Des cornichons français & maison avec Le Jardin d’Orante

Le saviez-vous ? Alors que la France était encore un lieu de culture traditionnel du cornichon il y a une vingtaine d’années, aujourd’hui, la production mondiale provient presque entièrement d’Inde ou d’Europe de l’Est — où la main d’oeuvre, beaucoup moins chère, permet d’obtenir des prix plus compétitifs.

Face à ce constat, Le Jardin d’Orante a lancé il y a deux ans un projet un peu fou: relancer la filière du cornichon dans l’Hexagone pour revaloriser notre agriculture, créer davantage d’emplois locaux, et bien sûr redonner aux consommateurs le plaisir d’une alternative de qualité, entièrement produite près de chez eux.

Quand on m’a présenté cette initiative pour me proposer de vous en parler, outre mon amour absolu pour les cornichons (je peux vider un bocal en 24 heures à moi toute seule), j’ai immédiatement été séduite par les valeurs fortes qui y sont portées: celles du Made in France, du savoir-faire, du respect des agriculteurs et de la nature, le tout en conservant un prix accessible. Un bel effort pour faire les choses différemment, avec plus d’éthique, et qui en ce sens représente tout à fait ce que j’aime soutenir !

C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que je viens vous présenter aujourd’hui l’histoire des cornichons français développés depuis deux ans par Le Jardin d’Orante, et la façon dont vous pourriez vous aussi participer au mouvement. En attendant, n’hésitez pas à visiter leur site dédié et regarder les vidéos du projet: je suis sûre qu’il touchera beaucoup d’autres personnes à part moi ♡cornichon-francais-estragon-lejardindorante

LE PROJET DU JARDIN D’ORANTE

Face à la disparition du cornichon français, Le Jardin d’Orante a vu naître dans ses équipes une volonté de relancer la filière, encore traditionnelle chez nos agriculteurs il y a 20 ans. Il s’agissait toutefois d’une ambition un peu risquée et difficile: très fragiles, les plants de cornichon ont besoin de conditions météorologiques assez spécifiques pour donner un bon rendement (de la douceur, de la lumière, du soleil, mais avec une bonne quantité d’eau pour rester au frais) et sont particulièrement sensibles à certains ravageurs comme le mildiou ou l’oïdium. De plus, la récolte n’étant pas automatisable, leur culture en France s’annonçait assez coûteuse, notamment en termes de main d’oeuvre.

Afin de rendre ces points faibles moins difficiles à assumer, la marque a donc proposé à quelques agriculteurs volontaires de tenter l’aventure avec eux via un partenariat sécurisant, basé sur une répartition égale des risques, une aide aux dépenses d’infrastructure, et la garantie d’un revenu minimum même en cas de mauvaise récolte.

Le projet a commencé à toute petite échelle en 2016, avec des parcelles très réduites; néanmoins, les bons résultats de cette première saison ont permis de voir plus grand en 2017, avec 3 agriculteurs supplémentaires et des parcelles un peu plus larges (3-4 hectares) ! À l’heure actuelle, les récoltes restent limitées et aléatoires, mais surtout très saisonnières puisque sous nos climats, une seule cueillette est possible par an — mais c’est une entreprise qui se joue sur le long terme, avec pour objectif une réimplantation et une redynamisation pérennes de l’économie locale. Affaire à suivre !

Pour le moment, deux produits sont issus de ce projet: les gros cornichons aigre doux et les petits cornichons à l’estragon. Dans les deux cas, l’ensemble est 100% français: cultivé, récolté, préparé et conditionné en France, dans un packaging français également.

Les deux références sont disponibles chez Intermarché (premier distributeur qui s’est engagé à soutenir le projet), E. Leclerc, Auchan, Carrefour, Monoprix, Simply Market, Maxi Marché, U et sur le site du Jardin d’Orante. La nouvelle récolte vient d’ailleurs tout juste d’arriver en magasin ce mois de novembre, donc c’est le moment de la découvrir !

