as eu raison de le souligner: c’est sacrément chouette quand on débute la lecture en VO dans une autre langue, ou quand on bute sur un mot difficile !

  20. J’ai trouvé ton article très intéressant.
    Personnellement, j’éprouve un peu de regret quand j’emprunte des livres à la bibliothèque car j’aimerais avoir la possibilité financière de pouvoir m’offrir tous les livres dont j’ai envie pour avoir une large et belle bibliothèque chez moi. Alors l’acquisition d’une liseuse m’est encore impensable. Je pense que l’argument qui aurait pu me faire acheter une liseuse aurait été de pouvoir acheter des oeuvres à bas prix, ce qui n’est pas encore le cas.
    Et puis je suis tout à fait d’accord avec ton impression de manque de déconnexion. J’ai déjà l’impression de passer une grande partie de mon temps sur le PC et le téléphone alors si en plus je dois me réduire à lire des livres sur une liseuse…

    Nisrin.

  21. La liseuse, un grand débat!
    Je suis une grande fan, et ça ne m’empêche pas de lire des « vrais » livres.

    Un avantage que je rajouterais (car tout a été dit :) ), est de pouvoir cliquer sur un mot et avoir sa traduction instantanément, quand on lit dans une langue étrangère, sans avoir besoin de sortir de sa « bulle ».
    Personnellement, je ne prenais pas la peine de chercher tous les mots que je ne connaissais pas. Grace à ça, on peut vraiment élargir son vocabulaire, c’est vraiment pratique.

    • J’avais oublié d’évoquer cette fonction dans mon article en effet, mais c’est clairement un super outil ! Merci du rappel !

  22. Je suis complètement d’accord avec Vic, l’idéal ce serait d’avoir 2 versions, l’une papier l’autre électronique, sans payer le double :)
    J’essaie d’alterner pour varier un peu les plaisirs, mais au final je me retrouve beaucoup à choisir la liseuse, pas par préférence mais comme je vis à l’étranger il m’est difficile d’acheter (et surtout, surtout, de vendre…) un livre en français. Et puis comme j’ai déménagé 4 fois dans les 3 dernières années c’est assez pratique. Toutefois, ton article m’a fait réaliser que les livres papier, ça me manque, donc j’ai commandé The Perks of Being a Wallflower à l’instant, j’ai vu une fille le lire ce matin dans le train et ça me faisait trop envie, en papier.

    Merci pour tes articles Victoria :)

  23. J’ai eu la Kindle Voyage à mon anniversaire, et j’en suis très satisfaite. Avant ça, je me servais de ma tablette pour lire, mais c’est sûr que le confort n’était pas optimal.
    Dans tous les cas, comme toi, ce n’est pas mon outil de lecture principal, et je continue le plus souvent à lire des livres papier. Parce que j’aime beaucoup le fait d’acheter un livre en allant dans une librairie, notamment, c’est un petit plaisir.
    Par contre, je me sens totalement déconnectée, quand je lis sur ma liseuse. Je ne vais jamais voir les suggestions, je me contente de rester sur mon livre en cours, puis de l’éteindre ou de passer au livre suivant, que j’ai déjà dans ma bibliothèque.

    • En fait, quand je parle de déconnexion, je veux dire que même le simple fait d’être sur un écran (même si je ne vais pas voir les suggestions ni la boutique), de devoir cliquer ou toucher l’écran, d’avoir un menu en haut, etc… m’empêche de me sentir complètement coupée. On m’a partagé un article hier soir qui a d’ailleurs confirmé ce que je ressentais: apparemment, le cerveau est toujours davantage stimulé sur un écran électronique que sur papier !

  24. Coucou ! Ton article tombe vraiment à pic car en grande lectrice que je suis je me posais vraiment la question sur l’achat d’une liseuse. C’est marrant car les points que tu as relevé et que tu as considéré comme « négatifs » sont vraiment les points sur lesquels je bloquais et qui font que depuis tout ce temps je n’ai pas encore réussi à me convaincre que c’était une bonne idée d’investissement.
    Ca confirme pour moi ce que je redoutais, et du coup, je ne me sens vraiment pas prête de passer à l’achat. Je trouve effectivement que les e-books sont chers (je parle des nouveautés etc) comparé au prix d’un livre en format normal, je serais bien trop frustrée de ne le posséder qu’en dématérialisé à ce prix là, c’est juste inconcevable en fait pour moi lol
    Merci pour cet éclairage sincère et plein d’arguments.
    Bisous

    • Voilà, je comprends, pour moi c’est inconcevable aussi de payer 8 ou 9€ un roman dématérialisé alors que la version poche peut me coûter 6 ou 7€, voire moins en occasion !

