Le concept d’empreinte carbone, qui mesure la production de gaz à effets de serre imputable à nos activités humaines, m’accompagne depuis que j’évolue vers un mode de vie plus écologique. J’ai d’ailleurs calculé plusieurs fois ces dernières années la somme de mes émissions, toujours avec un certain effarement à la vue de mes résultats, médiocres malgré mes efforts !
Néanmoins, jusqu’il y a peu, je n’avais jamais pris le temps de véritablement comprendre ces résultats, ni de les utiliser pour m’aider à orienter mes actions. Dans un nouvel élan de motivation, j’ai décidé de m’y atteler ces derniers jours, et grand bien m’en a fait !
Cette démarche a dépassé mes attentes, en m’apportant non seulement des idées concrètes pour cibler intelligemment mes efforts, mais aussi une toute nouvelle perspective sur la responsabilité que nous avons en tant qu’individus – souvent injustement stigmatisée dans les médias et la communauté « green ».
Aujourd’hui, j’ai eu envie de partager avec vous mon bilan carbone en toute transparence – non pas pour m’ériger en exemple (je suis loin d’être parfaite, et je n’ai pas beaucoup de mérite: les privilèges de ma vie à Amsterdam m’aident beaucoup), mais plutôt pour vous aider, peut-être, à analyser votre propre situation avec le recul et les informations nécessaires.
J’espère que cet article saura vous éclairer, vous interroger, mais surtout, qu’il sera pour vous une source de motivation et de projets, à la mesure de vos possibilités, comme il l’a été pour moi !
CONNAÎTRE SON EMPREINTE CARBONE
Pas besoin de calculs savants pour connaître votre empreinte carbone annuelle !
De nombreux sites internet vous permettent de la déterminer grâce à des questionnaires plus ou moins précis, qui estiment vos émissions. Les résultats peuvent varier selon le calculateur, parce que les chiffres de référence ne sont pas toujours les mêmes: ils varient selon le pays, et selon l’approche choisie !
Pour en avoir testé plusieurs, je peux vous en recommander deux en particulier, 100% anonymes et non commerciaux, que je trouve précis et bien conçus: celui de la WWF Suisse, et celui du Wuppertal Institute / Henkel.
Tous deux sont assez différents, car celui de la WWF prend en compte notre empreinte carbone globale (en incluant des émissions que nous ne contrôlons pas, comme celle des produits qui sont importés sur le territoire), tandis que celui de Henkel se concentre uniquement sur les émissions produites au niveau national.*
Peu importe: ces chiffres sont de toute façon de simples estimations, qui servent avant tout à situer grosso modo votre impact écologique par rapport à la moyenne de votre pays, et aux objectifs des Accords de Paris – qui visent 2 tonnes de CO2 par an et par personne d’ici 2050.
Notez simplement que dans le cas de l’empreinte carbone globale, la grande majorité des émissions incluses dans le calcul ne sont pas de notre ressort en tant qu’individus, puisqu’elles proviennent des grandes entreprises. Nous ne pouvons pas les réduire directement, si ce n’est en exerçant une pression sur les industries (politique, militantisme…) pour qu’elles prennent leurs responsabilités.
*Plus d’infos pour comprendre la différence par ici.
MES ÉMISSIONS CARBONE
D’après le calculateur WWF, mon empreinte carbone de ces douze derniers mois est de 9,8t d’équivalent CO2 (contre une moyenne française de 11,9t); d’après celui de Henkel, mes émissions se sont élevées à 3,8t d’équivalent CO2 (contre une moyenne française de 5,2t).
Dans les deux cas, mon résultat est nettement inférieur à la moyenne française, ce qui est très encourageant. Il reste néanmoins assez élevé, comme pour la plupart des Occidentaux: le mode de vie des pays riches est plus polluant que celui des pays pauvres. Je peux donc potentiellement m’améliorer davantage; pour cela, il me faut faire un bilan honnête de mes efforts, et identifier ce qui pèche !
En m’inspirant des thématiques abordées par les calculateurs d’empreinte carbone, ainsi que du document « Faire sa part » de Carbone 4, j’ai choisi d’analyser plus précisément les cinq sources majeures d’émissions à l’échelle purement individuelle (donc sur lesquelles je peux faire une différence par mes actions): l’alimentation, la mobilité, les voyages, la consommation, et le logement.
Je les ai classés dans l’ordre de leur impact potentiel: ainsi, il est plus facile de diminuer drastiquement ses émissions dans le domaine de l’alimentation, par exemple, puisqu’il suffit d’un simple changement de régime, que de réduire significativement celles de sa consommation énergétique (on ne va pas arrêter de se chauffer en hiver, ce serait inhumain !).
Pour chaque domaine, j’ai d’abord fait une description sincère de ma situation à l’heure actuelle (points forts, progrès, points à améliorer, blocages…) puis j’ai listé les objectifs que je me propose de suivre pour m’améliorer durant les prochains mois / années.
C’est parti !
ALIMENTATION
Ma situation actuelle
- Mon régime alimentaire de tous les jours est végétarien, mais mes repas contiennent souvent des produits animaux (fromage ou oeufs) et il m’arrive quelques fois par an de manger des fruits de mer locaux (huitres, moules…) en raison de mon intolérance à la plupart des sources de protéines végétales. Une alimentation végane serait encore meilleure pour la planète, mais ne me conviendrait pas du tout: je ne peux donc pas m’améliorer beaucoup plus sur ce point.
- Mon alimentation est devenue à 90% saisonnière, c’est à dire constituée de fruits et légumes de saison. Les seules exceptions que je fais sont là aussi dues à ma sensibilité digestive: elles concernent surtout les courgettes, que je consomme de temps en temps en hiver pour changer des épinards et de la mâche (je ne tolère pas bien les choux).
- J’ai appris à faire très attention à l’origine des aliments que j’achète, et mes assiettes sont de plus en plus locavores: 80% de mes légumes, une partie de mes fromages et de mes céréales, ainsi que bien sûr tous mes oeufs sont produits dans ma région, par exemple. C’est plus difficile pour les fruits: ici, les agrumes et les variétés d’été (pêches, abricots, melons, pastèques…) sont systématiquement importés d’Espagne ou d’Italie. Je consomme aussi encore des bananes, car elles apaisent mon système digestif, et beaucoup plus rarement, de la mangue.
- Pour me nourrir, je produis encore pas mal de déchets. J’ai beau toujours essayer de faire au mieux, les options sont limitées de ce point de vue à Amsterdam car le vrac n’y est pas très répandu. Parfois, je manque aussi tout simplement de temps ou d’énergie pour le « fait maison »: j’achète alors des produits préparés, ou je recours aux repas livrés / à emporter.
Mes objectifs
- M’améliorer encore autant que possible sur la saisonnalité et le locavorisme. Ma marge de manoeuvre est assez limitée, mais grâce à ma terrasse, j’ai au moins la possibilité de participer en petite partie à mon alimentation en cultivant certains produits moi-même. Cela a été une réussite cet été; j’espère continuer sur cette voie en augmentant ma production, et en l’étalant sur plusieurs saisons.
- Maintenant qu’une boutique de vrac a ouvert à 15 minutes de vélo de chez moi, je voudrais m’y rendre régulièrement pour les denrées de base (pâtes, riz, farine, épices…) afin de réduire la part d’emballages alimentaires dans mes déchets. En réalité, le zéro déchet n’a qu’un impact très minime sur l’empreinte carbone (source Carbone 4), mais c’est toujours ça de pris !
- Limiter davantage mes repas à emporter ou mes livraisons à domicile, et privilégier ceux qui sont emballés dans un packaging biodégradable (par exemple les pizzas, qui se transportent dans une boîte en carton).
- Me lancer enfin dans le compostage avec un lombricomposteur, ou un bokashi.