Pour avoir moi-même testé ces produits, je peux vous confirmer la grande qualité des cornichons obtenus sur notre sol: très fins en termes de texture, croquants, ils sont vraiment agréables à déguster.cornichons-francais-lejardindorante

LE KIT DU CORNICHON MAISON

Pour sensibiliser les consommateurs français et les impliquer dans ce retour du cornichon local, Le Jardin d’Orante a eu l’idée de distribuer gratuitement des kits #MonCornichonMaison pour faire pousser soi-même des plants de cornichon, les récolter, et en faire ses propres conserves. J’ai eu la chance de recevoir le kit et toutes ses informations l’été dernier, et j’ai trouvé l’initiative vraiment géniale !

Si l’aventure vous tente également, ouvrez l’oeil et surveillez les actualités de la marque: de nouveaux kits devraient arriver l’année prochaine !

▶︎ FAIRE POUSSER SES PROPRES CORNICHONS

On peut planter des cornichons dans un jardin, bien sûr, mais aussi en ville: un pot en terre cuite ou une jardinière sur un balcon feront tout à fait l’affaire.

Il s’agit d’une culture assez facile et rapide si on plante dans de bonnes conditions: elle peut alors donner ses premiers fruits en un mois ! Cette espèce craignant beaucoup le froid et l’excès d’humidité, la saison idéale pour s’y atteler se situe entre la fin du printemps jusqu’à l’été, voire un peu plus selon la zone dans laquelle vous habitez.

Pour moi qui ai semé début août dans le climat hollandais (donc rarement chaud, et cette année assez pluvieux), la croissance a par exemple été beaucoup plus lente. Elle a aussi, malheureusement, mal fini, puisque mes plants ont été détruits par une invasion de mildiou après plusieurs jours très humides, juste au moment où les premiers cornichons arrivaient à maturité… Je vous laisse imaginer ma frustration !

Il me reste toutefois une graine que je vais tenter de cultiver à l’intérieur, ou sur ma terrasse sous serre — je vous tiendrai au courant de mes expérimentations, qui pourraient aussi m’aider pour d’autres cultures de légumes.

En attendant, voici comment se déroule la plantation et la croissance de la plante, et ce à quoi il faut faire attention !culture-cornichon-balcon

Les graines de cornichon sont assez grandes, et d’une belle couleur bleu turquoise. On peut les planter dans des godets de semis, au chaud sous serre ou en intérieur, pour accélérer leur germination. De mon côté, pour des raisons de calendrier (je n’allais pas être là pour replanter la pousse au bon moment), j’ai placé directement ma graine dans un pot en terre cuite, dehors, sans protection, donc le processus a été assez lent.

Le contenant définitif du plant, si vous ne semez pas en pleine terre, doit absolument être muni de petits trous d’évacuation de l’eau pour éviter l’excès d’humidité. Vous pouvez le remplir d’un terreau universel enrichi d’un peu d’engrais spécial légumes ou cucurbitacées, par exemple.

Une fois la graine placée au milieu du pot, on la recouvre d’une couche de terreau d’1 à 2 centimètres que l’on aplanit un peu avec la main. Il faut ensuite bien tapisser le dessus de la terre avec des feuilles mortes ou du paillage pour le protéger des ravageurs et de la sécheresse (l’eau s’évapore moins facilement ainsi). Cette terre doit être arrosée régulièrement, de manière à ce qu’elle reste toujours un peu humide et fraîche — sans être détrempée pour autant. culture-cornichon-balcon2

Après quelques jours, deux petites feuilles sortent de terre: les cotylédons. Elles ne ressemblent pas aux deux premières « vraies » feuilles qui sortiront ensuite, plus grandes et larges, avec une forme plus dentelée et une texture velue.culture-cornichon-balcon3

Durant les jours et semaines suivantes, la plante se développe vers le haut: une tige se forme où sortent petit à petit de nouvelles feuilles en quinconce. À partir de là, le mieux est d’installer une baguette en bois, voire une grille métallique pour faire office de tuteur: on peut aider la plante à s’accrocher au départ avec un peu de ficelle ou de fil de fer plastifié, mais elle devrait ensuite grimper naturellement toute seule. culture-cornichon-balcon4

À ce stade, il est toujours important d’arroser régulièrement, quoi que sans excès, et d’offrir beaucoup de lumière et de douceur à sa plante.

