Mieux consommer sans se ruiner

Comment peut-on consommer de manière plus « green » (durable, écologique, naturelle, bio, éthique…) quand on a un budget limité ? C’est une question que se pose sans doute toute personne souhaitant améliorer son mode de vie, et pour cause: les aliments bios sont très chers, le prix des vêtements éthiques est le double du prix version fast fashion (H&M, Zara, Mango…), les cosmétiques présentés sur les blogs « naturels » coûtent un rein… Bref, le projet d’une consommation plus responsable semble réservé à quelques chanceux au porte-monnaie bien rempli.

Toutes ces remarques sont très vraies, mais je vois pour ma part les choses sous un autre angle. Si la tendance green / healthy met en lumière des marques, gestes, et ingrédients onéreux, elle ne représente toutefois que la partie « hype » de l’iceberg – une portion dans laquelle la fibre naturelle et écolo s’est mêlée à un système ultra marketé et très vendeur, finalement assez semblable à celui de l’industrie conventionnelle. Ces produits sont intéressants et tentants, mais ils demandent effectivement un certain pouvoir d’achat, et ne sont peut-être pas adéquats pour tous les jours.

Au contraire, à mon sens, une consommation durable au quotidien est réellement, intrinsèquement, économe, puisqu’elle vise à faire des achats raisonnés, loin de la soif de nouveauté commerciale. Ces acquisitions sont alors plutôt moins nombreuses mais plus qualitatives, plus utiles et mieux ciblées, permettant d’équilibrer le budget au fil du temps, voire de dépenser moins.

Si on abandonne l’idée de la perfection instantanée, les astuces ne manquent donc pas pour acheter de façon responsable sans se ruiner ! Ce sont ces quelques pistes que je viens partager avec vous aujourd’hui, en espérant qu’elles puissent vous inspirer.pexels-photo-179912Photo: Pexels.com

LES CONSEILS DE BASE

♡ Raisonner sa consommation.

Nous vivons à une époque où les tentations sont à tous les coins de rue et sur tous les supports, et où tout est fait pour nous inciter à consommer davantage. Je ne suis pas favorable à un minimalisme radical, parce qu’il est tout de même important à mon sens de soutenir la vie économique et les projets qui font vivre des gens en France et dans le monde. En revanche, il me semble que le premier conseil pour mieux consommer sans trop dépenser est une question de bon sens. En arrêtant de nous laisser tenter par des achats « kleenex », que nous oublieront ou qui se détérioreront au bout de quelques mois, nous faisons des économies ET un geste en faveur de la planète, des travailleurs et des animaux exploités.

Investir dans des produits de qualité.

Ce n’est pas un scoop: les produits bon marché ne sont pas toujours synonymes d’économies. Il est certes plus facile pour tout le monde, psychologiquement et financièrement, d’acheter des chaussures à 40 euros plutôt qu’à 200 euros. Mais si la qualité n’est pas au rendez-vous, il faudra très vite racheter une nouvelle paire. C’est la même chose avec les t-shirts qui se trouent ou se détendent au bout de quelques mois ! Au contraire, un modèle solide, de bonne qualité, au style intemporel, qui aura sans doute coûté plus cher* parce qu’il est fabriqué dans d’autres conditions (savoir-faire, matières…), pourrait durer 4 ou 5 saisons, voire toute la vie. À titre d’exemple, ma Maman m’a offert à l’obtention de mon bac une paire de sandales K.Jacques, fabriquées artisanalement à Saint-Tropez avec un cuir d’excellente facture: elles m’ont duré 5 ou 6 étés alors qu’il s’agissait de mon unique paire estivale, portée non stop. Un investissement plus que rentabilisé !

*Attention, un produit cher ne signifie pas automatiquement qu’il soit de bonne qualité. Certaines marques haut de gamme fabriquent à l’étranger avec des matières peu qualitatives, ou proposent des soins aux compositions douteuses, tout en les vendant à prix d’or.

Privilégier le « fait maison ».

