Connaissez-vous l’abeille maçonne, une espèce d’abeilles sauvages qui aime pondre ses oeufs dans des cavités ? Contrairement à sa cousine l’abeille domestique, l’osmia cornuta ou bicornis ne vit pas en colonie et ne produit pas de miel. Sa seule activité consiste à butiner un maximum de fleurs pour elle et sa progéniture – ce qui en fait une championne de la pollinisation, et une actrice précieuse de la biodiversité !
Si les abeilles maçonnes ne sont pas spécifiquement menacées à ce jour, elles peinent de plus en plus à trouver des habitats qui leur conviennent dans les espaces très modifiés par l’homme, et restent sujettes aux mêmes dangers que l’abeille à miel. Heureusement, elles s’avèrent faciles à accommoder dans nos espaces de vie avec un minimum d’efforts, même quand on possède seulement un balcon: il suffit de leur offrir un nichoir adapté et des fleurs pour participer à maintenir voire augmenter leur population.
J’ai moi-même décidé au printemps 2020 de me lancer dans l’osmiculture sur ma terrasse rooftop à Amsterdam, où les pollinisateurs de printemps étaient assez rares.
Pour ma première année, sur un toit en pleine ville et dans des conditions moyennement favorables (le confinement ne m’a pas permis d’étoffer mon offre de plantes), j’ai tout de même pu accueillir sept femelles pondeuses, avec une centaine de cocons à la clé. Cette année, j’espère faire encore mieux avec une meilleure sélection de fleurs de printemps à leur disposition !
Alors que la nouvelle saison approche à grands pas, j’ai eu envie de vous proposer un partage des connaissances que j’ai accumulées à ce sujet, et mon retour d’expérience un an plus tard. J’espère que mon témoignage saura vous sensibiliser au sujet et, peut-être, vous donner envie de vous lancer !
NB: Notez que ma démarche consiste ici, pour plusieurs raisons qui apparaîtront dans l’article, à m’assurer de la survie de ma population d’abeilles au prix de quelques soins spécifiques. Ce n’est pas la seule option possible: on peut aussi choisir bien sûr de laisser simplement faire la nature et de ne pas intervenir du tout. À vous de voir ce qui vous semble le plus pertinent !
POURQUOI ACCUEILLIR LES ABEILLES SAUVAGES CHEZ SOI
☞ PARCE QU’ELLES NE PIQUENT PAS
Contrairement aux abeilles domestiques (abeilles à miel) qui vivent en ruches, il n’est pas dangereux d’accueillir une population d’abeilles sauvages près de nos habitations puisque celles-ci ne sont pas agressives. Leur comportement ressemble au contraire à celui des papillons: craintives et solitaires, elles s’éloignent dès que l’on s’approche trop près d’elles – ce qui les rend d’ailleurs difficiles à photographier ! Elles n’ont pas du tout l’habitude de piquer les humains ni les animaux sauf dans des cas rarissimes de défense contre un danger; leur dard est d’ailleurs peu développé et ne transfère pas de venin.
Sur ma terrasse, le nichoir est installé à moins d’un mètre du canapé sur lequel nous passons notre temps et invitons nos amis, et nous n’avons jamais été dérangés.
☞ POUR PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ
La situation préoccupante des insectes pollinisateurs, dont les populations diminuent drastiquement depuis les années 90 (-75% d’insectes volants en Allemagne, par exemple), n’est plus à prouver; l’usage massif de pesticides et la destruction de leurs habitats naturels sont notamment mis en cause. Ce déclin est une menace directe pour la biodiversité, puisque la survie d’une grande majorité de plantes dépend de l’action des pollinisateurs – et par là même, la survie des espèces animales qui s’en nourrissent.
En offrant à un petit groupe d’abeilles solitaires locales un lieu sûr et des soins qui leur permettent de se reproduire en toute sécurité, on peut agir, ne serait-ce que modestement, pour préserver voire augmenter leur présence si essentielle sur nos territoires, surtout lorsque ceux-ci ne leur sont pas très favorables.
