Nos sous-vêtements et nos protections hygiéniques se situent au plus près des zones sensibles du corps tout au long de notre vie. À ce titre, ils représentent malheureusement des sources importantes d’exposition à toutes sortes de substances toxiques dues à la nature des matières premières, et à différents traitements sur la chaîne de production.
L’opinion publique est souvent consciente des conditions de travail douteuses que supposent les vêtements de marques courantes, ou du problème environnemental créé par les déchets hygiéniques, mais moins de cet aspect sanitaire pourtant préoccupant, autant pour la santé humaine que pour d’autres espèces dont nous dépendons. En ce qui me concerne, il s’agit d’une découverte relativement récente, surtout pour les textiles.
J’ai donc eu envie de partager avec vous le résultat de mes recherches à ce sujet, ce que j’ai pu apprendre et comprendre du problème, pour pouvoir sensibiliser un maximum de personnes.
L’idée n’est pas de créer une psychose, mais d’informer et éveiller les consciences pour que chacun puisse ensuite faire ses choix au mieux, en toute connaissance de cause. C’est aussi pourquoi j’ai voulu vous proposer différentes alternatives pour ces deux domaines, en espérant qu’elles vous permettent de minimiser votre exposition de façon personnelle.
J’espère que cet article vous sera utile !
LES SOUS-VÊTEMENTS
Quelles toxines trouve-t-on dans les textiles vestimentaires ?
La majorité des vêtements de marques courantes (autour de 65%, selon les études de Greenpeace) contiennent des traces de substances toxiques, et pour cause. Pesticides, agents blanchissants, teintures chimiques, fixateurs, produits de finition….: les contaminations possibles sont nombreuses sur la chaîne de fabrication (et ne parlons même pas des lessives !). Dans le cas du coton, la simple matière première est déjà problématique: sa culture est l‘une des plus gourmandes du monde en pesticides et insecticides. En ce qui concerne les fibres plastiques, la question des molécules nocives régulièrement émises par ces matières au fil du temps ou dans des conditions particulières (chaleur, frottements…) est également ouverte.
Les toxines les plus problématiques dans les textiles vestimentaires sont les NPEs (nonylphénol ethoxylates), substances qui se dégradent rapidement en nonylphénols simples (NP). Ces derniers sont fortement soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, toxiques pour la reproduction des animaux et des hommes – ils constituent d’ailleurs un poison mortel pour les créatures aquatiques. Des phtalates sont également présents dans de nombreux habits, parfois en quantités anormales; ceux-ci sont à l’origine de désordres hormonaux, et des cancérogènes connus. Enfin, on retrouve dans certains types de tissus des quantités préoccupantes de métaux lourds.
Tous ces produits douteux sont généralement présents en traces infimes, bien sûr, mais nos organes les plus absorbants (la peau, les muqueuses) y sont exposés quotidiennement dès lors que l’on s’habille – en plus d’autres sources possibles.
Ces substances sont en outre dangereuses à plus large échelle: leur diffusion dans l’environnement pendant la production ou à l’occasion des lavages en machine participe à contaminer les milieux aquatiques et leurs habitants… qui finissent par nous polluer à nouveau à leur tour.
Comment éviter au maximum ces toxines ?
Le label Oeko-Tex Standard 100 –> Cette association indépendante allemande certifie qu’un textile a été soumis à des tests de toxicité poussés ( largement plus exigeants que les lois actuelles) tout au long de sa chaîne de production, et garantit ainsi son absence de substances nocives pour le corps humain et l’environnement. En termes de lingerie, j’ai remarqué cette certification chez quelques petites marques écolo (voir point suivant), et sur plusieurs références Petit Bateau; leurs culottes blanches sont d’ailleurs réputées pour être parmi les plus sûres du marché. Je possède pour ma part un petit stock de ce modèle basique: rien de très affriolant, mais parfait pour une journée confort, avec une qualité de tissu assez incroyable.
