Des Substances Toxiques Dans Nos Culottes

Nos sous-vêtements et nos protections hygiéniques se situent au plus près des zones sensibles du corps tout au long de notre vie. À ce titre, ils représentent malheureusement des sources importantes d’exposition à toutes sortes de substances toxiques dues à la nature des matières premières, et à différents traitements sur la chaîne de production.

L’opinion publique est souvent consciente des conditions de travail douteuses que supposent les vêtements de marques courantes, ou du problème environnemental créé par les déchets hygiéniques, mais moins de cet aspect sanitaire pourtant préoccupant, autant pour la santé humaine que pour d’autres espèces dont nous dépendons. En ce qui me concerne, il s’agit d’une découverte relativement récente, surtout pour les textiles.

J’ai donc eu envie de partager avec vous le résultat de mes recherches à ce sujet, ce que j’ai pu apprendre et comprendre du problème, pour pouvoir sensibiliser un maximum de personnes.

L’idée n’est pas de créer une psychose, mais d’informer et éveiller les consciences pour que chacun puisse ensuite faire ses choix au mieux, en toute connaissance de cause. C’est aussi pourquoi j’ai voulu vous proposer différentes alternatives pour ces deux domaines, en espérant qu’elles vous permettent de minimiser votre exposition de façon personnelle.

J’espère que cet article vous sera utile !produits-toxiques-culotte

LES SOUS-VÊTEMENTS

Quelles toxines trouve-t-on dans les textiles vestimentaires ?

La majorité des vêtements de marques courantes (autour de 65%, selon les études de Greenpeace) contiennent des traces de substances toxiques, et pour cause. Pesticides, agents blanchissants, teintures chimiques, fixateurs, produits de finition….: les contaminations possibles sont nombreuses sur la chaîne de fabrication (et ne parlons même pas des lessives !). Dans le cas du coton, la simple matière première est déjà problématique: sa culture est l‘une des plus gourmandes du monde en pesticides et insecticides. En ce qui concerne les fibres plastiques, la question des molécules nocives régulièrement émises par ces matières au fil du temps ou dans des conditions particulières (chaleur, frottements…) est également ouverte.

Les toxines les plus problématiques dans les textiles vestimentaires sont les NPEs (nonylphénol ethoxylates), substances qui se dégradent rapidement en nonylphénols simples (NP). Ces derniers sont fortement soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, toxiques pour la reproduction des animaux et des hommes – ils constituent d’ailleurs un poison mortel pour les créatures aquatiques. Des phtalates sont également présents dans de nombreux habits, parfois en quantités anormales; ceux-ci sont à l’origine de désordres hormonaux, et des cancérogènes connus. Enfin, on retrouve dans certains types de tissus des quantités préoccupantes de métaux lourds.

Tous ces produits douteux sont généralement présents en traces infimes, bien sûr, mais nos organes les plus absorbants (la peau, les muqueuses) y sont exposés quotidiennement dès lors que l’on s’habille – en plus d’autres sources possibles.

Ces substances sont en outre dangereuses à plus large échelle: leur diffusion dans l’environnement pendant la production ou à l’occasion des lavages en machine participe à contaminer les milieux aquatiques et leurs habitants… qui finissent par nous polluer à nouveau à leur tour.

Comment éviter au maximum ces toxines ?

Le label Oeko-Tex Standard 100 –> Cette association indépendante allemande certifie qu’un textile a été soumis à des tests de toxicité poussés ( largement plus exigeants que les lois actuelles) tout au long de sa chaîne de production, et garantit ainsi son absence de substances nocives pour le corps humain et l’environnement. En termes de lingerie, j’ai remarqué cette certification chez quelques petites marques écolo (voir point suivant), et sur plusieurs références Petit Bateau; leurs culottes blanches sont d’ailleurs réputées pour être parmi les plus sûres du marché. Je possède pour ma part un petit stock de ce modèle basique: rien de très affriolant, mais parfait pour une journée confort, avec une qualité de tissu assez incroyable.

La lingerie bio –> Les sous-vêtements réalisés en coton bio certifié GOTS ou autres fibres bios garantissent une absence complète de pesticides, insecticides, fongicides et engrais chimiques. Les teintures doivent idéalement aussi être labellisées bios ou Oeko-Tex pour certifier l’absence de formaldéhyde, colorants azoïques et autres toxines dangereuses pour l’organisme. Contrairement aux idées reçues, nombreuses sont les marques de lingerie engagées qui proposent des modèles très mignons, voire assez séduisants, si vous souhaitez vous offrir quelques jolies pièces. Je vous recommande particulièrement les splendides collections Luva Huva, la marque française Peau Éthique (big up pour les femmes « normales » qui posent sur leurs photos !), Do You Green, la gamme bio de Sans Complexe pour les grandes tailles, ou encore Olly Lingerie, dont la première collection semble très prometteuse.