☞ POUR UN POTAGER ET/OU VERGER PLUS PRODUCTIF
Les abeilles maçonnes sont les championnes de la pollinisation: elles visitent beaucoup plus de fleurs que les abeilles domestiques, plus tôt dans l’année (elles sont moins gênées par le froid, donc leur travail commence dès mars) et transfèrent beaucoup plus de pollen d’une fleur à l’autre. De nombreuses études ont ainsi prouvé qu’elles augmentent davantage le rendement des cultures fruitières que les abeilles à miel. Ce sont notamment de très bonnes pollinisatrices pour les arbres fruitiers qui fleurissent en début de printemps, comme les pommiers, poiriers, cerisiers et autres prunus.
Installer une population d’abeilles maçonnes est donc un vrai bon plan si vous cultivez des fruits et légumes sur votre balcon ou dans votre jardin. J’ai moi-même vu une nette différence sur mes arbres fruitiers nains (agrumes et pêcher), que je n’ai pas eu besoin de polliniser à la main contrairement aux années précédentes, et ma récolte de légumes a aussi été excellente !
☞ POUR LEUR INTÉRÊT PÉDAGOGIQUE
Découvrir le cycle de vie des abeilles maçonnes, pouvoir observer leurs faits et gestes et participer activement à leur bien-être est une activité aussi intéressante que gratifiante ! Si vous avez des enfants, l’osmiculture constitue évidemment une précieuse opportunité éducative pour les sensibiliser à la nature et les responsabiliser. Pour les adultes aussi, c’est l’occasion de s’impliquer à petite échelle dans une activité positive pour l’environnement et, pourquoi pas, de la partager avec ses proches ou ses voisins !
LES ÉLÉMENTS À PRÉVOIR POUR SE LANCER
☞ UN NICHOIR BIEN CONÇU
Les nichoirs destinés aux abeilles maçonnes peuvent être achetés tout faits dans le commerce – mais attention, tous ne se valent pas, et de nombreux « hôtels à insectes » vendus en magasins sont assez inefficaces. Je vous conseille notamment ceux que fabrique Paul Betts, grand spécialiste en la matière. Le mien provient du site Knuffelbijen ici aux Pays-Bas. On peut aussi les concevoir soi-même.
Pour plaire aux osmies, ils doivent comporter des tunnels d’environ 8-10mm de diamètre et 15cm de profondeur, fermés au bout pour éviter l’entrée de nuisibles. Ces tunnels sont généralement creusés dans du bois, ou formés à partir de roseaux et autres tiges rassemblés en fagots: il est important d’utiliser uniquement des matériaux naturels et non traités (pas de peinture, vernis, etc…). Afin de leur fournir une petite protection contre la pluie, il faut idéalement y ajouter une sorte de toit. Vous trouverez de nombreux exemples sur internet !
De préférence, le nichoir doit également pouvoir être démonté afin de procéder à son nettoyage, et ainsi augmenter les chances de survie des futures abeilles (cf déroulé de la saison, plus bas).
☞ UN EMPLACEMENT AU SOLEIL DU MATIN
Les abeilles maçonnes sont très attachées au soleil du matin: ce sont ses rayons qui les réveillent et les motivent à commencer leur tournée de butinage. Pour cette raison, il est fortement recommandé de placer votre nichoir face à l’Est ou au Sud-Est.
Il peut être fixé sur un mur, par exemple, ou un rebord de fenêtre, de préférence un peu à l’écart du passage ou en hauteur pour éviter de trop perturber ses résidentes. Choisissez aussi un emplacement qui ne soit pas trop à la merci des éléments: pas de soleil brûlant toute la journée, pas d’exposition constante aux vents violents, et de préférence, à l’abri de la pluie.
