Si je suis depuis longtemps consciente du rôle du jardinage domestique pour la biodiversité et un environnement plus sain, ce n’est que depuis cette année, un peu par hasard, que j’ai compris que je pouvais vraiment aider les abeilles locales, rien qu’avec ma petite terrasse en pleine ville.
Le déclic est arrivé tout bêtement avec l’ajout de fleurs décoratives sur notre rooftop, puis surtout, avec la floraison de mes aromates – notamment mes menthes, ma mélisse et mon basilic, que j’avais laissé monter en graines pour l’expérimentation.
Soudainement, j’ai remarqué que des bourdons et des abeilles venaient nous rendre visite plusieurs fois par jour pour butiner. Ma terrasse se transformait en véritable petit éco-système, aussi agréable pour moi (fleurs, parfums, espèces comestibles…) qu’utile pour des espèces en disparition !
Cette constatation m’a beaucoup intéressée et motivée: quel plaisir d’observer toute cette vie, d’apprendre à reconnaître les habitudes de ces petites bêtes et de voir qu’elles aiment revenir régulièrement se nourrir chez moi ! Je me suis donc informée un peu plus sur le sujet, et j’ai décidé désormais de jardiner à 75% pour les abeilles – avec des espèces et un entretien qui leur conviennent avant tout.
Je viens aujourd’hui partager avec vous quelques-unes des choses que j’ai apprises, un peu de mon expérience, et des conseils pour vous lancer, si vous disposez aussi d’un petit balcon ou d’un lopin de terre. J’espère que les plus spécialistes d’entre vous pourront confirmer ou compléter mes dires, et pour tou/tes les autres, que cela vous inspirera !
POURQUOI JARDINER POUR LES POLLINISATEURS ?
Depuis 1998, la France et le reste du monde assistent à un phénomène de mortalité anormale, désigné par les spécialistes comme un « Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles ». Beaucoup de ruches se retrouvent soudainement vides d’abeilles et leur population n’est jamais renouvelée; dans certaines régions, leur disparition est presque complète (jusqu’à 90%).
Les causes possibles sont en cours d’étude, mais l’usage systémique de pesticides dans l’agriculture conventionnelle, la pollution, l’appauvrissement de la biodiversité, le développement de pathologies, la concurrence d’espèces invasives ou encore la raréfaction de leurs habitats ont déjà été pointés du doigt.
C’est très préoccupant pour l’apiculture locale, bien sûr (en 10 ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité en France) mais aussi pour l’environnement et l’ensemble de notre économie, en raison du rôle écologique essentiel de cet insecte dont dépendent 84% des espèces cultivées en Europe selon l’INRA – entre autres de nombreux fruits, légumes et fibres que nous consommons couramment.
Les autres espèces ne sont malheureusement pas en reste: les bourdons sont menacés par les néonicotinoïdes, une catégorie de pesticides restreinte mais pas totalement interdite en Europe, et selon l’ONU, environ 40% des pollinisateurs invertébrés seraient en danger d’extinction dans le monde.
Or, en offrant à ces insectes des fleurs pleines de nectar et de pollen pour qu’ils puissent se nourrir durant la saison du butinage, chacun/e peut participer à son échelle à aider les colonies de son quartier. En zone urbaine, où la biodiversité est pauvre, c’est d’autant plus important !
Si vous souhaitez cultiver des fruits et légumes chez vous (bord de fenêtre, balcon, terrasse, jardin…), la présence d’abeilles et autres insectes pollinisateurs vous sera également utile afin d’obtenir une production plus conséquente.
Pour vous engager plus avant dans cette cause, n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil à l’association Un toit pour les abeilles, qui permet au public et aux entreprises de parrainer des ruches ou des champs de fleurs mellifères.
QUELLES PLANTES FLEURIES CHOISIR ?
- Un mélange qui fleurit du printemps à l’automne. Les abeilles ont besoin de butiner dès le printemps, à partir du mois de mai et jusqu’au début de l’été; ensuite, ce sont surtout les bourdons qui prennent la relève. Pour répondre à ces besoins étalés sur plusieurs mois, il est intéressant de prévoir une collection de plantes arrivant à maturité à différents moments – des fleurs à bulbes printanières aux beautés tardives d’automne, en passant par les fleurs d’été.