Il y a parfois des exceptions, mais dans l’immense majorité des cas, préparer ou fabriquer les choses soi-même permet de faire de belles économies. C’est particulièrement vrai en cuisine, mais aussi dans tous les domaines pour lesquels des alternatives plus simples et/ou naturelles existent: les soins beauté, l’entretien de la maison, la déco et le bricolage… En même temps, ce contrôle total permet d’utiliser les ingrédients ou les produits qui conviennent à des valeurs « green ». Seules conditions: une once de bonne volonté pour se lancer, et un peu d’organisation.

Être à l’affût des bonnes affaires.

Les produits de qualité, ou plus écologiques, ne sont pas toujours chers: comme le reste des domaines de consommation, ils peuvent bénéficier de baisses de prix très intéressantes quand on a un petit budget. Cela demande un peu de patience et de flexibilité, puisque l’on dépend de ces occasions, mais cela allège beaucoup la note ! Les soldes sont bien sûr l’opportunité idéale pour investir dans des pièces solides, en matières nobles, ou conformes à nos valeurs; c’est à cette période que j’achète mes beaux pulls et mes sacs Matt & Nat par exemple. Mais on trouve aussi des promotions ponctuelles très utiles pour le quotidien, par exemple en magasin bio, sur certains ingrédients, ou au marché. Je suis pour ma part friande de ce genre d’offres, surtout en ce qui concerne certains fruits et légumes, que je n’achète en bio que s’ils sont en promo.

♡ Améliorer, même si ce n’est pas parfait.

Toutes les bonnes intentions du monde ne peuvent rien contre certaines réalités de la vie (manque de choix, limitations de budget, autres priorités plus urgentes…). C’est pourquoi à mon sens, il est judicieux d’adopter un esprit d’amélioration; l’idée n’est pas de se sacrifier complètement, ce qui serait irréaliste et décourageant, mais d’effectuer des changements positifs, même petits, à chaque fois que possible. On peut concentrer ses efforts sur une étape précise: préférer un objet fabriqué en France à du made in China, par exemple, ou un flacon en verre à un pot en plastique, ou encore des culottes certifiées Oeko-Tex à des culottes classiques (même si elles font fabriquées au Maroc). Ce ne sera pas parfait, mais chaque geste compte, et progressivement, ces petits pas aiguiseront notre vigilance à tous.

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QUELQUES ASTUCES PAR DOMAINE DE CONSOMMATION

ALIMENTATION

  • Acheter des produits bruts à cuisiner soi-même. Opter pour des ingrédients de base que l’on cuisinera soi-même est idéal en tous points: plus économique, plus sain (on contrôle la composition de la recette et on évite les additifs), et plus écologique (on s’épargne les déchets, l’énergie, le transport etc… nécessaires à ces préparations). C’est à vrai dire la meilleure – voire la seule – manière de manger sainement et naturellement lorsqu’on dispose d’un budget serré. Pour des prix encore plus intéressants et un système encore plus écologique, on peut même se fournir dans des épiceries en vrac ou directement auprès des producteurs (AMAP, paniers primeurs, marché etc…), sans intermédiaires.
  • Acheter des produits de saison. Les fruits et légumes de saison sont plus écologiques, car ils poussent naturellement très bien à la période qui leur correspond – ils ont donc besoin de moins de soins ou d’énergie pour arriver à maturité. Par chance, ils sont aussi globalement moins chers, voire souvent en promo, grâce à leur grande disponibilité sur cette période donnée, et bien plus savoureux. Si on les choisit locaux ou provenant de pays limitrophes, c’est encore mieux !
  • Si besoin, réserver le bio à quelques priorités. Le label agriculture biologique est à l’heure actuelle l’une des meilleures garanties d’absence (ou de réduction radicale) de polluants, pesticides, antibiotiques et autres toxines dans nos aliments; c’est aussi un système beaucoup plus durable pour la planète. Malheureusement, ces produits coûtent en moyenne nettement plus cher que les produits issus de l’agriculture conventionnelle. Pour ne pas exploser le budget tout en préservant au maximum sa santé, la solution est d’acheter en bio uniquement les produits qui sont le plus susceptibles d’être contaminés. J’essaie par exemple, pour ma part, de me tourner vers le label bio pour les fruits et légumes les plus pollués que je consomme régulièrement, les oeufs, et la plupart des produits laitiers (à part quelques fromages, qui coûtent déjà cher pour moi).
  • Réduire ou supprimer sa consommation de viande. Est-il encore nécessaire de préciser à quel point notre consommation de viande est lourde de conséquences sur la planète (sans parler de notre santé) ? Le végétarisme a souvent la réputation d’être une affaire de riches, alors que c’est tout le contraire. Dans de nombreuses cultures, les populations les plus humbles se contentaient autrefois de céréales et de légumineuses, les produits animaux étant réservés aux occasions spéciales en raison de leur coût (à produire comme à acheter). Aujourd’hui encore, c’est très net: les légumineuses et le tofu, par exemple, sont bien moins chers que la viande de qualité; même les oeufs sont une denrée très accessible. J’y pensais aussi récemment: dans tous les cafés et restaurants végétariens que je connais, les options sans viande ni poisson sont plus économiques: un pad thaï ou un burger végé, par exemple, me coûtent généralement 2€ de moins que la version classique.
  • Cultiver soi-même quelques plantes comestibles. Que l’on dispose d’un balcon, d’un jardin ou d’un simple rebord de fenetre, il est toujours possible de cultiver facilement quelques aromates (basilic, menthe…) et/ou petits légumes (radis, roquette, épinards…). C’est gratifiant, délicieux, très économique, et on ne peut pas faire plus local !