Cibler ses efforts –> Globalement, les vêtements de « fast fashion » fabriqués en Asie sont plus susceptibles de contenir des traces nocives que ceux qui proviennent d’Europe de l’Ouest. Malheureusement, à moins d’avoir un budget illimité et d’être totalement immune à la tentation, on ne peut pas tous porter uniquement des textiles irréprochables. L’important me semble donc de cibler son attention sur les situations à risque. Les sous-vêtements en particulier, en raison de leur contact avec des muqueuses fragiles, doivent faire l’objet d’un certain soin, on l’aura compris; c’est d’autant plus important si l’on porte souvent des pantalons très serrés qui augmentent ce contact. Les spécialistes considèrent en outre que la transpiration et les mouvements de friction augmentent le risque de migration des substances toxiques du textile à la peau: attention donc aux vêtements d’été et aux tenues de sport !

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LES PROTECTIONS HYGIÉNIQUES

Quelles toxines trouve-t-on dans les protections classiques ?

Les produits toxiques sont nombreux et systématiques dans les protections hygiéniques habituelles. Ils sont présents en faible dose, mais chaque femme y est de toute évidence exposée de façon répétée et prolongée au cours de sa vie (6 ans et demi au total, d’après le magazine 60 Millions de Consommateurs) sur une zone particulièrement irriguée et absorbante.

Dans la majorité des tampons, serviettes et protèges-slips, on trouve des pesticides et herbicides liés à la culture du coton, des dioxines (très toxiques, perturbateurs endocriniens et cancérogènes reconnus), et des dérivés de chlore résultant du blanchissement du coton (irritants). Outre leur potentiel danger pour la santé à long terme, ces produits peuvent également s’avérer irritants pour les muqueuses, et sources d’allergies cutanées.

On peut aussi souligner les désagréments causés sur la flore vaginale par le contact répété avec les protections classiques chez certaines personnes. Les tampons, en particulier, sont parfois décriés pour leur système peu hygiénique (le sang macère et se dégrade contre les parois du vagin pendant plusieurs heures), et leur caractère asséchant.

Quelles sont les alternatives ?

Les protections jetables bio –> Celles qui ne se sentent pas prêtes à oublier le jetable, ou qui en ont besoin ponctuellement pour une quelconque raison, peuvent se tourner vers l’offre de protections hygiéniques en magasin bio, par exemple celles de la marque Natracare ou Organyc (si vous êtes en Belgique, il y a aussi Yoni !). Vous évitez ainsi tous les pesticides et toxines habituels, les plastiques bas de gamme, et vous diminuez aussi largement l’impact de votre consommation sur l’environnement.

La coupe menstruelle –> Pour 15 à 20€, cette petite coupe de silicone médical remplace vos tampons pendant environ 10 ans. Contrairement à ces derniers, elle ne crée aucune macération et n’a aucun impact sur le fonctionnement naturel du vagin. Elle est assez pratique pour la vie quotidienne: il suffit de la vider une à plusieurs fois par jour dans les toilettes selon votre flux, la rincer, et la repositionner. Il est parfois difficile de se familiariser avec elle au départ (j’en parlais dans cet article), mais une fois adoptée, on ne s’en passe plus ! La mienne vient de chez FleurCup.

Les serviettes et protège-slips lavables –> Si vous êtes plutôt une utilisatrice de serviettes, les options lavables en coton et/ou bambou bio pourraient vous convaincre. Disponibles en différentes épaisseurs selon vos besoins, elles fonctionnent exactement comme des serviettes hygiéniques normales, sauf qu’il faut les laver après usage – à la main ou à la machine. C’est un système que je trouve également très satisfaisant, à condition d’avoir un stock minimum de 4 ou 5 exemplaires à faire tourner. Vous en trouverez chez Plim, Dans Ma Culotte, LadyPad, Sebio

Les culottes hygiéniques –> C’est une nouveauté récemment arrivée sur le marché grâce à la marque Thinx: des culottes à protection intégrée, qui protègent et maintiennent au sec pendant des heures. Pour en savoir plus, rendez-vous sur cet article explicatif de Madmoizelle. Et si vous voulez tester, ce lien de parrainage nous donne droit à 10$ de réduction !

