J’ai testé le collagène vegan de Kaya

Le collagène est une protéine naturellement produite par notre organisme, qui possède un rôle clé sur l’élasticité de la peau, la souplesse des articulations, la masse osseuse et musculaire, le système cardio-vasculaire… Sa diminution progressive à partir de 25-30 ans laisse place aux premiers signes de l’âge.

Devenu très à la mode ces dernières années sous différents formats, le collagène a vu son image souffrir de nombreux arguments marketing abusifs, et de promesses pas toujours fondées. Toutefois, ses adeptes restent nombreux.ses: je m’y intéresse moi-même depuis des années pour ses propriétés anti-vieillissement de la peau, et plus récemment, pour ses bienfaits sur la santé osseuse, articulaire et musculaire – autant d’aspects essentiels pour ma pratique sportive.

Quand la marque Kaya, à laquelle je suis fidèle depuis longtemps pour la qualité de ses compositions et le sérieux de ses produits (leur CBD est le seul que je consomme !) m’a annoncé sortir sa propre version innovante de collagène 100% végétal, j’ai donc accepté avec grand plaisir de le tester. 

Après deux mois d’utilisation et plusieurs partages de mon expérience sur Instagram, je viens aujourd’hui consigner un retour officiel plus complet par ici. Une occasion, je l’espère, de clarifier les questions qui m’ont été le plus souvent posées à ce sujet, et de vous aider à voir si ce produit vous correspond !

*Publicité: test produits sponsorisé par Kaya, rédaction libre.
Merci à eux de rémunérer mon travail ♥︎

LA SUPPLÉMENTATION EN COLLAGÈNE, UNE ARNAQUE ?

Avant toute chose, rappelons les bases: comme tout complément alimentaire, la supplémentation en collagène ne peut se substituer aux bénéfices d’une alimentation équilibrée. La synthèse de collagène se réalise à partir de notre consommation en protéines, dans lesquelles le corps puise les acides aminés nécessaires, mais aussi d’ingrédients riches en vitamine C, en zinc et en cuivre, qui lui sont indispensables. Associée à une bonne hygiène de vie (sommeil, protection solaire…), une alimentation variée constitue donc une base essentielle.

Il faut comprendre également que nous ne bénéficions pas directement du collagène que nous ingérons. Celui-ci ne s’absorbe pas tel quel dans notre corps: comme tout aliment, il passe par le système digestif, où il est scindé en acides aminés, qui sont ensuite utilisés pour toutes les protéines du corps – dont le collagène fait partie.

Néanmoins, il me semble tout à fait abusif d’affirmer que la supplémentation en collagène ne sert à rien, ou pire, qu’elle est une arnaque.

Plusieurs études très sérieuses semblent montrer qu’une supplémentation peut booster la production de collagène et ses effets sur le corps, en particulier sur la peau. Je vous mets quelques exemples d’études ici et là, ainsi que deux méta-synthèses d’études existantes ici et là, et une revue systématique du Journal of Drugs in Dermatology. 

Les résultats de plus petites études sont aussi prometteurs dans le cadre de différentes pathologies articulaires, cardiovasculaires, pour la densité osseuse, ou en cas de faiblesse musculaire chez les seniors, bien qu’ils nécessitent des tests à plus grande échelle. 

La recherche a globalement encore beaucoup à explorer à ce sujet, pour comprendre les mécanismes physiologiques de la supplémentation et en préciser les modes d’utilisation optimaux. Mais ces premières pistes sont déjà tout à fait encourageantes !

À noter tout de même:

► Le collagène comme ingrédient cosmétique dans des crèmes ou masques pour le visage, par exemple, n’a pas vraiment de sens puisqu’il est difficile pour les molécules, même hydrolysées, de pénétrer jusqu’au derme. À l’heure actuelle, il ne semble pas exister d’études prouvant leur efficacité.

►  En gélules, la quantité de collagène est généralement trop insignifiante pour faire une différence, à moins d’en prendre beaucoup chaque jour.

► Si les bouillons d’os constituent en soi une option de collation saine et riche en bons acides aminés, il n’existe pas d’informations claires sur la quantité de collagène qu’ils permettent réellement d’absorber (cela varie selon le procédé de fabrication, le type d’animal dont provient les os…), car le collagène natif est une très grosse molécule, à la biodisponibilité faible.