MODE

  • Investir dans des basiques intemporels, polyvalents. Pour qu’un vêtement soit durable, le critère le plus évident est sans doute son utilité dans le temps. Pour cela, il est important bien sûr de choisir des matières de qualité, susceptibles de durer. Mais il faut aussi que le vêtement puisse réellement répondre à nos attentes, sans quoi il ne sera pas utilisé: qu’il tienne vraiment chaud ou au contraire qu’il soit bien frais, que la coupe soit flatteuse et polyvalente, la couleur facilement associée aux tons déjà présents dans notre garde-robe, etc… Cette perfection a parfois un certain coût initial, mais celui-ci est rentabilisé au fil des ans: si la pièce en question tient bien et convient à différentes situations, on évitera grâce à elle d’autres achats. Il est, dans tous les cas, tout à fait possible de faire ces investissements très progressivement, au fil des trouvailles, des opportunités financières, et des soldes !
  • Découvrir les gammes éco-conçues des marques grand public. Bien qu’imparfaites, les gammes « vertes » (coton bio, fibres recyclées…) des grandes marques de mode ont l’avantage de proposer des produits neufs moins polluants, plus responsables, à un prix très abordable et de façon très accessible (géographiquement parlant) à tous. Mention spéciale à Bonobo, bien sûr, dont je suis ambassadrice, et qui propose une gamme éco-conçue ainsi que des pièces en denim recyclé grâce aux dons Le Relais.
  • Acheter de seconde main. Donner une énième vie à un vêtement qui n’est plus utilisé par son propriétaire est un geste très durable, puisqu’il permet de « faire du neuf avec du vieux » ! C’est aussi une bonne manière d’ajouter du cuir dans sa garde-robe sans pour autant mettre à mort un nouvel animal. Pour ceux qui aiment chiner, l’idéal est de chercher la perle rare près de chez soi (friperies locales, Emmaüs, brocantes…) pour éviter les transports et emballages inutiles. Mais si comme moi vous avez horreur de fouiller dans des rayons poussiéreux, d’autres alternatives existent en ligne, comme EtsyVinted, ou même Vestiaire Collective pour le luxe.
  • Privilégier les boutiques-en-ligne situées en France. Si justement on a recours à une commande en ligne, l’intérêt économique et l’intérêt écologique se conjuguent: mieux vaut, dans tous les cas, privilégier les boutiques ou vendeurs situés en France, ou dans les pays limitrophes les plus proches de sa région. Cela coûte souvent moins cher en frais d’envoi, et cela évite de longs transports !
  • Se former à la couture et/ou au tricot. En mode aussi, le DIY est une bonne manière d’obtenir un vêtement conforme à nos attentes et à nos valeurs « green » (matière, origine, personne qui l’a fabriquée…) tout en faisant des économies. On peut donc apprendre à tricoter ou à coudre (les kits de tricot comme ceux de Peace & Wool ou We Are Knitters sont assez chouettes pour ça), ou mettre à contribution quelqu’un de son entourage: j’ai par exemple demandé un pull tricoté par ma Maman il y a trois ans pour Noël.
  • Profiter des offres de recyclage de vêtements. Certaines enseignes proposent des bons de réduction en échange de vieux vêtements (toutes marques confondues) qu’ils recycleront en nouvelles fibres. C’est le cas notamment de Bonobo ou H&M, qui possèdent tous deux des gammes éco-conçues. N’hésitez pas à vous renseigner en magasin !