Les éponges menstruelles –> Celles qui ne jurent que par le 100% naturel voudront peut-être se tourner vers cette solution utilisée par les femmes depuis plusieurs siècles. Le système de l’éponge me semble a priori moins pratique que celui de la coupe en silicone, mais après tout, en complément d’un protège-slip, pourquoi pas ? On en trouve sur ToutAllantVert.

***

Êtiez-vous conscientes de cette exposition à des substances nocives ?
Vous sentez-vous prêtes à adapter vos habitudes de consommation ?

N’hésitez pas à partager avec nous d’autres références bios, Oeko-Tex etc… qui n’aient pas été citées dans cet article !

SourcesFranceTVInfo, Le FigaroGreenpeace, Time, European Consumer Organisation, Swedish Chemicals Agency, Oeko-Tex, ConsoGlobe.

90 commentaires

  1. Merci pour cet article très intéressant et documenté ! C’est un sujet auquel je n’étais absolument pas sensibilisée avant de te lire er qui est pourtant clé ! Je pense que j’y penserai pour mes prochains achats.
    Belle journée à toi !

  2. Merci pour cette recherche, si j’étais déjà sensibilisée aux alternatives hygiéniques, je ne m’étais pas particulièrement penchée sur le cas de mes culottes ! Lidl propose également beaucoup de textiles oeko test !

  3. Merci pour ce super article, très intéressant ! Les marques que tu présentes proposent de jolis articles, ce qui ne gâche rien.

    Je ne connaissais pas du tout le concept de la culotte hygiénique, je trouve ça super chouette, j’ai bien envie d’essayer !

  4. Merci pour cet article qui m’alerte sur les sous-vêtements ! Tu sais vraiment aborder ce genre de sujet avec délicatesse ;)
    Je suis passée à la coupe menstruelle il y a maintenant un an. Je ne supportais plus les serviettes hygieniques classiques qui me causaient des allergies avec des irritations incroyables. Je n’aurais jamais imaginé ça il y a encore quelques années, comme quoi notre corps change et sait nous alerter. Je ne regrette vraiment pas, je me sens bien mieux avec ma cup.

  5. Merci pour cet article très intéressant.

    J’avais déjà entendu parler de ces problématiques, que les protections périodiques (outre le fait qu’elles sont irritantes etc) sont très cancérigènes aussi.

    Je sais qu’il faudrait que je fasse plus attention à la façon dont je m’habille, à ma façon de consommer tout simplement mais c’est très difficile aujourd’hui. Avec ma petite taille, j’ai déjà tellement de mal à m’habiller que je finirais nue si je m’impose trop de critères… lol
    Et puis, je me dis que tout ce qu’on utilise aujourd’hui est plus ou moins dangereux et a un impact sur notre santé : tous les emballages plastiques, les emballages alimentaires (le tetra-pak par exemple, le papier alu qui contient des perturbateurs endocriniens de mémoire), l’air qu’on respire qui est pollué etc… Je suis déprimante aujourd’hui, mais bon, ce sont les conséquences de tout ce qu’on a créé ces dernières années…
    Il faudrait faire plus attention mais ce n’est pas possible aujourd’hui de pouvoir tout contrôler…!

    Belle journée, bises
    Je passerai voir les liens des marques de lingerie bio! Merci pour tous ces bons plans!

    Julie, Petite and So What?

    • L’important, c’est d’être informé ! Ensuite on peut décider de vivre normalement quand même, je comprends tout à fait ton choix. Je dirais juste peut-être que l’impact de toutes ces choses sur l’environnement ne nous concernent pas que personnellement, mais aussi tout le reste de la planète et les générations à venir; mais chacun cible ses efforts où il le peut, ça c’est certain !

      • Oui tout à fait d’accord! :)
        Tu as tout à fait raison.
        C’est un chantier qui paraît tellement énorme mais si chacun peut contribuer à son échelle, ça fait déjà avancer les choses!

  6. Hello,

    Merci beaucoup pour cet article très intéressant ! Je ne m’étais effectivement jamais posé la question de la toxicité de mes sous vêtements .. Mais après avoir lu tes quelques conseils, je trouve qu’il existe finalement peu de lingerie bio qui soit vraiment jolie… en espérant que de nouvelles marques arrivent prochainement :-)

    Belle journée à toi,

    • Je trouve qu’il y a quand même quelques jolies choses mais c’est une pure question de goût ! ^__^ j’espère comme toi que l’offre va se diversifier. En attendant c’est pour ça aussi que je pense qu’il faut cibler les efforts: on n’a pas forcément besoin de porter la plus belle petite culotte du monde tous les jours, alors autant jouer là-dessus pour se laisser respirer un peu de temps en temps !