LES PROBLÈMES SOULEVÉS PAR LE COLLAGÈNE ANIMAL

• Impact environnemental et éthique: En tant que sous-produit animal, le collagène (qu’il soit bovin, porcin, marin…) est lié à une industrie dommageable pour l’environnement, qui doit être drastiquement réduite pour accomplir nos objectifs climatiques. L’exploitation animale pose aussi des questions éthiques évidentes, en particulier pour les personnes végétariennes et végétaliennes, même dans le cas du collagène provenant de membrane d’oeuf.
• Métaux lourds: En raison d’un sourcing parfois peu scrupuleux et pas toujours très traçable selon les marques (carcasses issues de l’élevage intensif, poissons d’eaux polluées…), il est très fréquent de constater une contamination aux métaux lourds dans les suppléments de collagène, comme l’a démontré l’ONG Clean Label Project. Si cette contamination est également présente dans nombre des aliments quotidiens, la variation de nos menus et la limitation des ingrédients à haut risque (comme le poisson, par exemple) peut limiter l’absorption de substances toxiques. Dans le cadre d’une cure avec prise quotidienne, la question se pose plus urgemment.
• Assimilation: La biodisponibilité du collagène varie selon la grosseur des peptides utilisés: même hydrolysées (soit sous leur forme la plus petite à ce jour), les molécules ont un poids moléculaire de 2000 à 5000 daltons, qui demandent donc un certain effort de digestion. Il est intéressant de noter aussi que le profil d’acides aminés du collagène varie pour chaque espèce: il n’est pas le même chez la vache, ou chez le poisson, que chez l’humain. 
• Saveur: Vous le savez si vous avez testé des poudres de collagène d’origine animale: malgré les efforts des formulations pour en masquer la saveur, les personnes sensibles y détectent souvent malgré tout un arrière goût de poisson qui peut s’avérer rédhibitoire.

L’INNOVATION VEGAN DE KAYA

Avec ce collagène vegan, la marque Kaya contourne les différentes limites du collagène animal grâce à un concept breveté hyper malin: recréer le profil exact d’acides aminés du collagène humain, autant en nature qu’en quantité, mais en sourçant exclusivement ces 18 acides aminés dans différentes plantes. 

Plutôt qu’une forme de collagène (qui n’existe pas dans le règne végétal de toute façon), il s’agit donc techniquement d’un mélange d’acides aminés en poudre, accompagné d’inducteurs de collagénase comme la vitamine C, le ginseng et la centella asiatica. En bref, tous les ingrédients servis au corps sur un plateau pour l’inciter à produire plus de collagène !

L’avantage par rapport aux peptides de collagène hydrolysés est clair: l’effort de digestion et la perte qui en résulte sont drastiquement réduits grâce à des molécules ultra petites de 112 daltons, qui sont donc beaucoup plus assimilables. On réduit ainsi la quantité de poudre nécessaire à ingérer pour une même efficacité. On évite également l’arrière-goût de poisson, bien sûr, et on se libère du lien avec l’industrie de la viande: l’impact environnemental est divisé par 6.

Le produit a été testé via plusieurs études cliniques, dont quatre in vivo (sur l’humain) avec 90 personnes contre groupe placebo, sur la base d’une consommation de 5g par jour. Les résultats ont démontré des améliorations visibles et mesurables sur l’élasticité de la peau, la densité de collagène, et l’aspect des rides – un succès comparable, voire supérieur (plus rapide, notamment) aux résultats observés avec du collagène animal. Tous les chiffres sont disponibles sur la fiche produit du collagène Kaya !

MON AVIS APRÈS 2 MOIS

Ayant pu discuter de cette innovation avec le co-fondateur de Kaya quelques semaines avant sa sortie, j’étais hyper enthousiasmée par le concept et vraiment pressée de le découvrir. Je crois que vous avez pu constater vous-mêmes mon intérêt pour le produit en story sur Instagram ! 

Après deux mois d’utilisation, je peux dire que je l’ai complètement adopté. Je l’ai trouvé très simple à insérer dans mon quotidien, et j’ai d’ailleurs été plus assidue sur cette cure que pour la plupart des compléments alimentaires dans ma vie !