La lingerie bio –> Les sous-vêtements réalisés en coton bio certifié GOTS ou autres fibres bios garantissent une absence complète de pesticides, insecticides, fongicides et engrais chimiques. Les teintures doivent idéalement aussi être labellisées bios ou Oeko-Tex pour certifier l’absence de formaldéhyde, colorants azoïques et autres toxines dangereuses pour l’organisme. Contrairement aux idées reçues, nombreuses sont les marques de lingerie engagées qui proposent des modèles très mignons, voire assez séduisants, si vous souhaitez vous offrir quelques jolies pièces. Je vous recommande particulièrement les splendides collections Luva Huva, la marque française Peau Éthique (big up pour les femmes « normales » qui posent sur leurs photos !), Do You Green, la gamme bio de Sans Complexe pour les grandes tailles, ou encore Olly Lingerie, dont la première collection semble très prometteuse.
Cibler ses efforts –> Globalement, les vêtements de « fast fashion » fabriqués en Asie sont plus susceptibles de contenir des traces nocives que ceux qui proviennent d’Europe de l’Ouest. Malheureusement, à moins d’avoir un budget illimité et d’être totalement immune à la tentation, on ne peut pas tous porter uniquement des textiles irréprochables. L’important me semble donc de cibler son attention sur les situations à risque. Les sous-vêtements en particulier, en raison de leur contact avec des muqueuses fragiles, doivent faire l’objet d’un certain soin, on l’aura compris; c’est d’autant plus important si l’on porte souvent des pantalons très serrés qui augmentent ce contact. Les spécialistes considèrent en outre que la transpiration et les mouvements de friction augmentent le risque de migration des substances toxiques du textile à la peau: attention donc aux vêtements d’été et aux tenues de sport !
LES PROTECTIONS HYGIÉNIQUES
Quelles toxines trouve-t-on dans les protections classiques ?
Les produits toxiques sont nombreux et systématiques dans les protections hygiéniques habituelles. Ils sont présents en faible dose, mais chaque femme y est de toute évidence exposée de façon répétée et prolongée au cours de sa vie (6 ans et demi au total, d’après le magazine 60 Millions de Consommateurs) sur une zone particulièrement irriguée et absorbante.
Dans la majorité des tampons, serviettes et protèges-slips, on trouve des pesticides et herbicides liés à la culture du coton, des dioxines (très toxiques, perturbateurs endocriniens et cancérogènes reconnus), et des dérivés de chlore résultant du blanchissement du coton (irritants). Outre leur potentiel danger pour la santé à long terme, ces produits peuvent également s’avérer irritants pour les muqueuses, et sources d’allergies cutanées.
On peut aussi souligner les désagréments causés sur la flore vaginale par le contact répété avec les protections classiques chez certaines personnes. Les tampons, en particulier, sont parfois décriés pour leur système peu hygiénique (le sang macère et se dégrade contre les parois du vagin pendant plusieurs heures), et leur caractère asséchant.
Quelles sont les alternatives ?
Les protections jetables bio –> Celles qui ne se sentent pas prêtes à oublier le jetable, ou qui en ont besoin ponctuellement pour une quelconque raison, peuvent se tourner vers l’offre de protections hygiéniques en magasin bio, par exemple celles de la marque Natracare ou Organyc (si vous êtes en Belgique, il y a aussi Yoni !). Vous évitez ainsi tous les pesticides et toxines habituels, les plastiques bas de gamme, et vous diminuez aussi largement l’impact de votre consommation sur l’environnement.
La coupe menstruelle –> Pour 15 à 20€, cette petite coupe de silicone médical remplace vos tampons pendant environ 10 ans. Contrairement à ces derniers, elle ne crée aucune macération et n’a aucun impact sur le fonctionnement naturel du vagin. Elle est assez pratique pour la vie quotidienne: il suffit de la vider une à plusieurs fois par jour dans les toilettes selon votre flux, la rincer, et la repositionner. Il est parfois difficile de se familiariser avec elle au départ (j’en parlais dans cet article), mais une fois adoptée, on ne s’en passe plus ! La mienne vient de chez FleurCup.