BEAUTÉ & HYGIÈNE

  • Simplifier sa routine soins. Si nous sommes habitués à désirer constamment de nouveaux produits d’hygiène et de soins, très peu de choses sont en réalité nécessaires à une peau propre, hydratée et saine. Mieux encore, les produits les plus sains et naturels sont souvent peu chers, et polyvalents ! Les savons artisanaux, par exemple, sont parfaits pour la douche et les mains – je vous parlais ici des savons à froid – voire même pour nettoyer le linge ou la maison, dans le cas du savon noir et de Marseille. On en trouve assez facilement, à petits prix, dans des savonneries locales, en magasins bios ou sur internet. De même, les huiles végétales sont idéales pour nourrir la peau, et particulièrement économiques sur le long terme (on utilise seulement 3-4 gouttes maximum à chaque application); les huiles essentielles, quant à elles, permettent de soigner toutes sortes de boutons et petites imperfections, tout en étant utiles dans de nombreux autres domaines.
  • Investir dans des accessoires écologiques qui dureront des années. De nombreux produits jetables de la salle de bain peuvent être remplacés par des options réutilisables; c’est non seulement bien plus écologique, mais aussi plus économique et plus pratique, malgré un coût de départ plus élevé, puisqu’il ne faut alors plus racheter tout le temps de nouveaux paquets. Pensez par exemple aux lingettes démaquillantes lavables, à la coupe menstruelle et aux protections hygiéniques lavables, aux mouchoirs en tissu… Je peux aussi vous suggérer d’abandonner l’achat de gommages au profit d’un simple gant de crin, et d’opter pour des serviettes de bain en bambou (je teste celles-ci en ce moment), dont les fibres sont issues de cultures durables et restent douces plus longtemps.
  • Fabriquer soi-même des soins basiques. Il n’est pas toujours nécessaire d’acheter des soins cosmétiques (avec tout ce que cela implique en termes de transport, de déchets, d’ingrédients polluants…), puisque de nombreuses préparations se réalisent facilement à la maison avec des ingrédients simples. On trouve très facilement des recettes de masques visage et cheveux, de baume à lèvres, de dentifrice, de shampoing solide etc… par exemple sur Pinterest ou dans des ouvrages spécialisés.

DÉCO

  • Chercher des meubles d’occasion. Il serait vraiment dommage de ne pas donner de deuxième vie à des meubles encore en bon état, quitte à les remettre un peu au goût du jour ! Pour ne rien gâcher, les meubles anciens ont souvent plus de cachet que les versions Ikea. On en trouve par exemple en brocante ou vide-grenier, chez Emmaüs, ou à travers des sites d’annonce de personnes de votre région (Le Bon Coin, etc…). Sinon, pour une commande par internet, eBay et Etsy sont de bonnes options.
  • Ouvrir l’oeil dans la rue. Il est très fréquent de trouver des meubles et autres objets déco dans la rue avant le passage des encombrants. J’y ai déniché des pots, une jardinière et même un joli tabouret pour mes plantes (dont je vous parlais ici).

LIVRES

  • S’inscrire à la bibliothèque. Quoi de plus durable que d’emprunter des livres qui seront partagés par des centaines d’autres personnes ? L’abonnement à la bibliothèque est souvent économique, et largement rentabilisé si vous y prenez au moins quelques livres par an – à titre indicatif, le pass adulte dans ma commune d’origine coûte 27€ à l’année, et il est de moins de 10€ pour les collégiens et lycéens.
  • Trouver des livres d’occasion. Il existe de nombreuses options pour acheter des livres de seconde main près de chez vous: librairies spécialisées, brocantes, EasyCash et similaires, ou boutiques de charité (Emmaüs, Oxfam…). Cette dernière possibilité est ma préférée puisqu’elle permet de faire en même temps une bonne action, et les prix sont souvent très bas. Alternativement, on trouve des livres d’occasion sur internet, par exemple sur eBay, Price Minister, Gibert Joseph… Pour moi qui suis aux Pays-Bas (c’est plus difficile pour les livres en français !), je commande parfois sur la boutique eBay d’Oxfam en Belgique.
  • Profiter des bibliothèques de rue. Le concept des bibliothèques de rue, dans lesquelles on peut laisser ou prendre des livres gratuitement, s’est beaucoup développé ces dernières années. N’hésitez pas à en chercher près de chez vous, ou à vous référer à cette carte créée par l’association Les Livres des Rues.