  25. Ah non non non!
    Merci pour ton article.. À vrai dire j’hesitais mais alors non. Je ne peux pas. J’aime trop la pile de bouquins à côté de mon lit et l’étagère bien remplie de mon salon…!
    Pour les livres classiques, seul avantage. Mais je les trouve en brocante ou emaus à des prix dérisoires …
    Vive le papier ;)

  26. Hello Victoria !
    Ton article est très intéressant ! Pour ma part, je n’ai pas cédé à la liseuse malgré des avantages non négligeables. J’ai ainsi préféré partir 1 mois en Asie sans livre plutôt que d’investir, et même si j’en ai souffert par moment, je ne regrette pas. Je ne suis vraiment pas matérialiste… hormis quand on parle des livres. J’aime les toucher, les abîmer (je fais partie de la team »Plus un livre a vécu mieux c’est », je les écorne et j’écris dedans !), et j’ai du mal à les prêter. Je suis possessive quoi !
    Et puis j’aime le poids du papier, le bruit des pages qu’on tourne, le sable qui s’infiltre dans les livres d’été et le réconfort que cela apporte les après-midi d’hiver.
    Et entre nous, pour avoir mis les deux pieds dans le milieu de l’édition, je doute que ça change de si tôt, même en jeunesse ! ;)

  27. Bonjour !

    Je suis pour ma part amoureuse de ma liseuse. J’en arrive à laisser traîner les vrais livres quand on m’en offre car j’ai la flemme de les « soulever ». Il faut dire aussi que je lis souvent le soir ou la nuit donc couchée. Mon mari peut grâce à ma liseuse dormir tranquille sans pollution lumineuse. Et puis je glisse la liseuse dans mon sac pour rester sereine dans tous types de situation : les retards de train, ou l’attente chez les médecins… Je n’ai jamais aucune pub et je la mets en mode avion donc pas de tentation d’achat. Gros avantage aussi pour moi : je lis en anglais et ce n’est pas forcément facile de trouver des vrais livres en anglais. Je devais les importer et ça m’embêtait. Et puis sur la liseuse j’ai la traduction dès qu’un mot est inconnu ! (Luxe ultime : la liseuse fait une liste de ces mots inconnus pour pouvoir les relire si on le souhaite)
    Bref je trouve les livres beaux mais j’ai déjà une belle bibliothèque et un petit appartement donc maintenant j’arrête d’en acheter sauf pour des livres de cuisine, de collection, d’art ou des BDs.
    Bonne soirée !

  28. Salut Victoria !
    En ce qui concerne le don de livre à des amis ou autres, je ne sais pas si c’est faisable avec la Kindle mais mon cousin m’a donné toute une bibliothèque de livres sur mon ordinateur que je peut lire (et que je lis) sur ma liseuse !
    Mais j’ai une Kobo, je ne sais pas si c’est possible avec les différentes marques ..
    Cependant je suis bien d’accord avec toi, rien ne vaut le plaisir d’un livre matériel ! :)

  29. J’ai acquis une liseuse, cet été et tout comme toi, même points négatifs.
    Je suis bien moins excitée quand j’ai acheté un nouveau ebook que lorsque je tiens un vrai livre entre les mains!
    Et puis, pas tous les livres que je veux lire sont en ebooks =/.
    Malgré ça, c’est tout de même un de mes meilleurs achats car je n’ai plus de place pour ranger mes livres papiers. ^^’