Les serviettes et protège-slips lavables –> Si vous êtes plutôt une utilisatrice de serviettes, les options lavables en coton et/ou bambou bio pourraient vous convaincre. Disponibles en différentes épaisseurs selon vos besoins, elles fonctionnent exactement comme des serviettes hygiéniques normales, sauf qu’il faut les laver après usage – à la main ou à la machine. C’est un système que je trouve également très satisfaisant, à condition d’avoir un stock minimum de 4 ou 5 exemplaires à faire tourner. Vous en trouverez chez Plim, Dans Ma Culotte, LadyPad, Sebio…
Les culottes hygiéniques –> C’est une nouveauté récemment arrivée sur le marché grâce à la marque Thinx: des culottes à protection intégrée, qui protègent et maintiennent au sec pendant des heures. Pour en savoir plus, rendez-vous sur cet article explicatif de Madmoizelle. Et si vous voulez tester, ce lien de parrainage nous donne droit à 10$ de réduction !
Les éponges menstruelles –> Celles qui ne jurent que par le 100% naturel voudront peut-être se tourner vers cette solution utilisée par les femmes depuis plusieurs siècles. Le système de l’éponge me semble a priori moins pratique que celui de la coupe en silicone, mais après tout, en complément d’un protège-slip, pourquoi pas ? On en trouve sur ToutAllantVert.
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Êtiez-vous conscientes de cette exposition à des substances nocives ?
Vous sentez-vous prêtes à adapter vos habitudes de consommation ?
N’hésitez pas à partager avec nous d’autres références bios, Oeko-Tex etc… qui n’aient pas été citées dans cet article !
Sources: FranceTVInfo, Le Figaro, Greenpeace, Time, European Consumer Organisation, Swedish Chemicals Agency, Oeko-Tex, ConsoGlobe.
90 commentaires
Merci pour cet article! C’est un sujet qui me préoccupe beaucoup depuis que je suis engagée dans l’asso Générations Cobayes et je trouve qu’on n’en parle pas assez !
Je viens d’ailleurs de m’acheter des serviettes chez Dans ma culotte pour les utiliser en complément de ma cup !
Merci beaucoup pour cet article Victoria ! Cela fait déjà plusieurs mois que je me renseigne sur le sujet ( surtout depuis la polémique du SCT ) et essaye de trouver d’autres alternatives aux protections hygiéniques habituelles. J’aimerais beaucoup me tourner vers la coupe menstruelle, malheureusement étant encore lycéenne, j’ai peur que ce ne soit pas très pratique.. ( toilettes mixtes, absence de savon )
Super article ! Je voulais savoir qu’elle était la marque des sous vêtements en photo ? Merci beaucoup
Je pensais que les sous vêtements de couleur étaient plus toxiques à cause des teintures mais je constate que tu parles également du caractère toxique des agents blanchissants…
Bonjour ! Je viens de tomber sur ton article, que je trouve super intéressant, je voulais juste le compléter pour dire qu’effectivement le coton bio c’est bien, par contre il faut savoir qu’il consomme beaucoup plus d’eau que le non bio, dans des zones de production où l’eau est une ressource précieuse … Alors, bien sûr c’est quand même mieux pour l’environnement, cependant c’est quand même la preuve que l’on peut encore faire des progrès pour trouver des textiles plus respectueux … A titre de comparaison, la production du lin est beaucoup moins polluante et beaucoup moins gourmande en eau, et il faut savoir que la France en est le premier producteur ! Le seul soucis, c’est que globalement tout notre lin part à l’étranger (Égypte/Inde etc) pour être filé/tissé/confectionné … Dommage !! Comme quoi il y a encore beaucoup d’aberrations dans ce secteur et que l’on a encore beaucoup de chemin à faire pour changer les choses !