MOBILITÉ QUOTIDIENNE
Ma situation actuelle
- J’ai le privilège de vivre dans une ville où la mobilité verte est pratiquement un fait structurel: la majorité des distances sont assez courtes, le cyclisme urbain est tout à fait normalisé grâce à de bonnes infrastructures (pistes sécurisées, parkings dédiés…) et une culture de conduite automobile respectueuse, le réseau de transports en commun est satisfaisant, et les systèmes de partage de voiture sont monnaie courante.
- En semaine, je n’ai pas de trajets quotidiens systématiques parce que je travaille à la maison, à mon compte. Mes déplacements consistent surtout à me rendre à mes cours de sport ou de temps en temps à un rendez-vous, mais ceux-ci n’impliquent que peu ou pas d’émissions carbone puisque j’y vais toujours en vélo, en tram ou en bus.
- Nous n’avons pas de voiture. Le week-end, pour des déplacements plus importants (courses nécessitant transport, petites escapades dans la région…), nous utilisons toujours les systèmes de véhicules partagés, généralement électriques. S’il faut louer une voiture à essence, nous sommes toujours au moins deux, et souvent quatre (quand il s’agit d’une sortie entre amis) à l’intérieur pour la « rentabiliser ».
Mes objectifs
- L’impact de ma mobilité quotidienne est déjà très faible car je suis particulièrement privilégiée sur ce point. Je ne peux pas faire beaucoup mieux, si ce n’est essayer d’utiliser davantage mon vélo en hiver malgré le froid, au lieu de souvent choisir le tram à cette saison: je vais m’y efforcer !
VOYAGE
Ma situation actuelle
- La grande majorité de ma famille vivant sur le continent américain, nous leur rendons visite via un vol long courrier tous les 3 à 5 ans environ. Ces voyages ont un impact important (l’équivalent à chaque fois d’un an de chauffage pour une personne) mais ils sont de toute évidence difficiles à éliminer.
- À ces longs courriers « indispensables » se sont ajoutés ces dernières années quatre autres voyages outre-Atlantique qui ont énormément alourdi mon bilan carbone 2016 à 2018. Ils constituaient toutefois des exceptions ponctuelles à mon rythme classique, toutes accumulées en peu de temps par le hasard du calendrier, mais qui ne se reproduiront plus: deux voyages spéciaux d’anniversaire, et deux voyages presse (que j’ai depuis décidé de refuser hors d’Europe).
- Si je peux volontiers me passer de voyages exotiques, je reste néanmoins grande amatrice d’escapades européennes et britanniques, tout en manquant de temps (et souvent de budget, car c’est généralement beaucoup plus cher) pour effectuer mes trajets en train plutôt qu’en avion – ce qui constitue un gros point noir dans mon bilan carbone. Bien sûr, les distances parcourues sont courtes, mais même si le bilan de chaque vol n’est pas dramatique, le fait d’en cumuler 5 ou 6 par an génère un impact très important. Par exemple, mes différents vols courts de ces 12 derniers mois ont produit en tout 1,1t de CO2, soit environ 1/3 de mes émissions tous domaines confondus !
- Depuis quelques années, je compense systématiquement les émissions carbone de mes voyages en avion via des projets environnementaux certifiés – par exemple avec la fondation GoodPlanet, ou directement par l’entremise de la compagnie aérienne (Air France et KLM le proposent notamment). Cela n’équivaut pas à ne pas produire ces émissions, mais c’est mieux que rien !
Mes objectifs
- Prendre l’avion moins souvent. Il est évident que je peux faire beaucoup pour la planète en retournant à un rythme de voyages plus raisonné: je me propose de commencer par une limitation de deux vols européens par an maximum. Je compte aussi réserver à nouveau les vols long-courrier à tous les 3-4 ans comme je le faisais autrefois avec ma famille. L’année 2019 aura sans doute accompli cet objectif, puisque je n’ai pas prévu d’autre trajet en avion outre les deux vols courts effectués en début d’année (Dublin et Édimbourg).
- Privilégier le train ou le bus lorsque je le peux.
- Continuer à compenser soigneusement tous mes trajets en avion.
CONSOMMATION
Ma situation actuelle
- Après des années de consumérisme lorsque j’étais plus jeune, ma consommation personnelle et celle liée à mon blog (test produits, etc…) se sont largement réduites. Le shopping ne fait plus partie de mes activités détente (je ne me rends en magasin que si je cherche quelque chose de précis), mon dressing a diminué de moitié, je ne trouve plus d’intérêt à accumuler, et dans tous les domaines, j’évite de céder spontanément, au profit d’achats raisonnés: des objets utiles, dont j’ai besoin, ou qui m’apportent un réel bien-être (plantes, livres…). J’ai encore mes petits moments de faiblesse, mais c’est à 90% en place !
- Lorsque je dois faire un achat, je cherche toujours l’option la plus écologique et/ou éthique possible selon mon budget, notamment en ce qui concerne les conditions de fabrication du produit (matériaux, origine…).
- Je privilégie de plus en plus les magasins locaux et les petites entreprises quand c’est possible, plutôt que les grandes chaînes.
- Moi qui n’étais pas très à l’aise avec la seconde main il y a encore deux ou trois ans, j’en suis désormais devenue une grande adepte – notamment pour les vêtements et accessoires, les livres, et la déco, où elle est presque toujours mon premier réflexe.
- Malheureusement, j’ai encore largement recours aux achats par internet pour plusieurs raisons: moins de déplacements à prévoir, plus d’options éthiques ou d’occasion, accès au marché français… Ce n’est pas idéal en termes d’émissions, même si je limite mes commandes aux vendeurs européens.
- Privilège du premier monde, je suis consommatrice de loisirs. Néanmoins, mes activités du genre restent plutôt raisonnables: je regarde des séries et des vidéos sans excès, je lis, je me balade, je cultive des plantes, je fais quelques expos / cinés / concerts par an, un escape game de temps en temps… Notez tout de même que ma fréquentation d’une salle de yoga émet 0,4t de CO2 par an d’après le calculateur Henkel (matériel, chauffage, système de réservations en ligne…) !
Mes objectifs
- Mon tournant vers une consommation responsable est déjà bien entamé. Je souhaite surtout continuer à approfondir cette démarche: limiter mes achats sur internet à ce que je ne peux vraiment pas trouver autrement (petites marques éthiques, pépites d’occasion, boutiques Etsy…), me tourner toujours davantage vers la seconde main, et raisonner encore un peu plus ma consommation de contenus audiovisuels.
- Utiliser son argent de façon éthique, cela passe aussi par la banque ! À moyen terme, j’aimerais pouvoir passer à une banque responsable qui ne finance pas les énergies fossiles, comme le font la majorité des grands noms du secteur. Cela me semble un peu compliqué, mais je vais me renseigner !
LOGEMENT ET ÉNERGIE
Ma situation actuelle
- Notre consommation d’énergie en 2018 a été de 1400kWh pour l’électricité, et de 7240 kWh pour le gaz (chauffage et eau chaude) – sachant que nous sommes deux, et que l’appartement fait une soixantaine de mètres carré.
- Nous avons choisi il y a deux ans un fournisseur d’énergie verte certifié (Green Choice aux Pays-Bas): l’électricité qu’ils produisent est 100% éolienne et locale, et les émissions carbone générées par notre consommation de gaz sont entièrement compensées par la plantation de forêts autour du monde.
- Pour économiser le chauffage au maximum, je prends soin de couper certains des radiateurs, et de ne jamais trop monter le thermostat: la température moyenne de notre pièce à vivre en hiver est de 19,5 degrés pendant la journée (et oui, cela demande de porter un pull !).
- L’eau chaude étant aussi une source importante de consommation de gaz, nous essayons de prendre des douches aussi courtes que possibles (3 minutes en moyenne pour moi quand je ne me lave pas les cheveux) et à éviter tout usage qui ne soit pas strictement nécessaire (par exemple pour se laver les mains ou les dents).