Dans un climat plutôt doux ou chaud, les pluies sont bienvenues, puisqu’elles lui apportent l’eau nécessaire, tandis que les températures la laissent sécher un peu entre deux arrosages.

En revanche, si le plant pousse à la fin de l’été ou dans un climat plus frais, l’accumulation de jours de pluie et de grisaille peuvent augmenter les risques de champignons et de pourriture: l’idéal est donc de placer le pot sous un abri afin qu’il ne reçoive pas toute l’eau qui tombe à chaque fois. N’oubliez pas en outre de toujours vider la soucoupe, le cas échéant, pour éviter un pourrissement des racines.

Que faire en cas de champignon (mildiou ou oïdium) ?

Si vous voyez les feuilles recouvertes de dépôts blanchâtres ou de taches jaunes/brunes qui s’étendent et font dépérir les feuilles, alors il faut très vite agir pour espérer sauver vos cornichons. Limitez l’humidité en abritant votre pot, éloignez-le des autres plantes pour que la plante soit bien aérée, coupez les feuilles atteintes pour que le champignon ne puisse pas s’étaler davantage, et pulvérisez une solution d’1 càc de bicarbonate de soude diluée dans 1L d’eau sur toute la plante. Attention tout de même, l’excès de bicarbonate peut brûler le feuillage, donc faites d’abord des essais sur une petite partie pour vérifier que la mixture est bien supportée.culture-cornichon-balcon5

Bientôt, le long de la tige, les premiers boutons de fleurs jaunes se développent. Celles-ci vont s’ouvrir petit à petit, puis faner, voire tomber, et le petit renflement qui se trouvait à leur base commencera à pousser: c’est le fruit, le futur cornichon ! Chacun arrivera à maturité à son rythme: il faudra donc surveiller régulièrement leur croissance.

Vos petits cornichons pourront être récoltés à partir de 3-4 centimètres de long.culture-cornichon-balcon6

▶︎ FAIRE SA CONSERVE DE CORNICHONS MAISON

Si vous, ou un proche, réussissez à obtenir des cornichons à domicile, il ne vous reste plus qu’à concocter une conserve pour pouvoir les déguster dans les semaines à venir ! Sinon, ne vous sentez pas exclu/e: on peut tout à fait réaliser le même type de préparation avec du concombre coupé en petits bâtons ou en rondelles.

La recette des cornichons maison est incluse dans les instructions du kit, mais j’y ajoute ma petite touche personnelle (notamment un peu de clou de girofle, que j’adore dans les pickles), alors voici la marche à suivre !recette-conserve-cornichons

♡ Ingrédients

190g de cornichons
190mL de vinaigre blanc
110mL d’eau
15g de sel
1 cuillère à soupe de sucre de canne
2-3 petits oignons blancs frais
1 gousse d’ail (si vous aimez ça !)
1 pincée de clous de girofle en poudre ou 3 clous entiers
1 cuillère à café de baies de poivre (type mélange 5 baies)

♡ Préparation

Lavez et brossez délicatement vos cornichons (ou concombres) à l’eau pour retirer les impuretés et les petites épines. Lavez aussi soigneusement le pot en verre à l’eau chaude, voire en le stérilisant quelques secondes dans de l’eau bouillante.

Dans le bocal, versez les baies de poivre, les clous de girofle, les petits oignons lavés, la gousse d’ail épluchée et coupée en deux, puis tous les cornichons propres.

Dans une casserole, versez l’eau, le vinaigre, le sel et le sucre, et menez le tout à ébullition.

Versez le jus chaud sur les cornichons dans le bocal jusqu’à ce que le niveau de liquide soit à 2 millimètres du bord.