Ma terrasse étant exposée à l’Ouest, j’ai personnellement dû fixer mon nichoir à la rambarde avec un système D. Pour plus de stabilité, je l’ai placé de façon à ce qu’il soit posé sur un haut tabouret en bois, et les abeilles ont adoré: elles ont utilisé cette surface pour prendre des bains de soleil. En cas de météo pluvieuse, j’accroche une grande jardinière sur le rebord de la rambarde juste au dessus pour créer une sorte d’auvent.
☞ DES PLANTES FLEURIES RICHES EN POLLEN
Pour que les abeilles puissent se nourrir et alimenter leurs progénitures, elles ont besoin de fleurs riches en pollen et nectar dès le moment de leur éclosion, entre fin mars et mi-avril.
Outre les premières floraisons des arbres fruitiers (pommiers, poiriers, amandiers, cerisiers…) qui interviennent pile à cette période, les petites fleurs sauvages de printemps (perce-neige, crocus, pissenlit, pâquerette…) sont parfaites pour les sustenter lorsque l’on a un jardin. En terrasse ou balcon, outre des arbres fruitiers miniature, on peut aussi prévoir des bruyères de fin d’hiver (erica), des hellébores, des primevères, des arbustes fleuris de printemps comme le groseillier à fleurs (ribes sanguineum) ou encore des aromates fleuris comme le romarin. En avril-mai 2020, mes abeilles ont particulièrement aimé la floraison de mon oranger du Mexique, qui est devenu leur garde-manger principal, et les scabieuses roses.
Toutes ces plantes doivent bien sûr être cultivées aussi naturellement que possible, sans pesticides ni insecticides toxiques.
Notez que le nombre d’abeilles utilisant votre nichoir sera proportionnel à la quantité de nourriture disponible aux alentours. Les osmies peuvent se déplacer jusqu’à quelques centaines de mètres de distance en cas de besoin, mais elles sont globalement assez casanières et préfèrent avoir de quoi butiner au plus près de leur lieu de ponte par souci de sécurité.
ET LES ABEILLES ?
Pour aider au maximum les populations d’insectes locaux, l’idéal est d’offrir votre nichoir aux abeilles sauvages déjà présentes dans votre environnement s’il y en a. J’insiste sur ce point, car c’est la meilleure façon d’encourager la biodiversité. Il suffit alors d’installer la structure, vide, dans les conditions recommandées ci-dessus, et d’attendre que vos futures protégées la trouvent toutes seules.
Néanmoins, il existe des situations, notamment en ville, où ce cas de figure a moins de chances de réussite: si vous êtes comme moi sur un balcon très en hauteur, par exemple (ma terrasse est située au 4ème étage), ou si votre pâté de maisons est peu riche en plantes fleuries, il est possible que votre nichoir ne soit pas visité: les abeilles sauvages ne s’y aventurent peut-être pas spontanément.
En cas de test non concluant, vous pouvez décider de repeupler la zone de façon « artificielle » en installant la première année un groupe de cocons d’abeilles maçonnes (osmia cornuta ou osmia bicornis/rufa), qui constitueront la première génération de votre petit élevage. C’est ce que j’ai fait, ayant constaté que les abeilles sauvages de printemps étaient presque inexistantes sur mon rooftop.
Attention cependant: il est essentiel de s’assurer que les cocons proviennent bien d’abeilles locales, et n’ont pas été importés d’autres pays. En effet, dans ce deuxième cas de figure, vos abeilles pourraient constituer une menace pour les insectes natifs, transportant des virus ou autres maladies contre lesquels ces derniers ne sont pas immunisés. Renseignez-vous bien auprès du fournisseur !
LE DÉROULÉ DE LA SAISON: TROIS ÉTAPES CLÉS
☞ MARS-AVRIL
Éclosion des abeilles et reproduction
Entre fin février et début mars, la saison des abeilles commence ! On place son nichoir en extérieur, à son emplacement définitif.