- Pour faire des économies d’électricité, outre les gestes de bon sens, nous avons petit à petit investi dans des appareils électroménagers à haute performance énergétique: notre four, notre réfrigérateur, notre lave-vaisselle, notre lave-linge et notre sèche-linge sont désormais tous dotés d’une classe énergie entre A++ et A+++. Nous utilisons aussi largement les modes éco et/ou basse température de ces appareils lorsque c’est possible. Enfin, toutes nos ampoules d’éclairage sont bien sûr des LEDs.
- Néanmoins, comme beaucoup d’Occidentaux, nous possédons un nombre impressionnant d’appareils électriques et électroniques, notamment plusieurs ordinateurs, deux smartphones, une grande télévision, une console de jeux… Cela fait beaucoup d’énergie à alimenter.
Mes objectifs
- À court terme, faire encore un peu plus attention à notre consommation électrique directe (débrancher ou éteindre systématiquement tout ce qui ne s’utilise pas, par exemple, laisser plus souvent sécher le linge à l’air libre…) et indirecte (regarder moins de contenus en streaming, vider les boîtes mail…).
- Prendre des douches un peu moins brûlantes en hiver.
- À plus long terme, avoir un système de chauffage plus écologique. Pour l’instant, le fait que nous habitions dans une co-propriété (donc sans être les seuls décisionnaires) et le coût de ce genre de travaux rendent la perspective compliquée.
CONCLUSION
Malgré toutes mes imperfections, je tire un bilan plutôt positif de cette analyse ! Elle m’a permis de réaliser à quel point j’ai avancé dans mon engagement en quelques années, et l’importance de tout ce que je fais de bien.
Mon style de vie est déjà moins polluant que la moyenne, et c’est une excellente nouvelle. J’ai encore un peu de marge de manoeuvre sur la plupart des points, et surtout un gros effort à faire sur la partie voyage, mais le fait d’avoir identifié ces possibilités concrètes d’amélioration me motive beaucoup !
Par ailleurs, je suis consciente que l’angle des émissions carbone n’est pas le seul indicateur pertinent (j’aime aussi beaucoup le « sac à dos écologique » par exemple), et que d’autres efforts dans ma vie ont également un impact positif, même si celui-ci n’est pas chiffré en CO2: mon usage raisonné de l’eau, mon jardinage pour la biodiversité, mon soutien à des associations, l’utilisation de mon droit de vote pour la cause environnementale, et bien sûr mon travail quotidien, depuis des années, pour inspirer un maximum de personnes à vivre de façon plus consciente.
Enfin, paradoxalement, cet exercice destiné à mieux cibler mes propres efforts m’a permis de comprendre à quel point l’engagement de l’État et des industriels est essentiel. Mon pouvoir d’action en tant qu’individu est limité: sans décarbonisation de l’économie et des services publics, ce ne sera jamais suffisant !
Il incombe aux plus grands pollueurs, ainsi qu’aux politiques qui peuvent les influencer, d’instaurer les changements les plus conséquents pour alléger le bilan carbone global. On sait que plus de 70% des émissions de gaz à effet de serre émanent de seulement 100 entreprises dans le monde, en particulier celles qui sont liées au pétrole; en France, Carbone4 estime que 75% de la réduction d’émissions nécessaire pour parvenir à l’objectif des Accords de Paris dépend de l’État et des entreprises – tandis qu’un engagement individuel pourra induire une réduction de 25% tout au plus.
Ces données donnent une nouvelle perspective à mon engagement: je continuerai à faire ma part, et à suivre les objectifs que je me suis fixés en espérant réduire autant que possible mon empreinte carbone – mais surtout, la suite de mon action n’aura de sens que si je participe à faire changer les choses au niveau collectif, en faisant entendre ma voix.
En ce sens, la liste de grands pas écologiques concoctée par Bénédicte, qui comporte à la fois des actions individuelles et collectives, sera une référence à garder à portée de main – et je vous conseille vraiment de la consulter si vous cherchez vous aussi à agir !
***
Avez-vous déjà eu l’occasion d’examiner votre empreinte carbone de près ?
Êtiez-vous conscient.es de l’impact limité des actions individuelles ?
Avez-vous des objectifs écologiques pour les temps à venir ?
J’espère que cet article long et dense vous aura été utile ♥︎
Crédits photo: Unsplash.com
79 commentaires
C’est très intéressant Victoria ! Merci de ton honnêteté, notamment quant aux voyages en avion qui sont particulièrement sources de pollution et que peu d’entre nous remettent en cause… Ça donne des idées pour s’améliorer !
Hello Victoria, bravo pour ta démarche transparente et humble, ça fait vraiment beaucoup de bien de lire ce genre d’articles !
Tu me donnes envie de faire la même chose, si tu n’y vois pas d’inconvénients évidemment…
Merci infiniment d’avoir partagé ma checklist, contente qu’elle te plaise et je serais ravie qu’elle permette à d’autres personnes soucieuses de réduire leur empreinte carbone de trouver de nouveaux axes de progrès ! :)
Bonne journée !
Hello Béné,
Encore un grand merci pour ton petit mot ! J’espère que mon article apportera quelque chose de positif et je suis vraiment ravie qu’il t’ait plu.
Vivement ton bilan à toi, je me réjouis de le découvrir au contraire !
Hello,
J’ai trouvé cet article fort intéressant !
Je te remercie pour toutes ces informations et d’avoir partagé ton expérience.
C’est toujours sympa de voir ce que font les autres pour piquer quelques astuces et s’améliorer également comme on le peut.
Bises
Justine
Merci beaucoup Justine, je suis hyper contente que ça t’ait intéressée !
Merci pour cet article en toute humilité ! Il permet de bien prendre conscience des points à améliorer. De notre côté, on fait attention à beaucoup de choses (on essaye de consommer local et de saison au maximum, on achète plus que des produits basse consommation, en hiver le chauffage est à 19°…) mais l’avion reste un gros point négatif (1 grand voyage par an et parfois 1 ou 2 petits)…
Argh oui, voilà, tu es dans le même cas que moi avec le problème de l’avion ! En tous cas il est intéressant de le savoir pour y réfléchir et voir si l’on ne peut pas changer un peu nos habitudes.
merci pour cette sensibilité… je fais aussi de mon mieux pour diminuer mon emprunte !
Hyper interessant comme article! Merci Victoria
Je suis ravie qu’il t’ait plu, merci à toi !
Un grand merci pour cet article !
J’ai à mon tour calculé (assez rapidement je l’admets), mon empreinte carbone avec Henkel et celui-ci m’indique 4 tonnes. C’est plutôt encourageant néanmoins la partie « Vacances et loisirs » est difficilement compressible, je pratique du sport en salle 4 fois par semaine et j’ai effectué seulement 2 vols en Europe pour mes vacances l’an passé et cela gonfle mon empreinte carbone…
Par contre l’objectif mondial à 2 tonnes de CO2 par an me semble difficilement atteignable (surtout avec notre mode de vie occidental, comme tu le soulignes si bien !), qu’en penses-tu ? Je reste en effet assez perplexe, je me déplace uniquement à pied (hormis le train tous les 15 jours pour aller voir mes parents), je consomme localement et j’essaie au maximum d’acheter français, … Donc redoubler d’efforts me semble difficile sur certains points.
Coucou Amélie !
En effet, l’objectif de 2t par an et par personne semble difficilement atteignable, mais c’est justement parce que comme je l’explique en conclusion, notre impact individuel est limité: 75% de la baisse d’émissions incombe aux industries et à l’État (qui doivent se décarboniser), et non à nos comportements individuels :)
Dans tous les cas c’est quand même un sacré challenge en effet, sachant que le monde économique n’a pas l’air très prêt à changer…!
Hello,
c’était un article très intéressant à lire, je vais d’ailleurs aller faire le test pour tester ma consommation !