  30. Je lis ce débat et toutes ces argumentations. Le ressenti que j’en ai, c’est que l’être humain a souvent de la peine à adopter un autre concept et surtout à en abandonner un. Sorte de fidélité obsessionnelle … Alors si l’on peut trouver des arguments pour défendre ses anciennes amours, on va y aller dans la réflexion, dans l’argumentation jusqu’à toucher au ridicule voire l’absurde . Exemple : ne pas visualiser le marque page pour savoir où on en est de l’avancement !!! Il suffit juste de changer de mode de repères et de s’adapter à lire le pourcentage de lecture indiqué au bas de chaque page . Aucun argument ne remplace par ailleurs la commodité du petit volume, du petit poids de la liseuse . Quand on voyage et qu’on n’utilise jamais la soute de l’avion , on a vite fait le choix entre la liseuse et 10 gros pavés qu’aucun sac en cabine ne pourra jamais contenir. Un avantage non cité dans les arguments pour et la commodité de charger un livre où son se trouve dans le monde. Pour cela, il faut disposer la 4g ( il faut payer un peu plus cher!!! mais l’humanité à fini par trouver que l’argent était un raccourci assez rapide vers le bonheur, alors pourquoi ne pas s’en servir ? ) . Cette parenthèse pour contre argumenter la place de l’argent dans le débat. Toutefois la gratuité d’un essai me plaît beaucoup: j’adore les librairies que je trouve de plus en plus séduisantes . Alors j’y passe tellement de temps qu’elles deviennent presque les seuls commerces que je fréquente, ou les seuls que je fréquente par plaisir. Alors je feuillette les livres récents( version papier ) j’en télécharge des extraits que je lis gratuitement ( car je les ai jusque maintenant toujours trouvés ) et si la lecture ma plu, je les achète …

  31. J’ai une Kobo touch depuis 6 ans maintenant et j’en suis très satisfaite !
    Mais je me retrouve dans tes arguments négatifs: LE prix me fait souvent halluciner pour un livre numérique (merci toutefois à Bragelonne qui fait les semaines avec 1000 livres à 0,99€!).
    J’avais commencé à utiliser ma liseuse dans les transports parisiens et depuis je ne La lâché plus, elle est toujours dans mon sac à main !
    Par contre, je peux acheter le livre papier puis chercher la version numérique (j’aime avoir le livre papier si l’histoire m’a plu!)

    • Je comprends tout à fait: parfois je voudrais aussi avoir les deux versions, pour lire sur le support qui m’arrange selon le moment et l’endroit où je suis !

  32. Je suis une fan absolue de ma liseuse. Depuis que j’ai quitté le domicile familial pour mes études, j’ai du déménager autour de 12 fois, au quatre coins de la France et j’ai même fait un passage en Amérique Latine. Au début les cartons de livres suivaient, et puis j’ai fini par les abandonner, et finalement arrêter de lire justement parce que les bouquins m’encombraient (et je n’avais pas la possibilité d’aller à la bibliothèque à cette époque).

    J’ai reçu une kobo à Noël il y a quelques années et ça a littéralement changé ma vie. Je la trimballe partout avec moi alors que je n’ose jamais balader un livre de peur de l’abimer. Et comme je suis souvent hors de chez moi le weekend ou en déplacement professionnel dans la semaine, c’est vraiment un gros avantage pour moi. Elle m’a lâché cette année et j’ai immédiatement réinvesti dans une kindle que j’aime encore plus^^. Par contre je lis en anglais depuis peu et je trouve qu’elle a beaucoup de ralentissements lorsque je traduis plusieurs mots à la suite. au point que je dois parfois la redémarrer. Je me demandais si ça arrive à d’autres propriétaires de kindle ?

    J’ai donc fait comme Nat, je réserve le papier aux livres photos et voyages ^^

  33. Alors que dans toute ma famille, je suis la seule à ne pas avoir de liseuse (et pourtant celle qui serait la plus encline à craquer sur ce genre d’objet), je fais encore de la résistance !
    Le côté pratique en voyage est globalement celui qui me fera en acheter une bientôt je pense, je ne porte que des petits sacs en bandoulière et ça m’agace de devoir prendre un tote bag en plus juste pour y mettre un livre ! Et le côté « je peux lire à une main » pour moi qui ne supporte pas m’asseoir dans les transports et qui ai donc toujours une main occupée pour me tenir (c’est un toc insupportable), c’est plutôt pratique.
    Et, depuis que je au Québec, j’ai pris l’habitude de me fournir en bouquins d’occasion parce que soit je ne sais pas bien chercher, soit je ne sais pas ce qui se passe avec les livres ici, mais j’ai vraiment du mal à trouver les livres que je veux en librairie. Donc j’ai totalement revu mon approche des livres, j’achète ce que je trouve, plutôt que d’aller chercher quelque chose en particulier. Peut-être que ce truc de « je veux vraiment lire quelque chose » fera pencher la balance du côté de l’achat de la liseuse !
    Pour le reste, je suis tellement d’accord avec tes arguments. Quand je rentre chez mes parents et que je vois encore l’intégralité de mes bouquins de la Comtesse de Ségur, complètement abîmés parce que lus tous au moins trente fois, je suis heureuse de les retrouver, et c’est vraiment ce qui me manquerait le plus.
    Merci pour cet article en tous cas, j’étais bien curieuse de connaître ton avis sur la question !