  7. Bravo pour cet article très intéressant ! Très complet et pas ennuyeux à lire.
    Je ne connaissais pas du tout les problématiques que tu abordes, j’ai appris plein de choses !
    Ca fait quelques temps que je me dis qu’il faudrait que je me mette à la cup, ce serait déjà un bon début :-)

  8. Il y a également Naty (marque suédoise que l’on trouve facilement en France) pour les serviettes hygiéniques et les couches pour bébé :) Certifié sans chlore, sans plastique et biodégradable à 95%.
    Personnellement, je les préfère à Natracare…

  9. Très intéressant (comme toujours)!
    Comme tu dis, il faut cibler ses efforts, car tout ça a malheureusement un coût (et encore plus quand il faut passer commande sur le net) mais s’il y a bien un endroit où investir, c’est bien pour une zone aussi sensible et essentielle. (Plus facile à dire qu’à faire ^^’)

  10. Hello Victoria,

    Article très intéressant qui a le mérite de proposer des solutions variées ! (merci également pour son super bon plan lidl ;-) ) Cela fait un moment que je tourne timidement autour de cette réflexion, les protections et les sous-vêtements sans jamais franchir le pas.
    Cet article va surement être l’occasion pour moi de me lancer …
    Belle journée à toi,

  11. Très intéressant, merci ! Cela fait plusieurs années que je n’utilise que des produits « sains » pour les protections hygiéniques, mais ça ne m’avait jamais effleuré l’esprit que les sous-vêtements étaient aussi concernés.

  12. Merci pour cet article très informatif ! Je m’étais intéressé à la cup depuis un petit moment et j’ai definitivement abandonné les protèges slips sur conseils de ma gynécologue. Je vais regarder cette histoire de sous vêtements de plus près, car je t’avouerais que cela ne m’a jamais préoccupé !

  13. Hello Victoria!
    Merci pour tes articles toujours très intéressant et consciencieux.
    De mon côté, je suis passé à la coupe menstruelle et aux serviettes lavable plim depuis quelques mois.
    Pour les culottes, j’essaye de porter principalement du coton et pas trop serré , surtout en été. Avant j’adorais les sous-vêtement en dentelles, etc. mais maintenant c’est le confort avant tout et si en plus c’est mieux pour la santé c’est encore mieux! J’achète la plupart des mes sous-vêtements dans les supermarchés à côté de chez moi. Ils en ont avec la label Oeko-Tex. J’ai d’ailleurs aussi acheté un pyjama de cette gamme.

    Belle journée. Biz

  14. Bonjour,

    Je suis créatrice de lingerie artisanale (Les Dessous de Karen), et ma démarche – peu conventionnelle dans l’univers prolifique & fantasmagorique de la lingerie – s’enquiert d’abord de respecter les femmes. Pour ce faire : pas d’armatures, ni rembourrages ou artifices ! Des coupes confortables (comme par exemple des culottes qui enveloppent bien les fesses) conjuguées à des lignes raffinées.
    Je confectionne également des protections féminines lavables et une gamme de culotte BIO : http://les-dessous-de-karen.com/presentation/
    J’élabore mes collections dans leur ensemble, crée et dessine mes propres patrons, confectionne, puis vends, diffuse…
    Je vous invite à consulter ma démarche (http://les-dessous-de-karen.com/page-d-exemple/).

    Bon été !!
    Karen

    http://les-dessous-de-karen.com/

  15. Super article Victoria ! J’aime ta façon d’amener les choses sans que cela soit anxiogène.
    Je me suis pencher sur les méfaits des protections hygiéniques depuis un moment et j’ai donc acheter ma cup il y a 1 an de ça, et pour le coup je ne reviendrais jamais en arrière .
    J’ai également pu constater que nos souvetements n’étaient pas toujours irréprochable , j’ai une amie d’ailleurs qui c’est lancer dans une gamme de culottes super sympa tout en respectant notre intimité.
    Je te met le liens si cela t’intéresse ;
    http://osez-lingerie.fr/fr/

    Passe une belle journée

    • Tiens oui, merci pour le lien ! J’avais découvert cette chouette marque grâce à Slanelle mais je n’avais pas retenu qu’il s’agissait de coton GOTS. Top !

  16. Merci beaucoup pour cet article très complet ! Je note les marques de lingerie éthique et je ne savais pas du tout qu’il existait des éponges menstruelles ! C’est la découverte du jour :)
    Très bonne journée.