Tu en fais déjà beaucoup, plus que la plupart des gens, tu dois t’en sentir fière !
Bisous
Bonjour, merci pour cet article et pour les liens! Je viens de remplir les deux calculateurs : 9,01t pour le WWF et 3,67t pour celui de Henkel, c’est certes mieux que la moyenne mais je ne sens pas pour autant exemplaire!
Par contre les deux calculateurs ne donnent pas du tout les mêmes chiffres concernant l’impact de l’avion : pour un temps de transport de 10h en moyenne par an, le WWF calcule 2,07t alors que Henkel ne retient que 0,27t! As-tu remarqué le même écart avec tes propres données?
En tous cas merci pour ton travail et les bonnes ondes que tu diffuses :-)
Coucou Anne-Charlotte !
En effet, j’ai le même type de différence sur mes deux bilans concernant l’avion: 1,1t chez Henkel contre 3,59t chez WWF. Il y a de quoi s’interroger !
Je pense que c’est dû à la différence de leur approche (ce qui est produit strictement sur le territoire national VS l’empreinte globale) et/ou tout simplement aux chiffres qui varient complètement d’une source à l’autre: si tu recherches l’impact CO2 par kilomètre d’un avion, tu trouveras aussi différents résultats (j’ai vu 128g, 285g, 80.4g… bref, ça dépend des conditions prises en compte dans le calcul !).
Bonjour Victoria,
Je suis totalement en accord avec ta conclusion.
J’ai drastiquement changé mon mode de vie depuis plusieurs années : alimentation végétale et bio à 95%, locale (au max) et de saison, plus d’achat de vêtements neufs sauf s’ils sont écolo/éthiques ou « techniques » et sans équivalent clean, fournisseur d’énergie verte, utilisation de la voiture 2/3 jours par semaine seulement, etc. Et malgré ce, je ressens une culpabilité énorme à l’idée de ne pas en faire assez (ma famille habite à l’autre bout de la France – 8h de voiture, 8h de train avec changements ou…. 1h d’avion…. – et je ne peux pas concevoir de ne pas les voir régulièrement).
Mais en fait, notre impact et notre marge de manœuvre sont très réduits. Les décisions doivent être nationales et internationales. Du coup, ces derniers temps, ma tristesse et ma culpabilité se transforment en colère contre ceux qui ont le pouvoir et condamnent les générations futures par des décisions aberrantes. La solution que j’ai trouvé : militer davantage. Je soutiens de plus en plus d’associations agissant en faveur de l’environnement (et c’est un privilège de pouvoir le faire, j’en suis consciente, comme tout le reste d’ailleurs), je signe et relaie des pétitions, j’interpelle directement mes députés ou sénateurs, etc.
Bref, merci pour ton article !
Merci Lrn,
C’est exactement ce sur quoi je compte m’améliorer dans les temps à venir: cette partie militante, plus collective et plus politique, en espérant que cela fasse vraiment une différence (parce que moi aussi ça me met en colère !).
Quelle chouette idée d’article Victoria ! C’est vraiment important je pense de prendre le temps de se poser pour faire ce genre de bilan afin de prendre conscience de nos accomplissements et de notre marge de manœuvre, surtout quand nous avons tendance à les sous-estimer. Tu me donnes envie de réaliser un bilan similaire et, si tu n’y vois pas d’inconvénient, de le partager sur mon blog. Merci pour l’inspiration en tout cas !
Coucou Natasha,
Avec grand plaisir pour que tu reprennes ce type de bilan sur ton blog, au contraire ! Je serai ravie de te lire ! Merci pour tes gentils mots.
Bonjour Victoria,
C’est la première fois que je commente un blog. Je suis d’ordinaire une follower passive qui lit avec assiduité et like les photos ou articles sans prendre la peine de commenter.
J’ai découvert ton blog il y a seulement deux jours et je suis déjà très admirative et addict à son contenu.
Je voulais te remercier d’avoir partager cet article et tes liens pour calculer notre empreinte carbone. Je vois avec effroi que je suis légèrement au dessus de la moyenne française (5,5t) et vais décidément continuer à suivre ton blog pour avoir des idées et initiatives pour réduire ces mauvaises habitudes.
Je te souhaite une très bonne continuation!
Oh là là ! Je viens de faire le test, le Suisse et je suis à peine en dessous de la moyenne Suisse. Si tout le monde vivait comme moi, il faudrait presque deux planètes et demi! Ce qui est bien C’est qu’on voit ce qui cloche au fur et à mesure du questionnaire et qu’on peut mieux cibler, concrètement, des pistes d’amélioration! Merci de ce partage qui rend notre part de colibri plus concrète.
Merci Victoria pour cet article qui permet de réfléchir point par point à notre impact. J’ai bien avancé depuis environ 2 ans sur toutes ces reflexions et comme toi c’est la partie voyage et déplacement en avion qui alourdi mon bilan carbone. Je vais me renseigner pour compenser mes émissions par des projets environnement car je ne savais pas que les compagnies aériennes proposaient cela. Pour ce qui est de la mode, Vinted est devenue mon meilleur allié et les achats neufs, y compris pour la décoration, ont été banni. Pour l’alimentation, j’essaie de faire local et zéro déchet au maximum, toute mon alimentation est homemade mais parfois le supermarché est encore un réflexe pour la simplicité… En tout cas, je vais suivre la trame de ton article pour moi aussi lister mes points d’améliorations. Il ne faut rien lâcher ! Merci beaucoup pour cet article très complet et le lien vers Carbone4 que je ne connaissait pas
Hello!
Depuis le temps que mes collègues m’avait parlé du site de WWF, j’ai enfin pris le temps de calculer mon empreinte carbone et mon résultat est de 8,35 tonnes par an, en sachant que je suis une mauvaise élève pour l’alimentation car je consomme des produits laitiers, œufs, viande et poisson plusieurs fois par semaine. L’avion, cela fait plusieurs années que je le prends moins, surtout pour vol long courrier. Par exemple, dans les 5 dernières années je suis partie une fois en Amérique du nord mais sinon c’était en Europe et parfois en voiture.
Je vais essayer de baisser ma consommation d’aliments qui proviennent d’animaux car bien que je mange local et bio la plupart du temps, cela ne fais pas assez pencher la balance en ma faveur.
En tout cas très bon article qui fait réfléchir. Merci Victoria :)
Article très complet et intéressant, j’ai moi aussi fait ce bilan il y a quelques années, ça m’avait fait changer de banque, de fournisseur d’électricité et réduire les voyages (un point difficile en effet…). Et c’est utile de rappeler que les émissions de C02 ne sont pas le seul problème environnemental auquel nous sommes confrontés.
Je ne partage pas toutefois l’argument de « 70 % des émissions de Co2 sont émises par 100 entreprises », qui quand on sait comment le chiffre a été calculé est complètement trompeur (à mon avis mais pas seulement, je te renvoie à cet article pour les détails https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2019/04/05/100-entreprises-responsables-de-70-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-vrai-ou-faux) et consiste finalement à se défausser sur des tiers « c’est pas moi c’est les entreprises ». Je ne pense pas non plus qu’il faille mettre l’accent sur la responsabilité individuelle, il y a évidemment des aspects hors de notre portée (quand on est locataire par exemple, on a peu de marges de manœuvre). Toutefois notre modèle de société (étalement urbain, abandon du train au profit de la voiture, par exemple) est objectivement source de bien des maux (émission de GES mais aussi artificialisation des sols, appauvrissement de la biodiversité…). S’il est indéniable que ce n’est pas quelque chose que l’on peut résoudre au niveau uniquement individuel, il y a bien des choix politiques, collectifs à faire, et qui pèseront sur nos libertés individuelles (par exemple, celle de pouvoir construire des maisons neuves un peu partout).