Si l’on possède déjà des cocons, les premières abeilles naissent généralement entre mi-mars et début avril selon les températures: il faut quelques matins successifs à plus de 10ºC pour les réveiller. On commence alors à retrouver des cocons vides et ouverts autour du nichoir, et l’on peut voir voleter les premiers mâles (qui sortent avant les femelles).
Si c’est la première année, dès la fin mars, les abeilles sauvages récemment nées dans les environs peuvent être attirées par les fleurs présentes autour de votre installation. Avec un peu de chance, elles repèrent le nichoir, tournent autour pour l’inspecter, puis décident de s’y installer.
Tout de suite, les jeunes abeilles se mettent en quête de nourriture et butinent toute la journée pour se sustenter, se reproduire et créer des réserves de pollen pour leurs larves. On les voit se poursuivre et s’accoupler, puis les femelles commencent à pondre dans les tunnels, construisant des cloisons entre chaque oeuf avec de la terre humide trouvée aux alentours. Très actives, elles entrent et sortent du nichoir toutes les quelques minutes.
Pendant cette période, aucune action particulière n’est nécessaire. Il faut simplement s’assurer de leur fournir une quantité suffisante et constante de fleurs nourricières tout au long du processus, qui va durer environ 6 à 8 semaines.
☞ MAI-JUIN
Fin de la ponte et évolution des larves
Les dernières semaines du printemps marquent déjà la fin du cycle de vie des abeilles maçonnes. De plus en plus fatiguées, les femelles travaillent d’arrache pied à pondre et boucher progressivement les tunnels avant de mourir. À titre d’exemple, les sept femelles installées dans mon nichoir ont bouché en tout un peu plus de sept tunnels complets. Une fois leur ponte finie, elles disparaissent, laissant place à d’autres pollinisateurs au jardin, comme les bourdons.
Dans les mois qui suivent, à l’intérieur des tunnels, les larves vont se nourrir du pollen laissées par leur mère, grandir, et se développer. Elles s’entourent finalement d’un cocon dans lesquelles elles dormiront pendant l’hiver sans craindre le froid, en attendant de pouvoir éclore au printemps.
Durant cette période, les larves sont des proies faciles pour de nombreux parasites qui cherchent à subtiliser leur nourriture – notamment certaines espèces de guêpes et de mouches – mettant à mal leurs chances de survie. Pour cette raison, il est recommandé de récupérer le nichoir dès la fin de la ponte (lorsque vous constatez qu’il n’est plus visité par aucune abeille adulte) afin de le mettre à l’abri dans un endroit où les potentiels nuisibles ne sont pas présents: garage, dépendance, veranda…
Ce n’est malheureusement pas une option pour moi qui vis en appartement, par manque de place. J’ai dû laisser le nichoir en extérieur jusqu’en hiver, mais tout s’est bien passé – peut-être parce que les abeilles sauvages sont naturellement rares autour de ce rooftop, et donc, en toute logique, leurs parasites également. Espérons que ce soit de nouveau le cas cette année !
☞ NOVEMBRE-DÉCEMBRE
Nettoyage et hivernage des cocons
Si la configuration du nichoir vous le permet, les osmiculteurs recommandent d’ouvrir les tunnels et d’en extraire les cocons pour pouvoir tout nettoyer, afin d’augmenter les chances de survie des prochaines générations. En effet, on évite alors que les éventuels parasites, champignons, maladies etc… ne contaminent les larves de l’année suivante.
C’est ce que j’ai décidé de faire, notamment aussi pour protéger mes cocons de l’humidité excessive qu’il y a en cette saison à Amsterdam.