JARDINAGE

  • Obtenir des plantes à partir d’autres plantes. Tirer profit d’une ressource déjà existante est plus économique et écologique qu’acquérir un nouveau plant ou un sachet de graines. Vous pouvez par exemple récupérer les graines et noyaux de fruits bios que vous aurez achetés, ou de fruits mûrs tombés à terre dans la campagne, pour les semer chez vous (à ce sujet, j’aime bien le livre Plantez vos noyaux dont je vous parlais ici). J’aime aussi, personnellement, prélever des boutures de plantes croisées au cours d’une promenade par exemple. Enfin, il faut ouvrir l’oeil dans la rue (il arrive régulièrement que des gens abandonnent des plantes près des poubelles) et dans les grandes jardineries. À chaque fois que je m’y rends, je trouve des petits morceaux de succulentes tombés au sol pendant la manipulation des pots; ils vont être jetés à la poubelle ou écrasés, alors autant les ramasser pour les planter à la maison !
  • Échanger graines et boutures. Pour obtenir des graines plus spécifiques, l’idéal est tout simplement de s’arranger avec des amis ou des membres de la famille pour un échange, ou de leur demander de vous en donner quelques-unes ! C’est la même chose pour les boutures: certaines espèces font de nombreux rejetons, si bien que votre tante ou votre voisine ne verraient sûrement pas d’inconvénient à vous en donner un ou deux à replanter. Si vous ne connaissez aucune personne susceptible de vous aider, je suis certaine qu’il existe des groupes d’échange sur Facebook ou sur les forums de jardiniers amateurs.

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Quelles sont vos astuces pour mieux consommer sans vous ruiner ?

77 commentaires

  1. Un article encore une fois très inspirant et plein de bonnes astuces, merci Victoria ! Ça fait quelques mois que j’essaie aussi de changer mes habitudes de consommation de mon côté : réduire mes déchets, être plus minimaliste, passer tout doucement au végétarisme… Un tas de petites choses qui font du bien à l’environnement et qui me font par la même occasion me sentir mieux ! Le chemin est encore long mais depuis que j’ai eu le déclic, je ne compte pas m’arrêter de si tôt ! Ce sont ces quelques actions du quotidien qui permettent de changer les choses :)

    • Moi aussi je suis dans le même mouvement. Il n’est pas concevable pour ma famille de changer brutalement de mode de vie (j’ai 2 ados bien accros aux produits de la pub). Du coup j’ai vais par petites touches, à mon rythme. Mais petit à petit je gagne du terrain, j’arrive même à sensibiliser (un peu) mon chéri qui était plutôt réfractaire. Bon c’est pas encore gagné mais ça viendra.

  2. Vive la réduction de production, consommation, et de déchets et surtout vive la simplification, l’appréciation des choses simples de la vie et merci de partager ce genre d’article! Pour ce qui est de l’échange des semences, il y a des grainothèques il y en a parfois dans les… médiathèques, les jardins partagés, voici une petite carte pour la France: http://grainesdetroc.fr/got.php
    Bon dimanche :)

  3. @dusabledansleschaussures Répondre

    Merci Victoria pour cet article très complet et inspirant au quotidien !

  4. De belles pistes explorées ici, merci!

    Si je peux toutefois me permettre, concernant le tricot, j’ai un sérieux problème éthique avec We Are Knitters depuis que j’ai découvert que leur marque pille les modèles des créateurs indépendants sans trop de scrupules. On peut trouver chez Alice Hammer un exposé d’un cas récent : https://aliceknitshammer.wordpress.com/2016/10/04/le-probleme-avec-alice-hammer-good-night-day-vs-we-are-knitters-freng/comment-page-1/

    Pour celles qui voudraient vraiment s’y mettre, les tutoriaux en ligne pour les techniques ne manquent pas, et sur Ravelry, il existe toutes sortes de modèles du plus simple au plus compliqué, de gratuit à pas très cher.