À l’aide de gants de cuisine pour ne pas vous brûler, fermez bien le bocal en y vissant le couvercle, puis retournez le pot et laissez-le refroidir ainsi, jusqu’à ce qu’il atteigne la température ambiante.

Conservez dans un endroit sec à l’abri de la lumière, et une fois ouvert, au réfrigérateur. Dégustez de préférence vos cornichons maison dans un délai d’un mois !

***

Que pensez-vous de ce projet de relance du cornichon français ?
Est-ce une initiative qui vous touche et vous intéresse ?
Aimeriez-vous faire pousser vos propres cornichons ?

Article sponsorisé pour Le Jardin d’Orante.

34 commentaires

  1. Moi aussi je suis une grande fan de cornichons, c’est un beau projet ?.
    Je ne sais pas si c’était fait exprès mais dans ton article tu as écris
    « De nouveaux kits devraient arriver d’ici [date à ajouter]. » est ce un oublie ou la date est elle encore indéterminée ?
    Bonne soirée

    • C’est arrangé ! J’avais publié l’article sans faire exprès avant qu’il soit terminé haha ^__^ #boulette

    • Quel est le problème ? Je trouve cet article très cohérent avec la ligne éditoriale de Victoria, elle nous présente une marque française et éthique pour consommer de manière durable et consciente, je le trouve très bien comme article.

      • Il n’y a aucun problème, c’est plutôt de l’étonnement.
        Dans un article parlant d’autres produits ou marques Made in France ça m’aurait pas etonné, ou dans un « favorits gourmandise » par exemple, mais dédier un post entier aux cornichons..LOL

  2. C’est un chouette projet! J’ai essayé de faire pousser des cornichons cet été pour faire mes propres conserves car j’adore ça mais un plan est mort et l’autre n’a donné que deux cornichons! Je m’aidera de ton article l’an prochain! Bises

  3. Super cet article Victoria, je suis très sensible à la question des agriculteurs en France (dans le cadre de ma démarche écologique j’ai beaucoup lu Pierre Rahbi) et je consomme bio et local grâce à l’association La Ruche Qui Dit Oui alors je suis ravie de découvrir cette initiative :)

  4. Ton article m’a ramené 15 ans en arrière, quand je faisais les conserves de cornichons avec ma grand-mère sur la table de sa minuscule cuisine. Elle n’y mettait pas de poivre, mais une petite branche d’estragon, et c’était un régal !
    J’ai essayé d’en planter cette année, mais le temps a aussi été humide ici à la fin de l’été et cela ne leur a pas réussi non plus … je recommencerais l’année prochaine ! Je suis curieuse de savoir si tes plantations en intérieur auront plus de succès.
    Bonne journée à toi !

    • Oh quels bons souvenirs ! Dommage que tes plants aient raté aussi… Et oui, avec de l’estragon c’est délicieux, j’adore ! Je n’en ai pas encore trouvé ici aux Pays-Bas (ou alors je n’ai pas reconnu le nom) mais l’été prochain j’ouvrirai l’oeil. Là c’est une recette plus hivernale disons ^__^

  5. J’ai appris plein de choses grâce à ton article, merci pour ces informations, du coup je vais guetter cette marque, et peut-être me lancer dans l’aventure de la plantation ?! Tes articles sont toujours hyper bien rédigés, franchement c’est un plaisir de te lire, et j’aime le côté éclectique: qui eut cru que j’apprécierais de lire un article sur ce sujet ? ;) Mais c’est ça justement qui est chouette, c’est que grâce à ces partages, on apprend tous, on se penche sur des sujets auxquels on n’aurait pas pensé, mais avec toujours les mêmes valeurs (que je partage)… j’aime beaucoup ce concept :)
    Belle journée à toi !

    • Roh la la, je suis un peu émotive en ce moment et ton commentaire me touche beaucoup beaucoup. J’ai mis beaucoup de coeur dans cet article, je voulais vraiment transmettre mon enthousiasme envers ce projet, alors je suis ravie qu’il ait pu t’intéresser ! Merci !