Commencez par ouvrir les compartiments, et retirez délicatement tous les cocons. Vous pouvez les débarrasser doucement de leurs résidus (boue, etc…) sous l’eau du robinet, puis les laisser tremper dans un mélange d’eau et de vinaigre blanc durant quelques minutes pour une petite action désinfectante. Pas d’inquiétude, les abeilles n’entreront pas en contact avec le liquide ! Laissez bien sécher avant de verser les cocons dans un tube ou une boîte à cocon (munis d’un petit trou pour laisser sortir les jeunes abeilles une fois réveillées).
Nettoyez ensuite les tunnels en raclant bien tous les résidus, puis finissez en passant un chiffon imprégné d’eau vinaigrée pour désinfecter. Vous pouvez aussi effectuer un petit trempage dans un bain d’eau de javel diluée à 5%. Laissez sécher complètement le bois (au moins 24h) puis réassemblez. Vous pourrez le replacer en extérieur à son emplacement habituel, soit immédiatement, soit pour plus de sécurité, à partir de mars.
La boîte contenant les cocons, elle, peut également être replacée directement en extérieur si elle est bien protégée. Néanmoins, si comme moi vous vivez dans une zone où la quantité de nourriture est limitée, et/ou dans un climat frais où les redoux précoces peuvent être traîtres, il est préférable de les conserver au réfrigérateur ou dans une cave très fraîche (moins de 6ºC) afin de les ressortir uniquement quand les conditions permettront leur survie. Il serait dommage de les voir éclore trop tôt et disparaître, frappés par le gel ou un manque de nourriture !
Si votre nichoir rend le nettoyage des tunnels impossible, ou si vous ne souhaitez simplement pas vous en occuper, le risque de parasites et de transmissions de maladies sera plus important – comme dans la nature. Néanmoins, dans ce cas, la protection du nichoir à partir de juin comme expliqué plus haut permet de limiter fortement les possibilités d’attaques; il suffit ensuite de le replacer en extérieur à partir d’octobre, quand la plupart des nuisibles ont disparu, ou encore mieux, de le faire hiverner dans un lieu frais protégé (moins de 6ºC) jusqu’au printemps.
L’intérieur des tunnels pré-nettoyage (certains cocons sont déjà tombés, d’où les trous !)
Les cocons nettoyés et séchés, prêts à être placés au frigo dans le tube à cocon ci-dessous.
Voilà, je crois que vous avez désormais connaissance de toutes les informations générales nécessaires pour accueillir les abeilles sauvages dans de bonnes conditions !
Pour toute question technique plus précise, je vous conseille LE site de référence en français sur l’osmiculture: abeillessauvages.com. Son fondateur, le britannique Paul Betts, possède une expérience d’une dizaine d’années dans l’observation et le soin des abeilles maçonnes. Il vous renseignera bien mieux que moi, qui ne suis qu’amatrice débutante.
Je serai en revanche ravie de vous renseigner si vous avez des interrogations qui concernent plus directement mon expérience, avec les abeilles de ma terrasse. N’hésitez pas !
***
Que pensez-vous de l’idée d’accueillir des abeilles sauvages chez vous ?
Cet article vous a-t-il donné envie de vous lancer ?
Si vous le faites déjà, avez-vous eu une bonne expérience ?
À (re)découvrir également:
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12 plantes pour attirer les abeilles et papillons sur un balcon
24 commentaires
Une petite question, ça m’intéresserait bien, mais j’ai peur qu’elles finissent toutes entre les pattes de mon chat qui est un vrai chasseur de balcon (je passe ma vie à sauver des papillons et des abeilles). Tu as également des animaux, comment cela se passe?
Coucou !
Pas de souci de mon côté avec les animaux, comme les humains elles ont tendance à les fuir s’il y a un peu trop de curiosité de leur part. Note que je ne sais même pas si leur dard est capable de les toucher à travers les poils et la peau, et dans tous les cas comme il n’y a pas de venin ça ne devrait pas leur faire trop de mal en cas d’accident :)
Bonjour Victoria,
C’est hyper intéressant Merci pour cette découverte.! Actuellement je crois que ma terrasse très humide ne conviendra peut-être pas, mais je note l’idée pour le futur, je vais en parler à une amie qui a un grand jardin, que ça pourrait intéresser: :)
Oh super Eva, c’est une très bonne idée d’en parler autour de soi ! Moi je vais militer pour que mes parents installent des nichoirs dans leur résidence hehe !