    Pour ce qui est de la laine, je pense notamment à des initiatives comme celle de Solenn de De Rerum Natura : http://dererumnatura.fr/shop/fr/content/4-about-us
    La laine est fabuleuse, superbes couleurs, et on sait exactement d’où elle vient.

    Ou encore la Filature de Valgaudemar : http://www.filatureduvalgaudemar.com/fr/

    Les marques qui dispensent des kits, ça paraît peut-être bien pour la facilité, mais ça serait mieux qu’ils n’empiètent pas à coup de marketing sur le terrain de vrais passionnés et connaisseurs de la filière ( designers et fabricants indépendants), qui n’ont pas la même force de frappe.

    • Bonjour Esy,

      Concernant les kits type We Are Knitters, comme je te le disais dans mon mail, je préfère être nuancée et voir les choses dans leur ensemble, à grande échelle et à long terme. Ces kits « clé en main » sont attractifs, visibles et faciles d’accès; si cela permet de toucher un nouveau public et de convertir davantage de personnes à des valeurs comme le DIY, le homemade et une consommation plus personnelle de manière générale, je suis pour. Même si ce n’est pas parfait.

      En outre, je suis sûre qu’une bonne partie de ces utilisateurs pourra aussi être cliente, par la suite, d’alternatives plus locales ou éthiques, une fois qu’ils auront vraiment attrapé le virus du tricot !

      La fin justifie les moyens, dans de nombreux domaines de la consommation green, à mon sens (c’est purement MON avis). L’important pour moi est de sensibiliser un maximum de personnes, tout en les laissant cheminer à leur rythme.

      En revanche tu as bien fait de signaler leurs pratiques douteuses de vol de créations: ça c’est quelque chose que personne ne peut approuver ! Je trouve aussi important de signaler des alternatives indépendantes, sans pour autant juger les options « mainstream »: cela permet à chacun de faire ses choix. Un grand merci donc pour tes recommandations !!

  5. Coucou Victoria !
    Merci pour cet article enrichissant et pleins de bonnes astuces !
    C’est intéressant d’avoir tous ces conseils auxquels on ne pense pas forcément.

    Belle journée :)

    • Ah je n’ai vu qu’après avoir écrit mon commentaire qu’il y avait des remarques concernant ces marques de kit tricot…Mais je maintiens que leurs prix sont vraiment prohibitifs !! Je ne suis pas sûre que ces prix incitent au DIY ; les gens vont se dire : mais ça coûte un bras de tricoter !!! Alors que ce n’est pas nécessairement le cas…

  6. Plus le temps passe et plus j’essaie de changer mon mode de consommation et tes conseilles sont toujours précieux :)
    J’avoue avoir encore du mal à acheter des vêtements cher ou des livres d’occasions ..
    Mais je le fais de plus en plus pour les livres et je me suis mise au savon ) donc doucement mais sûrement j’opere de petits changements :)

  7. Comme tu le précises (mais c’est écrit en tout petit) ce n’est pas parce qu’un vêtement coûte cher qu’il va durer. A l’inverse on peut garder des années certains vêtements provenant de chez Het M ou Zara : après c’est un peu la loterie, c’est à l’usage que l’on voit si un vêtement est durable ou non, et même au sein d’une même marque c’est aléatoire.
    En tout cas j’essaie le plus possible de faire durer mes vêtements et mes chaussures. Mes bottines actuelles ont été achetées en solde chez Minelli il y a 3 ans, et je sais qu’elles assureront encore cet hiver ! Pour autant je ne suis pas miss parfaite et j’ai du mal à ne pas acheter quelques nouveaux articles ; comme tu le dis il est difficile de résister à la tentation…C’est ce que je trouve le plus difficile…Les professionnels de la mode, les journaux féminins, les blogs…sont redoutablement efficaces pour nous persuader que nous avons besoin des nouvelles Stan Smith, puis que celles-ci sont dépassées…