  17. Je savais déjà pour les tampons… C’est d’ailleurs pour cela que j’attends d’avoir fini mon petit stock avant d’acheter une coupe menstruelle (parce que je n’aime pas jeté et que j’ai besoin de place dans mes placards ;-) ). Mais j’étais moins alerte concernant les sous-vêtements… Cela fait un peu peur au final… Je sens que je vais commencer le remplacement progressif de mes petites culottes… En espérant en trouver des pas trop chères et mignonnes… Je trouve ça quand même scandaleux que l’on paye aussi cher pour éviter tout ce qui est nocif pour la santé… Déjà que les tampons, c’est pas donné ! Il y a vraiment du travail à faire de ce côté là !
    En tout cas, merci pour ce super article très bien écrit et rempli d’informations plus qu’utiles !

    • C’est vrai que le système est un peu scandaleux. Avec toute la fast fashion de mauvaise qualité faite en Asie, les tissus « safe » sont d’autant plus chers, et peu de gens peuvent finalement faire les choix d’achats qui s’imposent puisque évidemment on n’a pas que des culottes à acheter dans la vie ! J’espère qu’en diffusant ces informations, en sensibilisant les gens, on pourra petit à petit ouvrir la voie à un changement dans l’industrie, ou au moins à des alternatives de plus en plus abordables.

  18. Merci pour cet article! Très intéressant, surtout pour les personnes qui sont déjà sensibles aux produits toxiques présents dans pas mal de produits d’usage quotidien et qui sont dans une démarche de changement.
    Par ailleurs, je te félicite pour ton blog et ton instagram, tu nous proposes toujours du contenu intéressant et pertinent.
    Bonne journée!

  19. Merci pour cet article! J’ai beau être au courant que la culture de coton et autres est problématique d’un point de vue écologique, je n’avais jamais poussé la réflexion jusqu’à penser que mes sous-vêtements pourraient être toxiques. Je vais donc gentiment renouveler mon stock en version bio.
    Ceci dit, je trouve vraiment fatiguant qu’il fasse faire attention à absolument TOUT: On ne peut jamais acheter quelque chose en faisant un peu confiance, il faut toujours vérifier, se documenter… C’est d’un côté normal, c’est à chacun de prendre ses propres responsabilités, mais je suis consternée par la quantité apparemment quasi infinie de produits qui nous entourent et qui sont susceptibles de nous faire du mal.

  20. Encore un super article qui parle de choses essentielles à mon sens. Merci !
    J’ai fais la démarche des protèges-slip et serviettes en coton bio déjà avec la marque Carrefour et je sens nettement la différence par rapport aux protections classiques que j’utilisais avant qui étaient irritantes et asséchantes ! Comme beaucoup je ne m’étais en revanche pas poser la question concernant les culottes ! Je vais me pencher là-dessus du coup. Merci encore pour ce partage de réflexion et de liens.

    Bonne journée !

  21. Super intéressant… Du coup faut faire super attention à la literie aussi, vu le temps qu’on passe dedans !
    Et les écharpes qu’on a tout le temps dans le nez en hiver.
    Du coup, plus un vêtement est vieux et est passé en machine, moins il est nocif ?
    Si c’est en effet le cas, voilà encore une bonne raison d’adopter le minimalisme vestimentaire, de ne plus acheter de vêtement ou de s’en procurer d’occasion :) Je vais garder ça a l’esprit !
    Personnellement je pense pas mal à la pollution intérieure en ce moment, notamment de celle de nos meubles, canapés, tapis et autres rideaux… je compte faire attention maintenant, mais pour les meubles qui sont déjà là le mal est fait… du coup j’aère le plus possible ^^

    Bref, ton article est très instructif (comme toujours, merci!). J’aime beaucoup te lire, ta douceur se ressent même dans ton écriture, je trouve ça apaisant :)

    • Je pense qu’un vêtement lavé pendant des années a en effet perdu la plupart de ses molécules nocives, en tous cas en ce qui concerne les fameux NPEs, qui se dissolvent dans l’eau. Le problème c’est qu’à chaque fois cela a pollué les milieux aquatiques… Note toutefois que les plastiques relarguent leurs phtalates durant toute leur durée de vie, donc mieux vaut opter pour des matières naturelles dans tous les cas !