A noter aussi que les colorants azoiques sont de toute façon interdits en Europe par le plan Reach (qui interdit également moult autres substances chimiques)… Mais que si le vêtement est produit en Inde ou au Bangladesh on peut se poser des questions … Certains producteurs arrivent en effet à obtenir de faux documents attestant qu’il n’y a pas de colorants azoiques dans leurs vêtements alors que c’est faux, donc méfiance (la je ne parle pas d’un label mais d’un document que le fournisseur envoie au donneur d’ordre européen ou autre pour attester qu’il n’y a pas ces substances, si le donneur d’ordre ne re-teste pas derrière ou n’a pas de label type oeko-tex qui impose des tests, le vêtement peut passer entre les mailles du filet…) … En revanche si le vêtement est produit en Europe, normalement la réglementation européenne veut que l’on ne puisse pas retrouver ces substances dans nos vêtements.
Pour ce qui est du formaldéhyde, il est depuis peu soumis à autorisation en Europe par ce même plan Reach, il est cancérogène et potentiellement mutagène… il y a donc de fortes chances pour qu’il soit bientôt interdit…
Un article très intéressant mais je vais rester sur mes culottes tout de même car je les aime bien. Néanmoins pour ce qui est des protections hygiéniques, j’ai déjà fait un pas pour la protection de ma flore intime en achetant une coupe menstruelle que je compte tester au prochain cycle.
Ton article est vraiment très intéressant ! J’ai pris conscience il y a quelques temps des pb liés aux serviettes et tampons et c’est pour cela que je suis passé à la cup. Mais par contre je n’en avais pas du tout conscience pour les sous-vêtements !! Je vais aller jeter un oeil aux marques que tu proposes et c’est vrai que je n’avais jamais pensé aux culottes petit bateau ;)
Bonsoir Victoria ,
Merci pour cet article … Je n’avais as encore franchi le cap ( même si j’y pensais ) de passer à la cup tu as fini par me convaincre ! Pour ma fille de 3 ans j’ai trouvé des culottes avec le label oeko-tex chez Zeeman à 0,99 cts pièce ;) merci pour l’éveil de conscience sur ce sujet !
Je ne métis jamais penchée sur le sujet, je fais très attention à tous les aliments que je consomme mais je ne pensais pas à l’aspect vestimentaire ! C’est tout de même aberrant de voir que notre société est régit par les pesticides.. On en trouve littéralement partout.. A l’heure actuelle, même en vivant au fin fond de la montagne, on risque de respirer ou côtoyer ces saloperies !
http://yehohanaan.com
Hello merci pour l’article. Il me semble en revanche que les petites culottes Petit Bateau dont tu as mit le liens ne sont pas labelisé OEKO Tex…
Normalement si, j’en ai déjà commandé deux et le label Oeko-Tex était inscrit sur le packaging :)
Chère Victoria,
Merci pour ton article. En même temps, en le lisant je me suis dit chouette ces culottes thinx : quelle révolution ! Et puis c’est bien pour le zéro déchet moi qui ne suis pas très tentée par les serviettes lavables à clipser… Pas top glamour. Mais en y regardant bien, le traitement anti-microbien de ces culottes est très probablement du nano-argent. Or, justement, tant que l’innocuité des nano-particules n’est pas prouvée, en mettre dans une zone sensible…bof. De plus, d’un point de vue strictement environnemental le nano-argent est soluble dans l’eau et très toxique… re bof.
Tout ça pour dire merci pour toutes ces découvertes et marques super mais ne mettons pas sur le même plan les culottes thinx et les autres marques citées non toxiques…
Bises à toutes et tous :)
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Je garde cet article sous le coude depuis longtemps car je voulais vraiment avoir le temps de me poser pour le lire ! On prend de plus en plus conscience des toxines présentes dans les vêtements mais, pour le coup, je n’avais pas réfléchi aux sous-vêtements ! J’ai pris l’habitude de ne plus prendre de couleurs trop flashy à cause des teintures mais, c’est loin d’être suffisant. Merci beaucoup d’éveiller les consciences !
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Super article très interessant. Je suis passé depuis 8 mois aux serviettes hygiéniques lavables et j’ai choisi les serviettes Plim car elles sont certifiées GOTS. J’ai pu lire que même leur membrane imperméable est certifiée. Ce qui ce qui m’a décidé à les choisir et je suis ravie.