Par conséquent je ne pense pas qu’il faille dénigrer ou minorer les efforts individuels, chacun et chaque secteur a sa part de remise en question et différents leviers à sa disposition, qu’il s’agisse des individus, des entreprises, des collectivités ou de l’Etat.
Merci tout plein Sakura pour ton éclairage !
Je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fond. Mon but ici n’était absolument pas de rejeter toute la faute sur les entreprises, et si c’est l’impression qui ressort de mon texte j’en suis désolée. Comme l’illustre bien l’étude de Carbone 4, il faut nécessairement un effort conjoint de l’individuel ET des structures publiques & industrielles pour parvenir à la réduction nécessaire en 2050, sinon on n’y arrivera pas.
De fait ma conclusion rejoint exactement ce que tu dis – l’effort individuel, au-delà des simples gestes écologiques, qui sont importants mais non suffisants, consiste aussi à s’engager au niveau collectif pour que les décisions politiques et l’évolution de l’industrie aillent en faveur de l’écologie.
Article très intéressant, je ne savais même pas que l’on pouvait calculer sa production de CO2 !
Coucou Victoria,
Je trouve ton article vraiment intéressant et tes efforts considérables pour améliorer ton empreinte carbone. Sache que depuis que j’ai découvert ton blog, il y a environ 4 ans, tu es une véritable inspiration pour moi et tu as remis en question mon mode de consommation dans divers domaines tels que les cosmétiques et l’alimentation notamment. Merci pour tes partages, tes idées et tes conseils. ?
Un immense merci Sophie, ça me touche beaucoup !!
??
Bravo pour cet article, il nous permet de prendre conscience, plus en détails, de beaucoup de choses. Je l’avais déjà calculé de mon côté, il me reste à me renseigner sur notre fournisseur d’électricité + changer de banque.
C’est très intéressant comme réflexion, c’est vrai que je n’avais jamais pensé à chiffrer cette empreinte carbone, même si comme tu le soulignes, ce n’est qu’arbitraire, mais j’essaye toujours de penser à l’impact global de mes actions, même si évidement je ne passe pas des heures à me renseigner sur le sujet, mais je réfléchis au moyen d’acheminement, aux conditions de fabrication etc… Cette façon de penser m’est d’ailleurs venue grâce à la série the good place, qui montre que nos actions ont en fait beaucoup plus de conséquences qu’on ne le crois, et j’essaye, aussi souvent que possible, de les envisager. Bonne continuation sur ton chemin déjà bien entamé vers un mode de vie plus respectueux !
Salut!
Je suis étonnée que la pollution numérique ne soit pas mentionnée dans ces calculs! Surtout quand ils vont jusqu’à demander l’usage du sèche cheveux.
Ça aurait été intéressant :)
Coucou Marianne !
Tu as tout à fait raison ! J’y ai pensé dans ma réflexion, en l’incluant dans mes objectifs consommation, mais il est vrai qu’elle n’est pas vraiment abordée spécifiquement dans les questionnaires – alors que l’on connaît son impact important. Je ne suis pas sûre du coup qu’ils en tiennent compte dans leurs calculs (même si j’espère bien !) – ce qui démontre bien que les chiffres obtenus sont un indicateur général plutôt qu’une information à prendre au pied de la lettre.
Bonjour Victoria,
Pour ce qui est de la pollution numérique, j’ai découvert un petit geste qui ne coûte rien et qui a une certaine efficacité : passer par le moteur de recherche Ecosia, qui finance la reforestation. Tu trouveras plus d’info sur sa page wikipedia par exemple. Comme c’est un métamoteur de recherche basé sur d’autres, il marche tout aussi bien que les géants du secteur. Il y a pas mal de pub (forcément, il faut bien financer la démarche), mais j’avoue que le petit compteur des arbres replantés me donne du baume au coeur, aussi minime sur le plan international cela soit-il !
Quelle super idée d’article Victoria ! Merci pour ce partage :)
Merci Victoria pour ce bel article, ton bilan personnel est très inspirant pour trouver des axes d’amélioration ! J’ai fait le test et sans surprise l’avion plombe complètement mon bilan (ça fait quand même bizarre de voir les chiffres !).
Mais du coup je me demande quand même quel serait vraiment l’impact de petits gestes que tu évoques tels que d’éteindre les appareils électriques en veille, réduire d’un degré la température du chauffage (quand on habite une petite surface) ou de réduire de quelques minutes (ou degrés) la douche ? N’est ce pas insignifiant, tout comme le zéro déchet ?
Coucou Any !
Je comprends complètement ton interrogation, il est un peu difficile de croire en nos actions individuelles, surtout ce genre de petits changements subtils, quand on sait que leur impact n’a aucune commune mesure avec celui des structures gouvernementales et industrielles !
Je pense tout de même qu’il faut garder en tête que les gestes individuels de chaque personne s’additionnent: si tout le monde baisse son chauffage d’un degré, oui, il peut y avoir un véritable impact (en l’occurrence, si ma mémoire est bonne, chaque degré supplémentaire équivaut à 7% de consommation d’énergie en plus). Et ce n’est qu’en faisant un maximum (réaliste) de petits gestes que nous pouvons réellement faire notre part en tant que personne – les fameux 25% de la réduction nécessaire à l’accomplissement des objectifs de Paris, qui ne se feront pas sans nous !
Merci beaucoup Victoria pour cet article très instructif, je vais le garder en guise de guide pour améliorer mon quotidien et réduire mon empreinte carbonne. Je viens de faire les tests et suis trés surprise par les résultats mon émission s’élève à 2,9 tonnes de CO2 selon le teste de Wuppertal Institute / Henkel l’objectif mondial est fixé à 2 et WWF calcule une moyenne de 10,47 tonnes par an. Cela me motive encore plus à faire attention à ma consommation et à recycler d’avantage le plastique et le composte.
Bonjour Victoria,
J’ai fait le test aussi par curiosité, et mes chiffres explosent! Je vis en Martinique…où la voiture est reine! pas le choix, les réseaux de transports en communs sont médiocres, même si ça tend à s’améliorer. Notre nourriture est importées, aucune infrastructures pour les cyclistes (ils font tous du vélo sur la nationale), la climatisation est allumée partout en permanence…et pour quitter l’île…il n’y a que l’avion…(ou les bateaux pour aller à côté). Sommes nous foutus?? Dans mon foyer nous faisons très attention à notre consommation alimentaire et énergétique, mais chaque partie du monde à ses contraintes.
Merci pour ce partage <3
Coucou Maryne,
En effet, certains endroits du monde sont profondément dépendants des énergies fossiles pour le moment, et ce n’est bien sûr pas de la faute des habitants. Il y a en revanche une part de responsabilité du côté des politiques, qui devraient d’urgence mettre en place des infrastructures adaptées à un mode de vie plus écologique – mais encore faut-il qu’on leur fournisse le budget nécessaire…
C’est pour ça que je considère plusieurs de mes « points forts » en termes d’émissions carbone comme des privilèges pour lesquels je n’ai aucun mérite: si je ne vivais pas à Amsterdam, mon empreinte serait certainement bien supérieure !
Bonjour Victoria, super interessant cet article, merci beaucoup ! Tu es très honnête et ça donne envie de se regarder écologiquement avec honneteté aussi ! D’autre part, on se sent vite coupable de ne pas en faire suffisamment, même si on fait des efforts… C’est à double tranchant !
Pour les voyages, j’imagine que tu connais le principe des billets inter-rails pour voyager en Europe. Tu peux prendre les trains et des ferrys dans toute l’Europe. J’ai fait ça cet été à travers l’Italie en train régionaux et j’ai adoré : on se déplace tranquillement, on observe, on se dépayse peu à peu, on observe les accents et les paysages qui changent. Les voyages dans la lenteur sont délicieux !
Bonne suite, et merci encore pour ton contenu que j’aime tant : je te suis depuis des années et je me régale.