  22. Hello !

    Je suis bien contente de lire cet article ! Je suis très préoccupée par toutes ces substances qu’on trouve dans nos vêtements et j’essaie pour cette raison principalement d’acheter moins, et mieux. J’avais lu aussi que certaines de ces substances se libèrent en lavant les vêtements… Quant à la question des sous-vêtements, elle me pose un réel problème. Je n’avais jusqu’ici rien trouvé qui me satisfasse en matières de marques clean, je vais aller voir les sites que tu indiques. Je crois aussi que particulièrement à cet endroit, une certaine vigilance s’impose… Je suis passée à la cup depuis trois ans mais je continue à porter des culottes achetées en fast-fashion, avec tout ce que ça implique. Encore une chose à faire évoluer !

    En parlant d’évolution j’aime vraiment beaucoup ce que ton blog est devenu. Je le lis depuis plusieurs années (je crois que je l’avais découvert avec un challenge photos 365 ? Je ne me souviens plus très bien) et c’est aujourd’hui une de mes références favorites (il faut dire que les thèmes abordés touchent chacune de mes préoccupations). J’aime vraiment cet éclectisme, ton intelligence et ta bienveillance. Voilà, ça fait un peu groupie, désolée, j’essaie juste de complimenter les gens quand je le pense (une sorte d’antidote à ma tendance naturelle à râler) .

    Bonne journée !

  23. Bonjour Victoria,
    Je viens de dévorer ton article et je dois avouer que je n’étais absolument pas sensibiliser à ça, j’utilise pourtant une cup. Mais j’ai choisi ce moyen car je le trouvé plus hygiénique et pratique. Ton article est très bien documenté, on voit que c’est un sujet qui te tiens à coeur. Je ne verrai plus mes petites culottes de la même manière. Je vais probablement me tourner vers des marques plus respectueuses du corps et de la nature dans l’avenir même si le chemin sera long.

  24. Comme d’habitude un article très intéressant qui nous informe. Je me sens vraiment enrichie à la lecture de chacune de tes publications ! Merci Victoria pour ton travail <3

  25. Je suis aussi passé à la cup et je ne reviendrai pas en arrière. Alors ca veut dire que mes culotte Princesse Tam Tam ont des elements nocifs? :-(
    Par contre serieusement certaines mettent des éponges? Ils sont au courant quand même que ca devient des nids a bactéries a force?
    J’ai une question, d’ou vient la culotte de tes photos de l’article? Parce que pour le coup je la trouve super mignonne et exactement ce que je recherche…
    Merci pour toutes ces infos…

    • Comme Princesse Tam Tam ne fabrique pas en Europe (à ma connaissance en tous cas) et qu’on ne connaît pas l’origine de leurs tissus, il y a toujours un risque d’éléments toxiques oui, ne serait-ce que dans les matières si c’est du coton non bio (pesticides) ou une fibre plastique (phtalates).

      Pour les éponges, rassure-toi, j’ose espérer que ces personnes les lavent quand même ;)

      Pour la petite culotte, c’est une Playful Promises !

  26. Très bon article ! Je suis passée aux protections bio depuis quelques années maintenant (je devais d’ailleurs aller les acheter en Allemagne, car pas dispo en Belgique). Mais je ne m’étais jamais vraiment penchée sur les sous-vêtements, je vais donc y prêter plus attention !

  27. Merci pour l’information !
    Je pense qu’on peut être bien informés, MAIS il faut chercher les sources, rien dans le domaine public qui pourrait passer sur les grandes chaines j’entends.
    En tout cas merci pour les sites, je suis tombée en amour pour ce que propose Luvahuva !

  28. Comme je viens du Canada, les marques européennes me tentent plus ou moins avec le taux de change, mais décidément Thinx, c’est tout autre chose! C’est coûteux, mais j’aimerais vraiment essayer! C’est vraiment joli en plus!

  29. Carlotta Coucas Répondre

    Merci Victoria pour cet article vraiment intéressant. Je n’avais pas pensé que nos sous-vêtements pouvaient être si nocifs. Côté vêtements, je suis adepte de la marque EKYOG qui est eco-responsable et éthique (j’achète surtout en soldes). Il faudrait leur suggérer de faire des sous-vêtements. Je vais le faire dès maintenant. Qui me suit ?

  30. Merci pour ces informations ! C’est vrai que l’on entend de plus en plus dire que nos vêtements sont ultra pollués… Et on n’y prête pas forcément attention ! Dommage, surtout pour tout ce qui est lingerie ou protections féminines… Loucher sur la compo me paraît très, très important !

    Jolie journée.