100% naturelle et végétale, sans sucre ajouté, c’est une poudre que l’on dilue dans un grand verre d’eau (ou pourquoi pas dans un smoothie, un jus…) avec une saveur orange, et un goût sucré grâce à un édulcorant. Pour moi, l’effet gustatif évoque un peu celui d’un comprimé de vitamine C soluble en raison de l’arôme orange – mais je trouve le rendu plutôt agréable, comme un petit plaisir sucré non coupable dans ma journée. Pour réduire cette sensation, on peut le diluer dans un plus grand volume d’eau et le boire sur plusieurs heures.

La plupart de vos retours en messages sur Instagram ont été positifs eux aussi sur la saveur, surtout en comparaison des collagènes animaux qui sont difficiles à supporter quand on est un peu sensible – mais si vous n’aimez vraiment pas l’orange, cela risque d’être un problème. Heureusement pour les réfractaires, mon petit doigt me dit que de nouvelles versions arrivent très bientôt… :)

En termes de résultats, j’ai surtout noté des différences au niveau de la peau, et peut-être aussi des articulations.

Ayant dû renoncer à ma routine anti-âge habituelle depuis le mois de mars en raison d’une dermatite périorale, j’apporte très peu d’hydratation à mon visage au quotidien (juste un peu de crème solaire le matin, et une petite crème de pharmacie très légère le soir). À 35 ans, je n’utilise plus du tout de produits riches ou huileux, plus de rétinol, aucun sérum repulpant, aucun actif particulier. Pourtant, je trouve mon visage bien rebondi, et les ridules autour de mes yeux moins profondes qu’il y a quelques mois. Ma peau présente un aspect plutôt jeune, alors qu’elle souffre habituellement de déshydratation chronique.

Sur le corps, même constat: alors que je suis normalement abonnée aux jambes de crocodile (surtout en hiver et en plein été), aucun problème du genre ne s’est manifesté ces derniers mois alors que je n’ai pas utilisé de soin nourrissant, et que je me rase les jambes plusieurs fois par semaine. Intéressant !

Sur les cheveux et les ongles en revanche, je n’ai pas d’observations particulières à partager: il faut dire que mes cheveux ne sont jamais très secs, et que je maintiens mes ongles courts, donc je ne suis pas la meilleure candidate pour juger ces aspects.

Enfin, niveau articulations, il est difficile de faire la part des choses puisque je fais du renforcement musculaire chaque semaine justement pour éviter les blessures. En tous cas, je n’ai souffert d’aucune tension articulaire ces deux derniers mois malgré une intensification de ma routine running. 

Le seul point qui a particulièrement attiré mon attention dans ce domaine concerne mes épaules: j’ai l’impression d’avoir gagné en « lubrication » et en fluidité lorsque j’ai repris les exercices de mobilisation avec un élastique ce mois-ci, après des semaines sans. D’habitude très raides, un peu bloquées et « craquantes », je les ai trouvées beaucoup plus fluides sans avoir pourtant rien fait pour cibler ce problème. À confirmer dans le temps et en comparant avec des périodes hors cures, bien sûr, mais ce serait un bénéfice très appréciable !

CONCLUSION

Vous l’aurez compris: j’apprécie l’éthique de ce produit, son mode de consommation, et je suis satisfaite des premiers effets visibles sur mon organisme. C’est pour cela que je vous en ai autant parlé, et que je vous le recommande toujours volontiers !

Comme tout complément alimentaire, le collagène n’est pas indispensable à notre santé et il n’y a aucun mal à ne pas vouloir investir son argent dans ce type de produit – mais si les bénéfices potentiels vous intéressent comme moi, c’est à mes yeux une très bonne option à tester, autant pour son sérieux que pour l’alternative plus éco-consciente qu’elle constitue.

À titre personnel, je me verrais tout à fait consommer cette poudre en cures régulières, notamment pour soutenir ma peau dans ses périodes plus délicates, et pour avancer en âge du mieux possible. Affaire à suivre !

***

Si vous envisagiez une supplémentation en collagène, j’espère que cet article vous aura été utile ! Comme les compléments alimentaires de qualité représentent un certain budget, n’oubliez pas mon code promo affilié:

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