Merci mille fois Éloïse, et merci d’avoir évoqué le pass inter-rails qui est effectivement une super option pour réduire le coût du voyage en train ! De mon côté, le fait même de prendre le temps de voyager « lentement » est difficile à envisager parce que je ne peux jamais m’absenter très longtemps (je ne pars pas plus de 7-9 jours) mais je compte essayer de le faire de temps en temps quand les conditions s’y prêtent parce que l’idée me séduit beaucoup :)
Merci beaucoup pour cet article passionnant, actionnable et constructif.
J’ai fait le test WWF qui confirme ce que je savais déjà, il faut absolument que je réduise mes trajets en avion. Pour des raisons professionnelles, je dois me rendre 1 à 2 fois par an en Californie en plus de 2 à 3 voyages européens. J’ai pour objectif de limiter les voyages transatlantiques à 1 par an et en europe (hors train) à 2 par an, ainsi que de compenser systématiquement tous ces trajets (merci pour le site Goodplanet). Pour les voyages perso nous avons décidés avec mon mari de privilégier les destinations proches, nous planifions aussi une excursion en Ecosse (pays que j’affectionne énormément tout comme toi) par le train.
Merci à toi Aurélie ! On ne peut pas toujours contrôler ou éliminer les voyages professionnels, malheureusement… Si tu peux déjà les limiter un peu, c’est déjà très utile.
Oh je l’ai fait cette année, je suis allée en Écosse en train et ça m’a beaucoup plu. Éloge de la lenteur. Plus agréable et confortable que l’avion.
Mais ça fait regretter qu’il n’y ait pas de train de nuit, ça s’y prêterait bien.
Merci pour ton article, c’est très intéressant et ça fait réfléchir.
Même si je m’en doutais, je visualise maintenant mieux les 3 points qui plombent ma consommation : l’avion (1 à 2 vols moyen courrier par an, ce qui n’est pourtant pas énorme), la viande (je ne peux/veux pas passer complètement au végétarisme mais je pourrais me restreindre à 2 fois par semaine) et les vêtements (là j’ai pas mal de progrès à faire mais la mode est un vrai plaisir voire une passion pour moi, néanmoins petit à petit je consomme un peu mieux : plus de seconde main ou d’options plus écologiques, fini Zara et consorts).
Mais je retiens aussi de ce bilan que notre marge de manœuvre individuelle est restreinte. D’une part, parce que je vois bien autour de moi que la prise de conscience n’est par si rapide et d’autre part, parce qu’il est absurde de renvoyer une responsabilité aussi importante aux individus alors qu’une grande part du problème vient des décisions gouvernementales et industrielles…
Merci Camille ! Voilà un bilan très intéressant, j’espère qu’il te permettra d’avancer petit à petit, sans forcément atteindre la perfection, mais en faisant du mieux possible tout en restant toi-même ! Et je suis d’accord avec tes conclusions. La responsabilité de nos gestes quotidiens ne doit pas être exagérée: ils sont importants, mais un changement drastique au niveau gouvernemental et industriel est encore plus essentiel.
Super article – je vais essayer de calculer la mienne et voir comment je peux ameliorer tout ca.
Je vais avoir du mal a limiter l’avion vu que c’est le seul moyen de rentrer en France voir ma famille mais j’essaie déjà de limiter les achats sur des sites européens et privilégie les achats US ou canadien. J’essaie aussi de me déplacer en magasin plutôt que de commander sur internet (mais bon vu que je suis obligee de prendre la voiture pas sure que ca soit plus écologique).
Pour la douche brûlante j’ai une astuce: Je passais facile 10min sous l’eau brûlante chaque jour jusqu’à ce que mon proprio baisse la température sur le chauffe eau (il est mega radin). J’aurai pu le remettre plus chaud mais avec un bebe je me suis dit que c’etait peut etre une bonne idée. Après quelques semaines a me lamenter de mes douches froides je suis maintenant habituée à une eau moins chaude et bonus je reste du coup moins longtemps.
Salut !
Je l ai fait il n y a pas longtemps et c est également le voyage et la voiture qui me plombe le plus …
Merci d avoir donné des pistes sur lesquelles je peux m appuyer pour m ameliorer.
Ca fait plusieurs articles/posts Instagram qui compare la démarche individuelle de l action que pourrait avoir la politique … et évidemment même si j’utilise mon droit de vote dans ce sens la,ça me met terriblement en colère de voir que la volonté d une majorité des gens est de faire bouger les choses mais qu un petit groupe de personnes décide qu il en est autrement …
Bonne soirée
Florence
Merci pour cet article hyper intéressant ! De mon côté je encore plus réduire mon usage du plastique, limiter également les commandes ou achats de repas tout préparé qui sont souvent suremballés. Je vais continuer à consommer de saison. Malheureusement pour le moment je n’ai pas d’autres choix que d’aller au travail en voiture mais je cherche un logement dans une ville qui me permettrait d’y aller en train :)
Quelle tristesse de voir mon bilan de carbone exploser à cause d’un seul voyage par an ces deux dernières années ? (quelle idée d’étudier le japonais ah ?)
Mais par contre, je vois pas mal d’avis qui se contredisent au sujet du veganisme et de l’ecologie, comme quoi un régime végétarien et local serait plus écologique qu’un régime 100% Vegan …. et d’autres articles expliquent que l’elevage d’animaux permet d’entretenir les sols bien mieux que les cultures de végétaux et céréales … je suis assez perdue sur le sujet et j’ai vraiment du mal à me faire un avis, des pistes sur le sujet pour creuser tout ça ? :/
J’envisage de réduire ma consommation de viande et autres, mais malgré tout j’aimerai en savoir plus sur ça :’)
Astrid
Coucou Astrid !
J’ai effectivement lu moi aussi il y a quelques années une étude sur le fait qu’un régime végétarien était plus écologique car il permettait d’entretenir les sols. (Note que cette affirmation repose sur l’idée d’un élevage traditionnel, avec des animaux élevés sur des pâturages – ce qui est loin d’être le cas de figure le plus courant pour la production industrielle !).
En fait ce n’est pas incompatible avec le fait que le régime vegan soit le moins polluant, puisque l’empreinte carbone mesure simplement les émissions de gaz à effet de serre – ce n’est donc qu’un seul aspect (quoique l’un des plus essentiels) de l’impact écologique.
Manger uniquement des végétaux produit moins de GES que manger des produits animaux, c’est un fait, et si en plus on achète majoritairement local, alors clairement le régime vegan gagne la partie. En revanche il est possible que l’entretien des paysages soit moins réussi avec des cultures végétales, parce que c’est un autre sujet – mais je t’avoue ne pas avoir creusé davantage la question, donc espérons que quelqu’un d’autre puisse te répondre !
Merci pour cet article! Ici pas de voiture et plus de trajets en avion depuis 2 ans, une alimentation locale mais un petit bébé… Et avec ses couches non lavables, il fait exploser le compteur!! On continue nos petits gestes et on essaie de croire que les grandes entreprises et les gouvernements vont faire bouger les choses!!
Bonjour Victoria,
Merci pour cet article très instructif.
Je fais déjà quelques efforts mais je sais que je peux faire beaucoup. Je pense faire une liste pour m’aider à prendre de nouvelles habitudes et améliorer tout ça.
Comme cela a déjà été dit, le gouvernement et les industriels ont un rôle à jouer. Je reste aussi persuadée que le capitalisme n’est pas compatible avec l’écologie. Ce serait toute notre façon de vivre à revoir. Il faudrait que le travail soit accessible pour éviter les longues distances, avoir à nouveau un petit lopin de terre pour cultiver les légumes de base, faire plus de trocs / emprunter / réparer les objets au lieu d’avoir le réflex d’acheter neuf… Tout ce qu’on produit en terme d’objets n’est pas absolument pas nécessaire non plus. J’ai encore plein d’idées mais je vais m’arrêter là ahah.
Bonne continuation et au plaisir de te lire !