  34. Coucou Victoria !
    Globalement, je partage ton avis. En ce qui me concerne, j’ai une liseuse que j’utilise de temps en temps depuis quelques années, et que je réserve, en partie comme toi, pour la lecture des classiques (quel bonheur d’avoir accès librement à toutes ces oeuvres incontournables !) ou en voyage (encore que…), car comme toi, je trouve le prix des livres numériques exorbitant (d’autant plus qu’ayant travaillé dans l’édition, je connais les dessous de la chose), c’est pourquoi je me refuse à acheter des livres numériques, pour l’instant du moins.
    Par contre, en te lisant, je suis assez étonnée par ce que tu dis du rétro-éclairage : quand j’ai choisi ma liseuse, j’ai opté pour un modèle sans rétro-éclairage, car j’avais peur que cette option rende la lecture aussi désagréable que sur une tablette ou un ordinateur (et aussi parce que c’était plus avantageux financièrement) (j’ai un des premiers modèles de cybook), or tu considère que le rétro-éclairage est l’un des avantages de cet outil ; du coup, je me demande : est-ce vraiment si confortable que ça ? Comparé à un écran classique ?

    • Merci pour ton avis Laëtitia ! Eh bien oui, je trouve que c’est plus confortable que la luminosité d’un écran classique ! Je pense que l’effet lumineux est un peu différent, je le perçois plus « doux », surtout que je ne le mets jamais à fond les ballons. Et puis surtout, les écrans classiques émettent de la lumière bleue, dont on sait aujourd’hui qu’elle fatigue beaucoup la vue et provoque des troubles de sommeil, or ce n’est pas le cas ici – ce sont des rayons lumineux classiques. Toutefois je pense qu’il ne faut pas non plus en abuser, et éviter les contrastes trop puissants, bien sûr !

  35. Salut Victoria ! un super article sur la kobo !
    Voilà une information pour tes lectrices qui ont une kobo, et qui habiterait sur Paris. Les bibliothèques de Paris prêtent des liseuses .epub, et on peut emprunter des livres numériques en restant bien au chaud de chez soi :)
    Ils sont disponibles 3 semaines sur notre liseuse en .epub. J’en ai déjà téléchargés plusieurs, c’est très sympa !
    Il « suffit » d’être inscrit à la bibliothèque de Paris, c’est à dire de passer une fois par an dans une des dizaines de bibliothèques avec sa carte d’identité, et même pas besoin d’avoir une adresse à Paris, il suffit de signer une attestation sur l’honneur :)

    https://bibliotheque-numerique.paris.fr/

    Dans tous les cas, je te comprends quand tu dis que tu veux te déconnecter. Moi même travaillant sur ordinateur, je trouve que c’est reposant de lire sur un objet non électronique. J’ai donc autant de livres papiers (cuisine, bandes dessinées) que de livres numériques (romans, nouvelles)

  36. Coucou Victoria,
    C’est un article très intéressant, puisqu’il y a une semaine j’ai craqué et j’ai investi dans une liseuse et ce, pour plusieurs raisons.
    Je pars vivre à l’étranger pour une durée indéterminée et il était impensable pour moi de ne plus lire et acheter des livres français va devenir plutôt compliqué.
    Je suis d’accord sur le fait que ça n’a pas la même saveur que de lire des livres au format papier. Toutefois, je trouve que c’est une véritable révolution pour les « nomades ».
    Belle soirée,
    Jessica

    • Coucou Jessica ! Je comprends, quand on part dans un nouveau pays c’est compliqué de toute façon d’amener plein de livres avec soi ! Après, sur place, pour les livres papier, même s’il n’y a pas de librairie francophone, on peut souvent compter sur Amazon, qui livre dans pas mal d’endroits :) c’est un peu le site sauveur des expatriés !

  37. Je pense que je ne pourrai pas me passer des livres en version papier, je sais pas, il y a quelque chose de spécial dans un livre qui me donne envie chaque soir de me glisser dans mon lit et de le lire, je ne pense pas avoir cette même envie avec une liseuse .