    Concernant le tricot, en tant que néotricoteuse, je ne conseille pas les kit tricots des entreprises que tu as citées ci-dessus : leurs prix sont prohibitifs et décourageants. Il est beaucoup plus économique de trouver de la laine par soi-même, si possible made in France comme celle de l’échappée laine, puis de chercher des modèles sur Ravelry : Ravelry, c’est le réseau social des tricoteuses, où on peut avoir accès à des milliers de modèles en tout genre, gratuits ou payants, en différentes langues. Et bien sûr, sur Youtube, on a accès à des vidéos tutos très utiles pour apprendre différentes techniques, des plus basiques aux plus complexes.
    Bonne journée !

  8. Merci pour cet article !
    J’avoue qu’au debut je trouvais que toute cette mode « healthy » venant des blogs etait encore bien surfaite et je ne m’y interessais pas du tout (toutes les blogueuses se sont mises a manger de l’avocat et des smoothies a tous les repas, un peu too much quand meme).
    Mais maintenant j’essaie de m’y metre… petit a petit ! Je reduis ma consummation de viande (aussi parce que comme tu le dis on peut faire plein de choses tres bonnes sans et c’est toujours moins cher), j’evite les plats prepares…
    Pour les vetements et les livres d’occasion, c’est encore complique !
    Prochaine etape : ma salle de bains !

  9. Hey !
    C’est vrai, pourquoi se ruiner à acheter des produits transformés alors que tout se trouve dans la nature à moindres coûts et super pour la santé? Puis rien de mieux que de faire les choses par soi-même c’est-à-dire cuisiner etc.. Super article, qui résume bien mes pensées ;)

  10. Bonjour,
    Pouvez vous me dire où sont fabriquées les serviette en bambou que vous testez actuellement? Je ne trouve pas cette information sur le site. Et puis c’est l’occasion de vous dire le plaisir de vous lire.

  11. Très intéressant cet article, je me reconnais (ouf) dans la plupart des points. Si côté nourriture j’ai presque tout bon, je peine encore un peu pour les vêtements. Mais je réfléchis beaucoup plus qu’avant, avant d’acheter une pièce, et privilégie les jolies matières et coupes parfaites. Je ne prends plus jamais un vêtement sans être sûre à 100% qu’il me plait, va avec ma garde robe, et me durera plusieurs années… Ah, et 90% de ma penderie vient de sites d’occasion ou de brocantes. Ça m’aide à déculpabiliser. ?

  12. Coucou toi,
    En voilà un très joli article. J’adore ce genre d’articles rempli de conseils simples et qui peuvent faire la différence. Merci pour cette jolie liste que je garde dans un coin de ma tête et que je vais essayer d’appliquer au fur et à mesure du temps !

    Aurore du blog http://www.auriginalite.com

  13. Bonjour Victoria,

    Merci pour ces précieux conseils ! Petit à petit, mon mode de consommation commence à évoluer et ton blog a participé à ma prise de conscience mais surtout m’a poussé à sauter le pas notamment avec les savons solides saponifiés à froid.

    C’est très agréable d’être accompagné dans cette démarche par une personne qui ne vise pas à vous vendre un produit ni à vous convaincre qu’elle a les bonnes méthodes. Tu es simplement dans le partage et l’échange d’idée et c’est ce qui me plait dans ton blog !

    Belle journée.

    Aurore

  14. Super article qui résume tellement joliment ma pensée ! Je suis d’avis de consommer mieux pour être heureux :) supprimer un maximum les intermédiaires, ouvrir les yeux surtout. Car ce qui me dérange c’est la paresse oculaire de certaines personnes…et pourtant je suis contre la culpabilisation mais savoir ce qu’on mange, avec quoi on s’habille, savoir si nos produits cosmétiques et d’entretien sont testés…n’est-ce pas fondamental pour savoir qui on est ? Sommes nous de ceux qui ferment les yeux ou de ceux qui agissent ?

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  16. Pingback: Retour sur octobre - On nature's path

  17. Très bel article. On retrouve entre ces lignes une vraie prise de conscience. En tout cas, ça a été mon cas. Je me rends compte maintenant que le fait de ne pas modérer sa consommation ne fera du tort qu’à nous même.

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