Merci Victoria pour cet article vraiment très intéressant et sincère. Je suis préoccupée par l’état de notre planète, et j’essaie, un peu comme tout le monde, de faire des efforts qui vont, il fat bien le reconnaitre, dans tous les sens et parfois même à contre-sens! Je culpabilise de ne pas réussir à me limiter dans l’achat de vêtements, même si j’achète de façon beaucoup plus raisonnée qu’avant (et en partie grâce à toi d’ailleurs!), des marques éthiques ou de 2de main, de continuer à manger de la viande etc… Mais, à ma grande surprise, mes résultats aux 2 tests que tu présentes ne sont pas catastrophiques : 9,4 t équivalent CO2 à l’indicateur WWF et 3,5t à celui de Henkel, et cela grâce à 2 éléments qui ne me demandent pas d’effort particulier: l’absence de voiture (je ne conduis pas) et uniquement un voyage en avion/an en Europe (j’ai peur en avion, je ne peux pas supporter d’y rester plus d’une ou 2 heures!). Donc, au lieu de me flageller pour tout ce que je ne fais pas, je vais commencer par me féliciter pour ces 2 points là, et ensuite je réduirai un peu ma consommation de viande et j’envisagerai de modifier mn mode de chauffage. Cependant, je ne vois pas bien comment arriver à l’objectif 2t. Merci en tout cas pour toutes ces pistes de réflexion.
Bonjour Victoria,
Merci beaucoup pour cet article éclairant et inspirant ! Je ne savais pas que de tels tests existaient, et je vais m’empresser de les passer également.
Je me permets de rebondir sur un des points soulevés dans ton article, qui est le changement de banque. J’ai pour ma part eu un vrai déclic après avoir lu cette petite bande dessinée réalisée par le magasine Causette : https://www.causette.fr/odeur-de-largent/ qui m’a fait réaliser qu’on peut faire beaucoup d’effort pour être écolo, manger moins de viande, nous déplacer en vélo, recycler, etc. mais si notre argent est placé dans une banque qui pollue, les millions de tonne de gaz à effet de serre émis par ces industries sont financés par notre argent, et donc par nous.
Beaucoup de gens pensent à tort qu’il s’agit d’une démarche lourde et compliquée, mais au final pas tant que ça ! J’ai pour ma part franchi le pas il y a 3 mois en passant au Crédit Coopératif, banque éthique, verte et transparente, qui utilise l’argent placé pour financer des associations et des organisations à but non lucratif. Il y a actuellement un système qui s’appelle la mobilité bancaire et qui permet de rendre le changement de banque assez souple et fluide (la banque qui accueille s’occupe de transférer tous les prélèvements sans que ce soit à nous de nous en charger).
Bien sûr, cela reste une démarche, mais je trouve cela tellement important que je ne peux que t’encourager à te lancer (surtout que si tu franchis le pas, tu pourrais sûrement inspirer plusieurs de tes lectrices à faire de même :))
Bonne continuation à toi et merci encore pour la grande qualité des articles que tu partages !
Merci mille fois Julie pour ces informations encourageantes ! Je vois que le système de changement ressemble un peu à celui du passage à un autre fournisseur d’énergie finalement !
L’aspect compliqué pour moi tient surtout au fait que je vis aux Pays-Bas et que tous mes comptes sont en France (vais-je devoir me déplacer, dois-je rapatrier tous mes comptes ici ou les laisser en France, y a-t-il seulement une banque éthique recommandable aux Pays-Bas…?) mais je vais me pencher sur la question, tu as ma parole !
Merci pour ce billet très inspirant. D’ailleurs, si tu es d’accord, je te pique l’idée!
Merci pour cet article vraiment très complet et très inspirant ! Je trouve ta démarche vraiment intéressante : faire le bilan et mettre en place des actions concrètes. J’aime beaucoup l’idée et je vais essayer de trouver le temps de le faire également :)
Hello Victoria, je lirai l’ensemble lorsque j’en aurai plus le temps mais je voulais déjà te féliciter pour ton courage et ton honnêteté intellectuelle. S’analyser ainsi n’est vraiment pas évident, je te tire mon chapeau!
Hello Victoria,
Merci pour cet article très enrichissant. J’habite personnellement en Suisse, dans la campagne, et suis forcée de constater les nombreuses différences entre ton quotidien et le mien sur le plan des transports particulièrement. Chez moi, il m’est totalement impossible de faire du sport, les courses ou autre sans utiliser ma voiture. C’est un point que je souhaiterais améliorer, mais je me sens un peu dans l’impasse à vrai dire.
Quant aux voyages, as-tu déjà songé à acheter un pass interrail ? Il me semble que c’est environ 200 euros pour voyager 3 jours durant 1 mois et cela pourrait être intéressant pour tes excursions citadines… Enfin, je n’en sais rien ! Je viens d’avoir cette idée à la lecture de ton article.
Dans tous les cas, merci pour ce compte-rendu pertinent qui à nouveau me pousse à m’interroger sur ma façon de vivre.
Bonne continuation,
Lisa xx
Coucou Lisa,
Merci pour ta suggestion ! En effet, le pass Interrail me semble être une option hyper intéressante pour pas mal de destinations européennes !! Ça n’arrange pas mon problème de temps (je n’ai pas toujours la possibilité de partir assez longtemps pour rentabiliser des trajets de 6,7 ou 10 heures) mais c’est en tous cas une bonne solution au problème financier !
Concernant ta voiture, je peux t’assurer que tu es loin d’être la seule. Malheureusement, les campagnes sont très défavorisées en termes de transports publics, et la façon dont nos territoires (en Suisse ou ailleurs) se sont développés, avec cette dépendance constante aux véhicules motorisés, est fondamentalement problématique… Ce n’est pas quelque chose qui doit te culpabiliser, parce que tu n’y es pour rien – la seule chose que tu puisses faire serait à la limite de soutenir des groupes politiques / militer pour des initiatives qui cherchent à apporter d’autres solutions.
Et c’est bien pour cela que je ne suis pas spécialement fière de ma non-utilisation de la voiture: ce n’est pas un mérite personnel mais simplement un privilège lié au fait que j’ai accès à d’excellents services ou infrastructures alternatifs.
Coucou Victoria,
Ton article est vraiment très intéressant. Merci pour toutes ces explications, tes analyses et ta transparence.
Ça m’inspire pour réfléchir diminuer mon empreinte carbone.
Je n’ai pas pris beaucoup le temps ces dernières semaines pour lire tes articles, et je vais my remettre car ils sont toujours aussi intéressants et qualitatifs.
Merci pour ton investissement !
Douce soirée à toi,
Kelly
Un grand merci Kelly pour ces si gentils mots !
Bonjour Victoria,
article super intéressant, un grand merci ! Je vais aller aussitôt faire mes calculs personnels. Ce mois d’août, je suis allée en Ecosse (d’ailleurs, je pense que tu es l’une de mes inspiratrices de ma passion pour ce pays, alors merci) et j’ai choisi d’y aller en train (j’habite à Dijon) et de ne pas y louer de voiture.
Je te raconte ça car tu parles du coût du train par rapport à l’avion : en achetant un A-R Dijon-Londres (via Paris évidemment, mais sans y faire d’escale autrement que pour changer de gare), j’ai payé 110 euros + A-R Londres-Glasgow : 60£.
J’ai pris mes billets en avance à chaque fois, pour les trains UK, j’ai eu l’équivalent de prem’s français. Par ailleurs, en Ecosse, une amie m’y retrouvait, je pensais donc initialement louer une voiture : finalement, j’ai pu faire à peu près tout ce que je voulais (à une exception) en utilisant les transports publics (train + bus) voire en faisant un peu de stop de temps en temps (mais c’était plus une question de gain de temps ou d’aller un peu plus loin qu’une nécessité). Nous sommes allées de Glasgow à Pitlochry en train, à Pitlochry nous avons pris le bus pour aller à Kinloch Rannoch, nous avons marché autour de Pitlochry ; puis nous avons pris à nouveau des cars pour aller dans les Cairngorms (logement à Glenmore, pas Aviemore, donc possible d’être vraiment dans la nature) ; autres cars pour aller au Glen Affric via Inverness et enfin, j’ai pris car + bateau pour aller dans les Orcades.