  6. J’avais vu ces bocaux fièrement français en magasin il y a deux mois, j’ai acheté celui à l’estragon que j’ai beaucoup aimé, mais à l’heure d’en racheter ils n’étaient plus en rayon :(
    A lire le site, les autres cornichons de la marque viennent d’ailleurs, dommage (ils sont bons quand même). Je vais guetter leur retour.
    Par contre ça me donne envie de tenter d’en faire pousser dans mon jardin au printemps prochain.

    • Argh, tu vois, ça c’est l’inconvénient d’avoir une récolte un peu aléatoire pour le moment… Il faudra attendre sans doute quelques années avant que les stocks soient plus pérennes ! Pour voir les choses du bon côté, disons qu’au moins comme ça, quand on en a, on les déguste avec d’autant plus de plaisir que ce sont des produits éphémères :)

  7. Merci Victoria pour cet article superbement rédigé et documenté!
    Les photos sont très belles.
    On voit (ou en tout cas moi) particulièrement que tu t’es donnée du mal, et je comprends ta fatigue si tu fais ça à chaque fois – ce dont je ne doute pas…

    C’est vrai que le sujet peut paraître incongru de prime abord, mais le projet que ça représente correspond à tes valeurs – donc je valide complètement! Et puis, il s’agit de plantes après tout lol

    Par contre depuis toute petite mes parents ont toujours fait pousser des cornichons dans leur jardin, par la suite on l’a fait nous-mêmes et on continue tous de le faire donc pour moi c’est « normal » de manger des cornichons faits maison (même si je ne suis pas spécialement fan).

    Bravo pour cette initiative en tout cas, car pour ma part je n’étais pas au fait que la production se faisait principalement hors de chez nous.

  8. Camille / Alacroiseedeslivres Répondre

    « mon amour absolu pour les cornichons » : je crois que c’est pour ce genre de phrases que j’adore lire ton blog, Victoria :D Outre tes valeurs et ton engagement bien sûr, tu as un ton très naturel et frais, sans être familier, qui est fabuleux à lire.
    Je ne vais pas dire grand-chose concernant le fond : j’aime beaucoup les cornichons, mais de là à en faire pousser moi-même… En revanche, l’initiative m’intéresse beaucoup, je regarderai cela de plus près lors de l’achat de mon prochain bocal !
    Merci pour cette découverte :)

  9. J’ai découvert ces délicieux cornichons il y a quelques mois dans le petit Intermarché à côté de chez moi, en cherchant des cornichons sans sulfites… et on en est devenus fous ! J’en achète depuis toutes les semaines ;)
    J’adorerai tenter l’expérience d’en planter à la maison, mon fils adorerait voir pousser ses petits cornichons.

  10. Quel éclectisme ^^ c’est ça que j’adore avec ton blog Victoria :) ! Tu es pleine de surprises, c’est toujours un plaisir de tes articles, que ça soit sur l’Ecosse ou sur les cornichons ^^ !
    C’est une très belle initiative en tout cas :)

  11. C’est une superbe initiative, merci à toi de nous la présenter ! Je suis aussi très friande des cornichons, cela m’intéresse beaucoup ! Habitant comme toi à l’étranger, c’est un combat quotidien que de devoir dénicher des cornichons français et/ou conservés dans du vinaigre sans ce goût sucré cher aux allemands (en ce qui me concerne ^^). Alors j’espère pouvoir faire le plein de cornichons de cette marque lors de mon prochain passage en France !

    Belle journée !

  12. Bonjour,

    Très intéressant cet article!