  31. J’avais totalement conscience du truc le jour ou j’me suis renseignée sur le sujet
    Ca fait bien 2 ans que j’suis avec une cup et je le vis déjà mieux
    Pour les culottes j’essaie de trouver des modèles respectueux, moins évident que les alternatives aux produits hygiéniques, mais il existe quelques marques comme celles que tu as cité qui permettent d’éviter les risques autant qu’on le peut …. même si on reste évidemment exposer et qu’il n’existe pas de 0 risque à mon sens !
    Enfin, c’est d’une tristesse ce que peut produire le mass market, le capitalisme, la mondialisation
    Parfois j’aimerais vivre à l’époque de ma grand mère, quand elle le raconte avec ses larmes aux yeux j’me dis : ouais ça devait être dur, mais c’était cool, elle se contentait elle et ses amis, sa famille, de l’essentiel, et de la VRAIE VIE, des choses simples ! <3

  32. C’est vrai que je ne me suis jamais interrogée sur la sureté de mes sous vêtement, malgré mon attention aux produits naturels, ça ne m’est jamais venu à l’esprit, mais ton article fait réfléchir, c’est sûr! Pour ce qui est des protections hygiéniques, la cup a l’air pas mal, mais je trouve qu’au quotidien, ça ne doit pas être la solution la plus pratique… Par exemple, chez moi, les toilettes n’ont pas de point d’eau, et la salle de bain est à l’autre bout de l’appart, alors je ne vois pas traverser les fesses à l’air, la culotte sur les chevilles pour aller rincer la cup… Pareil pour s’en occuper hors de chez soi, parfois ça me semble impossible. J’utilise des tampons bio, c’est déjà ça, même si je trouve que ce n’est pas encore assez répandu dans les magasins et donc pas toujours très facile à trouver.

  33. En ce qui concerne la lingerie, dès lors que les articles sont passés en machine, les substances toxiques ne sont-elles pas éliminées ?

    • T’as raison, Sissi, c’est que ce je viens de lire sur l’article de Greenpeace ! Ils semblent bien dire que les quantités de substances toxiques sont si faibles qu’un simple lavage à l’eau avant de les porter suffit. Du coup, moi, je vais garder toutes mes vielles culottes jusqu’à ce qu’elles ne soient plus bonnes et je ne vais surtout pas en racheter tout de suite : ça polluerait davantage…
      Par contre, la cup, je l’utilise depuis 2 ans maintenant et je suis super satisfaite.
      Merci encore pour cet article, et tous les autres aussi d’ailleurs…

    • Alors d’après le rapport de Greenpeace justement, certaines substances (les fameux NPEs) seraient libérées pendant les lavages et pollueraient les eaux à cette occasion (et de plus en plus, malheureusement, à cause de notre consommation fast fashion). Je n’ai en revanche pas trouvé d’information claire sur le fait qu’il en reste après lavage ou pas, à part dans l’article du Figaro qui est plus ancien, donc une certaine prudence est de mise au cas où ! Ils précisent en revanche que certains phtalates des matières plastiques se diffusent au fil du temps – ça c’est déjà le cas pour toutes les matières plastiques du quotidien, dont on sait que leurs molécules migrent dans l’eau, l’huile, et dans certaines conditions comme la chaleur et les frottements, au cours de leur durée de vie.

      Par contre je suis d’accord avec Didinette, l’idée n’est pas de tout jeter d’un coup à la poubelle (quoi que personnellement je n’utilise plus du tout mes culottes en matières synthétiques/plastiques, qui de toute façon ne laissent pas respirer la peau) mais bien de prendre conscience du problème pour renouveler petit à petit son stock de manière plus qualitative.

  34. Une réflexion super importante tu as raison… Je ne savais pas que le simple fait de s’habiller chaque jour pouvais être dangereux pour notre santé. C’est vrai, souvent on se dit qu’après avoir lavé une ou deux fois le vêtements, il est « clean »… Erreur !
    Pour les protections hygiéniques cela fait des années que je suis passée à la marque Saugella qui propose des serviettes en coton avec de l’extrait de thym pour neutraliser les odeurs… Bref !
    Je vais immédiatement jeter un coup d’œil sur les sites de lingerie que tu recommandes, merci !

    Maya Joys
    http://mayajoys.com/

  35. Merci pour cet article très intéressant j ai appris pleins de choses grâce à toi ! J avais d’ailleurs vu un reportage sur France 2 il y a quelques années qui parlait justement des substances chimiques dans les vêtements et de la conséquence sur l’environnement et les gens, avec des témoignages de personnes trop exposées à ces substances comme les employés des usines, les commerçants etc. Malheureusement j’ai l’impression que c’est difficile d’y échapper, mais tu m’as tout de même donné envie de m’acheter quelques sous vêtements petit bateau pour remédier à ce pb et des protections hygiéniques bio ! Et pourquoi pas à terme des protections lavables ! (Mais pas très pratique en semaine au travail quand même…)

  36. J’ai toujours voulu entreprendre des recherches sur le sujet mais je n’ai jamais vraiment eu le temps.
    Par intuition je me suis dirigée vers le bio en attendant d’avoir plus d’infos sur le sujet. Ton article tombe à pic donc mille fois merci <3

    Encore une fois on se rend compte que la santé des consommateurs passe après la rentabilité !! Et on n'a pas fini de faire ce type de découvertes.