Bonjour
Je me suis mis également à l’élevage des abeilles solitaires celà fait la deuxième année
J’ai quand même réussi à récupérer environ 200 cocons tous viables je ne pourrais le dire que début mars quand ils écloreront je croise les doigts
J’avais acheté un abri chez Monsieur Paul et pour cette année j’en ai reconstruit un second je verrai ce que celà donne
Je vous conseille aussi son site très bien fourni
C’est vrai que c’est impressionnant que de les voir entrer et sortir des cellules et comme elles sont farouches elles vous frôle en vous évitant à chaque fois
Continuons à sauver ces pollinisateurs car les sauver c’est un peu nous sauver nous mêmes
Génial !
J’avais installé un petit nichoir similaire mais je n’ai vu que très peu d’abeilles en sortir et aucune revenir car il semblerait qu’elles aient préféré mes bambous creux installés façon pergola, haha ! :)
Aaaah haha en effet les bambous ça doit bien leur plaire !!
Merci beaucoup pour cet article très intéressant !
Ca fait réfléchir.
Il y a 3 ans on a vu notre gazon envahi par des centaines d’abeilles…. au début on avait un peu peur, surtout qu’on fêtait l’anniversaire de mon fils avec les copains, mais on a vite vu qu’elles faisaient leur vie sans nous tourner autour… c’était impressionnant et avec ton article je pense que c’était ce type d’abeille. Malheureusement elles ne sont plus revenues… je vais regarder pour acheter des nichoirs.
Oh c’est incroyable ! En effet il y a plein d’abeilles sauvages qui creusent des trous dans le sol, il me semble qu’on les appelle abeilles terricoles. C’est une espèce différente des abeilles maçonnes qui nichent hors sol mais elles sont tout aussi précieuses. Je ne connais pas assez bien ce type d’abeille pour savoir comment les aider mais il y a sûrement des solutions aussi ! :)
Bonjour, merci pour ce partage! La protection des abeilles est la cause qui me tient le plus à cœur, je pense sauter le pas! Je me demande simplement si ces abeilles ne creusent pas de trous dans les murs? Par avance merci
Coucou Clémence !
Pour déloger les abeilles maçonnes spontanément installées dans les murs et les poutres, on conseille généralement de leur offrir un nichoir approprié pour qu’elles s’y installent et délaissent nos façades. Je pense donc qu’il y a peu de risques qu’elles creusent là où il ne faut pas si elles ont déjà à disposition un endroit qui leur plaît ! :)
Coucou,
Nous avons deux maisonnettes dans le jardin et c’est génial de pouvoir les observer, avec les enfants, on adore et regrettons presque de ne pas les avoir adoptées avant :-)
Merci pour ton article détaillé, qui je l’espère, motivera d’autres personnes dans cette démarche.
Bises de la Suisse
Virginie
Coucou Virginie !
Merci pour ton partage d’expérience ! Pour les enfants ça doit être vraiment génial ! Moi aussi, maintenant que j’ai mon petit nichoir je me demande pourquoi je ne m’étais pas lancée plus tôt :)
Bonjour, c’est une très bonne idée, de plus la petite maison est très jolie ce qui donne un style au balcon et de plus c’est très bien pour la préservation de l’espece surout si elles ne pique pas c’est encore mieux, aucun risque pour les enfants c’est cool
C’est super d’investir dans ça et puis les abeilles sont hyper importantes pour le bien être de notre planète, c’est donc au final un objet indispensable sur un balcon.