    Cette démarche de remettre les cornichons au goût du jour est aussi entreprise par la start up française « Les Trois Chouettes ». Cependant, elle élargit sa gamme au pickles en général. Elle soutient les agriculteurs français en favorisant le circuit court et en employant des personnes en voie de réinsertion professionnelle. Je te laisse le lien pour que tu puisses découvrir cette belle démarche :)
    http://www.les3chouettes.fr/

    Bonne journée,

    Florence

    • Bonjour,

      Et merci Florence de citer notre jeune marque Les 3 Chouettes :-) L’idée est effectivement avec les pickles de proposer un nouveau condiment 100% bio et local aux Français. Plein de pep’s, plein de couleur et à croquer de l’apéro jusqu’au fromage :-)

  13. Tu as vraiment ce don incroyable de connecter n’importe quelle personne à n’importe quel sujet, Victoria ^^. En voyons l’intitulé de l’article, je me suis dit  » boarf…  » (sachant que je n’aime pas du tout les cornichons), et puis en lisant l’article j’ai appris quantité de choses ( notamment que ceux-ci poussent à la base de fleurs magnifiques, qui l’aurait cru). Tu as un sens de la pédagogie très poussé, ne serait-ce que par l’écrit… Quand je vois la médiocrité et la fainéantise de tant de média actuels, je suis d’autant plus heureuse de soutenir une nana toute simple comme toi qui fait des pieds et des mains pour nous proposer, chaque jour ou presque, de découvrir une petite facette de ce monde tout en conservant ton intégrité.
    J’espère que ton moral va vite regrimper, nous sommes toute là si tu as besoin autant que l’on peut attendre si tu sens le besoin de ralentir un peu le rythme <3

  14. Coucou Victoria,

    J’avais vu un reportage il y a 3-4 ans parlant de la culture des cornichons et des conditions de travail déplorables (je ne sais pas si c’est le mot / le monde va mal !) des indiens. Cela m’avais bien rebuté à en consommer.

    Et tout à l’heure au supermarché, en cherchant bien dans le rayon, j’ai vu deux bocaux de cornichons du Jardin d’orante : un au vinaigre balsamique et l’autre au basilic. Victoire grâce à Victoria !
    C’est fin, ça croque sous la dent et c’est troop boonnn !

    Merci Victoria pour tout ton travail ! C’est un plaisir de te lire à chaque fois.
    Depuis un an que je te suis, j’ai appris quantité de choses et mes habitudes ont bien changé.
    Le mois de novembre est le plus déprimant de l’année, c’est certain ! Courage à toi !

  15. J ai fait mes cornich cet été au Jardin, C est hyper facile (graines kokopelli je crois ou graines del pais). Pour moi c est estragon et graines de coriandre et moutarde en assaisonnement dans le vinaigre blanc… j ai fait des variantes avec des bébés chanterelles… super bon !

  16. Super article ! J’espère trouver cette marque au carrefour en Belgique !!! Merci !

  17. Coucou ! Comme une lectrice dans un autre commentaire je ne suis absolument pas fan de cornichons :)
    Mais l’idée de cultiver MES cornichons puis de les mettre en bocal ça me dit vraiment, c’est une super idée ! Merci beaucoup pour cet article super :)

  18. Merveilleux ! je vis avec un dingue du cornichon et je désespérais de trouver du cornichon français (j’avais fini par me dire que ça ne poussait décidément pas…)

  19. Combien coûte un bocal ? Personnellement, j’achète mes cornichons de la marque française “Maison Marc” sur internet suite à un reportage à la télévision. Ils ne sont pas donnés mais j’en mange avec parcimonie pour les savourer tant ils sont délicieux et surtout, j’ai meilleure conscience.

    • Coucou Noémie ! Ils sont vraiment moins chers que Maison Marc il me semble, autour de 2,50€. Leur objectif était de faire des prix accessibles, de supermarché :)

  20. Oh superbe article ! Mon grand-père, maraîcher, cultivait ses propres cornichons et je regrette toujours les siens qui étaient bons ! Je vais me lancer pour en semer sur mon balcon. Comme toi, je peux vider un pot en 24 heures, la preuve : le mien est déjà terminé. …

  21. Les cornichons ne se mangent pas qu’au vinaigre. Il n’y a qu’en France qu’il est consommé petit. Certains pays ne le cultive de cette façon que pour l’exportation française alors qu’il est inconnu pour eux et ailleurs il est mangé très gros, tel quel ou grillé.
    J’ai planté deux pieds pour la première fois, je suis assez déçue, seulement deux cornichons sont arrivés à maturité.

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