Bien entendu, le train est, comme tu le dis, consommateur de temps car j’ai mis longtemps pour rentrer d’Ecosse (Inverness-Londres : 8h environ).
Cependant, je ne regrette pas, à l’exception d’une excursion vers le Glen Lyon que je n’ai pas pu faire. J’ai été frappée de voir que mon amie et moi étions bien souvent les seules dans les bus. Quel dommage.
Je ne suis pas du tout un modèle, comme toi j’ai beaucoup (plus que toi je crois) pris l’avion ces dernières années, je voulais juste apporter quelques éléments chiffrés à ta réflexion :-)
Bonne fin de semaine !
Coucou Camille,
Un grand merci pour ces informations hyper intéressantes, je suis sûre que ça inspirera plusieurs personnes à vérifier davantage les possibilités de voyages sans avion !
Pour ma part, il y a deux choses qui me mettent des bâtons dans les roues parce qu’elles sont assez importantes justement pour les voyages en train: d’une part, je n’ai jamais la possibilité de partir très longtemps (le maximum que j’ai fait ces 5 dernières années aura été 9 jours, il me semble, et c’est arrivé seulement 3 fois) parce que j’ai des animaux à faire garder et parce que je n’ai pas un gros budget pour le logement, et d’autre part il m’est difficile de m’organiser très à l’avance parce que je ne sais jamais trop de quoi les prochains mois seront faits (je travaille à mon compte).
Ce deuxième point est sans doute améliorable (je n’ai pas trop le choix si je veux vraiment éviter de payer des billets hors de prix), mais pour le temps, c’est un vrai souci, parce qu’aller en Écosse depuis Amsterdam en train demande au minimum 9-10 heures, sans compter de longue attente avant chaque train: 30 minutes de chez moi jusqu’à la gare, 1h35 jusqu’à Bruxelles, 2h10 d’Eurostar jusqu’à Londres, puis 4h40 entre Londres et Glasgow par exemple – et si je veux aller dans les Highlands c’est encore autre chose. Autant te dire qu’il faut au moins prévoir 5-6 jours sur place pour que ça en vaille à peu près la peine !
Justement, je rêve depuis l’année dernière de retourner à Glasgow pour faire un long week-end en solo, et j’aimerais y aller en train, mais cela me semble difficile. Quant aux prix, j’avais comparé il y a quelques mois (certes avec seulement 2-3 semaines d’avance), et la différence était complètement hallucinante: autour de 400-500 euros pour l’aller retour avec ces différents trains (le Thalys et l’Eurostar sont vraiment chers) contre environ 90 euros pour l’aller-retour en avion – avec un vol de seulement 1h30 à chaque fois. Si en plus je dois rentabiliser le voyage en restant 5-6 jours, ça explose complètement mon compte en banque haha !
Bref, voyager vers certaines destinations en train est un vrai luxe quand on n’a pas des conditions idéales pour ce type d’aventure. La seule solution que je vois est d’essayer d’économiser davantage, et de m’organiser plus à l’avance en espérant que ça ne me fasse pas perdre trop d’opportunités: il faudra bien que je m’adapte d’une façon ou d’une autre de toute façon si je veux réduire mon recours à l’avion !
Bravo ma Victoria pour tous tes efforts faits et à venir…. Si chacun de nous faisait un peu plus d efforts je suis sure que ça irait mieux, j’essaie moi aussi de faire très attention, je mange locale, (même si je mange un peu de viande ), je mange de saison. Je n’ai pas de voiture, je ne voyage même pas alors sur ce point là je suis assez nickel (je prends de temps en temps les transports en commun). Je n’achète que peu de vêtements pour moi, pour les enfants je recycle bcp du moyen au petit, et après je donne. Je dois faire des efforts sur ma consommation electrique et de gaz mais c est assez mal isolé chez moi, j’attends de déménager et de faire les aménagements en fonction. Je ne chauffe pas bcp non plus, je sais que je dois encore faire bcp d’efforts, j’apprends cela aussi aux enfants.
Je pense que tu n’as pas à rougir de ton empreinte. La majorité d’entre nous est quand même bien moins avancée que toi.
Bonjour Victoria,
Je poste rarement de commentaires mais j’ai particulièrement aimé cet article ! Il est très inspirant et toutes tes initiatives sont vraiment encouragantes. J’essaie comme toi de faire de mon mieux et de ne pas être découragée par le manque de volonté politique …
Pour l’avion je te conseille cet article https://www.qqf.fr/infographie/48/des-vacances-au-kilometre, je pense qu’il est important de questionner toute notre vision du tourisme à ce propos, et de réaliser à quel point nous, Occidentaux, sommes privilégié.e.s !
En tout cas, ce qui est sûr c’est que ton activité est très inspirante et que tu peux être fière de toi pour tout le bien que tu amènes dans ce monde.
Merci à toi pour ton article franc et transparent, cela fait plaisir à lire. J’ai décidé aussi de calculer mon empreinte carbone et c’est très intéressant de le faire. Je suis un peu déçue car je ne peux pas encore régler le souci principal dans mon cas (l’énergie à la maison), étant locataire, mais je trouve ça hyper important de voir où sont nos forces et les choses que l’on peut améliorer.
Encore un superbe article, très documenté et transparent.
J’apprécie beaucoup cette démarche!
De mon côté, je n’ai jamais calculé mon empreinte carbone, je pense me situer dans la moyenne, peut-être en-dessous, mais si ça se trouve je risquerai d’être surprise!!
Ce qui me désole dans tout ça, et comme tu l’écris justement, c’est qu’on peut faire à notre niveau les efforts qu’on veut, si les pouvoirs publics et les grandes sociétés ne font pas de même, l’impact est à mon avis assez négligeable… Ce qui n’empêche bien évidemment pas d’agir, chacun à son niveau, car chaque petit pas compte :-)
Merci pour ce post, et ton blog en général, que je suis depuis quelques mois. Je suis moi-même expatriée à Amsterdam!
Un conseil pour les trajets en Grande-Bretagne en particulier: j’ai testé le ferry Ijmuiden-Newcastle cet été, et c’etait très pratique (bus qui part depuis Amsterdam Centraal, bus vers la gare là-bas), pas trop cher (surtout si on compte l’economie d’une nuit d’hotel, nous avons payé 150 eus pour deux dans une cabine de 4), et une aventure en soi! Arrivée le matin après une nuit dans la cabine à voir les vagues depuis son hublot, quelques heures de train, puis nous voilà à Edinburg!
Ils offrent d’autres trajets aussi ils me semblent. Apres je sais que les croisières sont extrêmement polluantes, mais le bilan carbone d’une traversée d’une nuit par rapport à l’avion…? A creuser.
Pour la banque: triodos est très bien et facile d’utilisation, service client très très aimable et réactif.
Bonsoir Victoria,
Je n’ai pas pour habitude de laisser des commentaires (sans bonne raison si ce n’est mon caractère réservé) mais je vais faire une exception pour te remercier.
Je lis ton blog par intermittence depuis un ou deux ans deux ans, sans être une grande assidue d’internet sur mon temps libre. Je crois m’y être d’abord intéressée pour les lectures…
Aujourd’hui, je peux dire que ta démarche écologique en douceur, dans l’écoute de soi tout en faisant de son mieux pour continuer de s’améliorer est très inspirante, et je m’y tourne volontiers pour trouver des idées pour progresser de mon côté.
Alors merci, et sois fière du message que ce blog te permet de transmettre !
bonne continuation :)
Mélanie
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