Pour notre part on a percé des trous dans un bout de bois et très rapidement des osmies sont venues y pondre. On verra donc d’ici 1 mois si ça a fonctionné car nous on ne peut pas sortir les larves.
Fingers crossed !!!
Tu as raison il faut tout faire pour protéger les abeilles. J’espère qu’un jour les gens finiront par comprendre qu’elles sont essentielles pour nous. A bientot.
C’est très intéressant comme idée, il faut l’avouer. De plus, on ne doit pas oublier que les abeilles comptent parmi les êtres importants dans le cycle de la vie des végétaux. Merci beaucoup pour ce partage, Victoria.
Pingback: Mes Favoris Lifestyle – Avril 2021 - Mango and Salt
Waouh, je ne savais pas qu’il existe des abeilles qui ne font pas de miel. Je me demande si elles ne piquent pas aussi. Si tel est le cas, je voudrais les voir dans mon jardin.
Pingback: Mes Favoris Lifestyle – Mai 2021 - Mango and Salt
Bonjour, je découvre votre blog et je dois avouer que la qualité du contenu et de grande qualité, merci pour l’implication et les efforts que vous mettez à notre disposition.
Bonjour, ou peut-on se fournir en population de départ ?
Cordialement,
Bonjour Victoria. Déjà merci pour ton article bien détaillé. Possédant un nichoir « made by monsieur Paul Betts », qui visiblement ne donne plus signe de vie sur son site/facebook, je suis bien content d’avoir ton retour d’expérience. En gros, mon GROS souci concerne l’éclosion des abeilles (une centaine de cocons, des maçonnes). Cette année j’avais bien sorti les cocons du nichoir vers décembre comme préconisé, pour déparasiter. Je n’avais pas de boîte à cocons mais peu importe. J’avais bien lu qu’il fallait les laisser dans un garage, pas à l’intérieur, chauffé. Bref, dès début février une poignée de cocons a commencé à éclore (regroupés dans un carton fermé). Alors qu’on (en France) était en période de gel ET surtout qu’il n’y avait rien à butiner dehors. Comme je pouvais et comptais quand même pas gérer ces cocons au jour le jour, j’ai mis le carton dans une cabane à l’extérieur (la lumière du jour filtrant par la porte), avec une petite ouverture (dans le carton). Résultat des courses : la quasi intégralité des cocons a éclos maximum 2 semaines plus tard (22 février, soit 3 à 4 semaines d’avance), alors qu’il y a toujours rien à butiner dehors et qu’il fait frisquet (il a quelques jours fait très beau). Pire, j’ai l’impression qu’elles n’ont pas réussi à trouver la sortie du carton OU qu’un prédateur a fait un carnage dans le carton (aucun corps d’abeille entier, toutes découpées en morceaux). Quelques unes sont sorties du carton, mais toutes faibles, comme HS. J’ai lu que 3 jours de suite à 11°C faisait éclore les cocons, mais on peut avoir ça sans pour autant qu’il y ait de quoi butiner (et avec le réchauffement climatique, ça devient compliqué). Alors pour finir, parce que c’est très frustrant qu’elles soient toutes mortes ainsi, j’ai lu la solution du frigo. Combien de jours t’autorises-tu à les mettre au frigo ? As-tu d’autres conseils sur ce sujet ? Utilises-tu une boîte à cocons vendue par Paul Betts ?Je retente cette année mais je vois que la solution du frigo malheureusement. En sachant que c’est pas naturel mais de toute façon, ce genre de nichoir n’a rien de naturel au départ (ça me tue que les abeilles pondeuses ne se disent pas que sans intervention humaine, leur progéniture n’a aucune chance de sortir des tunnels). Merci.
Bonjour, je me lance dans le nichoir à abeille et je voulais savoir où est-ce qu’on pouvait trouver les tubes à cocons pour les garder l’hiver. J’en cherche mais ne trouve pas.
Merci pour votre réponse
Julie