  38. Hello Victoria, c’est chouette d’avoir ton avis, merci! J’aime énormément le livre en tant qu’objet mais je dois dire que partir en voyage avec 10kg de livres n’est vraiment pas pratique… après je pense que je me mettrai à la liseuse le jour où la version électronique sera vendue avec la version papier (comme les cd et le mp3 en somme !) et comme ça je pourrai transporter le livre que je suis en train de lire sur ma liseuse !
    Très bonne soirée à toi
    Julia

  39. Hello Victoria, merci pour ton article, c’est toujours intéressant d’avoir l’avis d’autres boulimiques de lecture sur ce sujet!
    Personnellement je dois avouer que je me suis remise à lire grâce à ma liseuse Kindle que j’ai depuis plusieurs années maintenant et que je remplis régulièrement de nouveaux bouqins! J’ai retrouvé pas mal des points négatifs que tu évoques mais pour moi, certains pourraient déjà être supprimés par le choix de la liseuse : j’ai par exemple une version 2011 du Kindle, avec l’écran non tactile, et pas de possibilité d’acheter des livres directement depuis la liseuse. Et j’avoue que je prie pour qu’elle reste encore en vie longtemps car elle me permet ainsi de l’agripper à pleines mains et dans tous les sens, comme un bouqin, sans me soucier de passer sans faire exprès au chapitre d’après! Et pas de distractions non plus puisque mon écran d’accueil est…la liste des livres, en noir et blanc et sans images ;)
    Bref, pour ceux qui hésitent, je vous conseille de partir à la recherche d’une Kindle d’occasion, vieille génération, qui permet d’éviter pas mal de soucis que tu évoques !
    Très bonne journée ! ;)

  40. Bonjour!
    Je découvre ce blog et je suis déjà tres tres fan!!tes recettes,le club de lecture,la mode,et les articles comme celui ci me plaisent énormément!!je suis une dévoreuse de livres en tout genre,et cela fait presque un an que je lis aussi en numérique mais sur ma tablette via l’appli Kobo et kindle,effectivement tous les classiques gratuits sont un vrai bonheur, il m’arrive aussi de commencer un livre en numérique et de l’acheter après quelques chapitres en format papier…bref pour rien au monde je ne bouderais le livre mais notre époque à ses avantages et praticitées!!merci encore pour ton blog et ton Instagram qui me font du bien!

  41. Bonjour Victoria, et merci pour cet article dans lequel je me reconnais en tous points !
    En grande adepte de livres, pour me plonger dedans bien évidemment mais aussi pour le côté matériel : quoi de plus beau qu’une bibliothèque bien fournit chez soi ? Et le plaisir de pouvoir prêter un lire que l’on a dévoré, etc… Mais j’ai franchi le pas de la liseuse cet été, avant de partir 3 semaines en vacances, en grande partie toute seule, avec de longs trajets de train et l’objectif de n’emmener qu’un petit sac à dos. La liseuse était indispensable et j’ai pu grâce à elle dévorer 5 gros pavés ! Depuis, je suis bien contente de l’avoir pour mes trajets quotidiens en métro, elle allège considérablement mon sac.

    Un argument supplémentaire en faveur de la liseuse pour les parisien.nes : les bibliothèques de la ville de Paris proposent depuis un an un service de bibliothèque numérique. Du coup il y a un catalogue vraiment très fourni de livres à emprunter, lisibles pendant 3 semaines. Et ils proposent des sélections thématiques toujours très chouettes :)

  42. je lis sur tablette depuis 5 ans, ayant des problèmes de vue je n’arrivais plus à lire sur papier.
    Autre avantage pour moi et mes amies qui ont des problèmes articulaires, épaules, poignets, doigts et qui ont des difficultés à tenir les livres et à tourner les pages.
    J’ajoute que j’achète toujours autant de livres papiers (ma vue s’est améliorée), mais pas les mêmes, livres de sociologie, anthropologie, éthologie, arts…etc.
    Et il existe un site de chargement gratuit, pas seulement classique puisque j’y avais chargé et lu le goncourt de cette année. site légale parait il.

  43. Tout à fait d’accord, mais je rajouterais un point qui à mon sens et très positif chez le Kindle: il est parfait quand on vit a l’étranger et que l’on veut lire des livres français, ou venant d’un autre pays étranger. Je vis en Amérique Centrale, dans un pays avec très peu de librairies et le Kindle a été une révolution pour moi car il me permet d’accéder a beaucoup de livres en un seul clic. En plus, la version que j’ai te permet d’avoir la 3G partout dans le monde, du coup il est possible d’acheter des livres dans n’importe quel pays même quand on a pas de Wifi. C’est parfait pour les grands voyageurs.