    Ma dernière c'est les crèmes solaires. Tellement de vérités qu'on nous cache …

    Bises et j'ai du shopping à faire ;)

    HAPPY PILLZ

  37. Bon alors je te dis pas merci parce que j’ai cliqué sur tous tes liens et je suis tombée amoureuse des sou-vêtements Luva Huva et du coup j’ai passé une commande
    (je ne savais pas que tu avais du sang belge je viens de le découvrir dans ta bio ^^)

    • Eh oui, je suis née belge et la Belgique est très chère à mon coeur. Désolée pour la tentation, mais clairement Luva Huva fait des choses magnifiques, donc je comprends ton craquage !

  38. Super Article!
    Je suis passé à la cup depuis un moment et j’en suis franchement ravie! Par contre, je n’avais pas penser au textile de mes culottes!
    Mais bon comme je fais une grande taille, c’est galère! Qu’il s’agissent de culotte ou de vêtements! :(

    • Plusieurs des marques que je cite font des grandes tailles, comme Sans Complexe ou Peau Éthique ! Pour les culottes, tu peux aussi regarder chez Osez Lingerie, qui est certifié GOTS :)

  39. Article très intéressant ! Effectivement, cette question des sous-vêtements ne m’était jamais venue à l’esprit. A noter aussi que la culture du coton génère de gros dégâts environnementaux, de par son aspect « monoculture », ce qui affecte la faune et la flore des régions concernées. Je comptais faire un article sur les rejets des hormones de nos contraceptifs dans les eaux, et le tien m’a encore plus donné envie de m’y mettre. Merci !!

  40. Article super complet et tout en douceur! Ce n’est clairement pas un sujet très glam à aborder et tu l’as fait avec élégance, bravo!
    Perso, je n’ai pas encore réussi à passer le cap de la cup (je crois que je m’en fais sans doute tout un monde…) mais je suis passée par contre depuis un an aux protections bio… Car j’étais constamment embêtée, signe sans doute que mon corps voulait me faire comprendre qu’il y avait un souci… Mais j’avoue que je ne m’étais jamais penchée sur le problème des petites culottes ? Merci pour les infos, les marques etc!

  41. Merci pour cet article très bien documenté, qui comme toujours informe sans moraliser :)
    Personnellement je suis passé à la coupe menstruelle depuis deux mois et j’en suis hyper satisfaite, je ne me vois plus revenir en arrière. Quand on pense à ce qu’il y a dans les tampons, et qu’on se les met directement en nous… ça fait froid dans le dos ! Comment peut-on nous faire ça, je me le demande !
    Je me renseignerai concernant les culottes, même si j’aurais du mal à abandonner mes petits modèles Etam, jolis et pas chers… Mais merci pour cette prise de conscience :)
    A bientôt !

  42. Je confirme pour Lidl, c’est sur leurs prospectus que j’ai vu pour la première fois le logo Oeko Test.
    J’ai uniquement acheté chez eux 2 leggins et 2 tsh de sport ainsi qu’une brassière. Je regarderai leurs prochaines offres !
    J’attends mon prochain cycle pour tester ma cup, la prochaine étape logique sera les protège-slips lavables !

  43. Hello ! Petite question, quelle est la marque de la culotte rose que tu as pris en photo ? J’espère trop que c’est une récente elle est trop mignonne,il me la fauuuut ! Merci !

  44. Coucou Victoria,

    Merci pour cet article. Je me suis posée plusieurs fois la questions, mais je n’ai pas eu le tps d’approfondir la chose. ;) Merci à toi.
    Je suis passée à la cup, il y a 4 mois, et j’en suis ravie. Par contre la mienne n’est pas en silicone mais en TPE ( plus facile à recycler que le silicone) –> http://www.meluna.fr/

    Dernièrement j’ai lu le bouquin  » Désintoxiquez-vous  » du Dr Véronique Vasseur & Clémence Thévenot. Je te le conseille fortement.

    Bon après midi à toi.

  45. Merci pour ces informations extrêmement instructives et… assez déprimante sur malheureusement…
    Bonne fin de semaine

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