J’ai mis longtemps a passer le cap du lavable et je me suis souvent posé la question : « Mais a quoi ça sert d’utiliser des protections certifiées si le reste du temps je porte des culottes pas certifiées. » Et ton article vient de me faire réaliser qu’il faut aussi que je remplace mes petites culottes.
Et là je pense à mon petit garçon à qui j’ai acheté des calecons Freegun « Parce que c’est la mode à l’école ». Bon je ne veux pas m’alarmer mais bon c’est quand même dommage que la réglementation ne protège pas mieux nos enfants.
encore merci pour cet article
Merci pour cet article, il est grand temps de se rendre compte des dangers réels à utiliser des produits toxiques au quotidien, nous faisons attention à ce que nous mangeons mais pas à ce que nous portons et effectivement la nocivité est partout. On ne peut malheureusement pas se protéger à 100% de tout mais pour ma part, je mange bio, j’ai une filtration d’eau dans la maison pour la douche et l’eau de consommation avec des filtres Doulton qui filtrent aussi les hormones et les antibiotiques. J’utilise des produits d’entretien et d’hygiène Body Nature depuis des années ainsi que les serviettes lavables Plim et j’ai trouvé quelques marques de vêtements et sous vêtements bio mais j’en cherche fait en France et adapté aux ados.
C’est un vrai parcours du combattant pour vivre sainement et ce n’est pas naturel. Un jour, sur un salon bio une exposante (stand Plim justement) m’a dit une chose qui m’a marquée : « pourquoi sommes nous obligés de vendre dans des lieux particuliers réservés au bio? Le bio ne devrait pas être une alternative mais une évidence, tout ce que nous consommons devrait être bon pour notre santé et notre environnement et il ne devrait donc pas exister d’appellation bio ».
Notre planète suffoque, elle étouffe doucement et l’héritage que nous allons laisser à nos enfants dépendra de notre capacité à nous unir pour changer les choses. C’est urgent et il faudra d’avantage de prise de conscience comme celle ci !!!
C’est terrifiant ce à quoi on est exposés sans le savoir… et pas facile de trouver beaucoup de produits éthiques et naturels je trouve. Pour la protection hygiénique j’étais plus au courant que pour les sous-vêtements par contre. Mais je n’en trouve jamais de bio en supermarché alors il faudrait que j’achète du natracare oui. Et c’est vrai que parfois je me sens irritée c’est désagréable. La cup je trouve ça super comme système mais c’est impossible pour moi tout comme pour les tampons, hélas… :(
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On craque pour la marque de lingerie bio « Do you Green » qui propose des dessous sexy et confortables en fibre de pin naturelle et fabriqués sans teintures cancérigènes
A savoir : c’est encore les soldes ! profitez des prix cassés sur le site http://www.doyougreen.com
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Complétement d’accord avec cet article, Victoria, merci !! C’est impensable d’avoir des produits toxiques, surtout quand on touche à l’intime…
Nous, chez Jolies Culottes, on a fait le choix dès le départ des tissus labellisé Oeko-Tex, et depuis cet été, tous nos cotons sont BIO (tous les fonds de culottes, et nos culottes 100% Coton BIO)
Les consommateurs & consommatrices sont de plus en plus conscients de ces questions, on le voit aussi aux commentaires sur l’article, donc ça va dans le bon sens !!
Après, c’est sûr que souvent les tarifs peuvent en décourager certains, car il ne faut pas se mentir, on s’est tous habitué.es aux tarifs riquiquis de la fast-fashion… Pour notre part, on a fait le choix de fabriquer au Portugal plutôt qu’en France & d’avoir un système de prix dégressif, tout ça pour rester accessible au plus grand nombre (les prix baissant à 8€ la culotte pour 8 culottes achetées).
Cela dit plus de marques se positionneront, & plus de consommateurs en parleront, plus ce discours se démocratisera & deviendra la norme !!
Bonne continuation !
Florie, co-fondatrice de la marque Jolies Culottes