  44. Tiens, une autre inconditionnelle de la 3G . Je me sens moins seul car j’avais encore une fois la sensation que personne n’appréciait ce confort. Autre point qui me vient. Avec ma kindle, je peux lire mes livres sur mon tél et sur mon portable . Avantage quand on n’a que quelques minutes pour savourer un récit au dénouement crucial.
    Et en plus on peut partager cet avantage avec toutes personne qui a accès à votre compte kindle ( un proche à qui on donne ses propres codes ..

  45. Ton analyse rejoint tout ce que je pense de la liseuse :-)
    Je n’en ai pas et ne veux pas en acheter pour le moment, j’aime beaucoup trop les livres papiers, mais je n’exclus pas l’idée d’en avoir une un jour pour la simple et bonne raison que je veux voyager et qu’il est hors de questions pour moi de ne pas emmener de livres, et la liseuse est un très bon moyen d’emmener des dizaines de romans avec moi sans que ma valise ne pèse une tonne ^_^
    Du coup elle me permettra aussi de découvrir gratuitement des classiques, mais son usage s’arrêtera là pour moi ! Comme tu le dis, nous sommes suffisamment connectés à tout aujourd’hui, suffisamment devant un écran, et la liseuse a beau avoir de bons arguments pour qu’on penche en sa faveur, pour moi rien que ce point-là pèse plus que tous les points positifs…

    En tout cas merci pour ton avis à la fois objectif et bien construit :-)

  46. Merci beaucoup pour cet avis très complet Victoria. Je n’ai jamais lu sur une liseuse, pendant une période j’affirmais même « JAMAIS ! », mais finalement l’idée n’est plus si exclue. Je comprends totalement ton avis sur la déconnexion, et c’est aussi un frein pour moi, mais je passe pas mal de temps dans les transports (bus tous les jours et longues heures de train pour rentrer chez mes parents pendant les vacances) alors ça pourrait être une bonne solution pour éviter de « m’encombrer » avec des livres. Le fait que les classiques y soient disponibles gratuitement me plait aussi beaucoup ! Il est donc fort possible qu’une liseuse rejoigne ma wish-list de Noël …

  47. Bonjour
    Propriétaire d’un Sony reader depuis un peu plus de 4 ans je viens de saturer la mémoire interne, c’est dire le nombre de livres chargés…
    Très grande lectrice je reste bisupport malgré tout
    Quelques remarques :
    – sauf si changement depuis je ne peux acheter sur Amazon car format spécifique de fichier (ne sont pas fous)
    – pour livres classiques : allez faire un tour sur la bibliothèque électronique du Québec elle est fabuleuse
    – pratique aussi pour lire en langues étrangères et pour le dico comme dit plus haut
    – sur la mienne j’ai possibilité de prendre des notes
    – le prix me fait bondir également. Il faut savoir qu’il y a eu où il va y avoir une hausse car l’UE refuse la TVA à taux réduit sur les livres numériques (je ne sais pas ou en est la bataille…)
    – je voyage beaucoup donc…pas d’excédent de bagages ni de manque de lecture
    – si je gère mon contenu via le pc je peux les garder en mémoire et certains sont partageables
    – dans les transports c’est plus discret selon ce qu’on lit…

  48. Hello Victoria!

    Merci beaucoup pour cet article détaillé qui donne un bon aperçu des points positifs et négatifs d’un liseuse, surtout lors qu’on sait que c’est toi, l’amoureuse des livres papiers, qui l’a écrit.

    Je n’ai jamais testé de liseuse par contre j’avais essayé de lire un livre sur tablette et c’était horrible. En magasin, j’avais été regardé le rendu d’une liseuse et en effet c’est vraiment plus agréable pour les yeux car pas de lumière bleue.

    Pour l’instant je ne compte pas acheté de liseuse mais pour le côté pratique en voyage cela me parle bien. Actuellement, je suis trop attachée aux livres papiers et surtout au fait de pouvoir les partager avec mon entourage ensuite. J’achète également beaucoup de livres d’occasion et j’aime cette seconde vie (ou bien plus) que cela permet de donner aux livres. Il faut dire aussi que l’année dernière j’ai eu un incendie dans mon appartement et que je me suis faite une joie de me reconstituer une petite bibliothèque chez moi.

    Bonne journée à tous les lecteurs sur papier ou liseuse :)

    Biz

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