- Des plantes bio ou non traitées. Les pesticides et insecticides étant l’une des principales causes du déclin des abeilles, qui en sont contaminées pendant qu’elles butinent, il est bien sûr très important de privilégier autant que possible les plantes cultivées en agriculture bio, ou issues de pépiniéristes responsables. À défaut, la meilleure option, bien qu’elle demande un peu de patience, est sans doute de faire pousser soi-même ses plantes à partir de graines éco-responsables (cf mon petit guide par ici).
- Des espèces peu transformées par l’homme. Les variétés hybrides de plantes créées principalement pour l’ornement (floraison plus spectaculaire et plus longue, résistance aux maladies…) sont souvent beaucoup moins intéressantes pour les insectes car elles comportent peu ou pas de nectar et pollen. Par exemple, sur ma terrasse, les Supertunias®, une variété améliorée créée par Proven Winners, sont complètement ignorées par les bourdons lorsqu’ils viennent les renifler, alors qu’ils s’arrêtent volontiers sur mes petits pétunias roses simples. L’idéal est donc de choisir des variétés basiques, les plus proches possibles de l’état sauvage de l’espèce.
- Des espèces indigènes. Les insectes pollinisateurs de chaque région se sont développés en accord avec la flore locale, qui répond normalement très bien à leurs besoins. Il est donc intéressant de cultiver quelques espèces natives pour eux ! Ici aux Pays-Bas, je remarque par exemple que les bourdons apprécient tout particulièrement l’une de mes menthes, qui ressemble beaucoup à la mentha aquatica native. J’ai aussi adopté un petit géranium vivace proche des geraniums sauvages présents dans la nature.
- Des fleurs colorées, parfumées et faciles d’accès. Les fleurs qui attirent le plus les abeilles sont généralement colorées (surtout violettes, roses, bleues ou jaune), simples, bien ouvertes pour que l’accès à leur coeur soit plus aisé (les multiples rangs de pétales ou les pétales très fermés sont moins pratiques) et parfumées – leur senteur permettant de les attirer à plusieurs mètres à la ronde. Notez aussi que chaque espèce d’insecte a des caractéristiques physiques différentes, si bien qu’une variation dans les tailles et profondeurs de fleurs permet de satisfaire un plus grand nombre.
Bien sûr, chaque espace ayant ses caractéristiques et son orientation propres, les espèces à choisir peuvent varier, et l’exemple de l’un n’est pas nécessairement valide pour tous les autres.
Néanmoins, à titre indicatif, sur ma terrasse, les plantes qui attirent les pollinisateurs comme du miel sont les aromates en fleurs (lavande, menthe, basilic… surtout pour les bourdons), l’echinacea, et mon hydrangea paniculata « limelight »: il ne se passe pas 5 minutes sans qu’un petit être ailé ne vienne les butiner ! Je me souviens aussi que le sedum (type sieboldii, ou spectabile…) avait un franc succès.
Avec une fréquentation un peu moindre, mais tout de même notoire (plusieurs visites par jour), je signale aussi les mini pétunias, le géranium vivace, mon rosier grimpant, et le buddleia ou arbre à papillons.
Il existe de nombreuses autres espèces mellifères ou attractives pour ces insectes (arbres fruitiers, légumes-fruits, herbe à chats, rose trémière, bourrache, agastache, astiers, allium…). Chacun/e pourra certainement y trouver quelque chose qui lui plaît ! Je vous invite à consulter la liste proposée par le ministère de l’agriculture, par exemple, ou ces idées du site Apiculture pour vous inspirer. Votre jardinerie peut aussi vous renseigner: dans la mienne, des sélections de plantes sont même spécifiquement présentées comme bonnes pour les abeilles !
COMMENT ENTRETENIR CES PLANTES ?
Je ne suis ni spécialiste des abeilles, ni jardinière professionnelle; la façon dont je m’occupe des plantes destinées aux pollinisateurs sur ma terrasse repose donc principalement sur le bon sens, le respect de la nature, et… quelques inspirations glanées dans le podcast Bons Plants ! Je pourrais résumer ma philosophie de culture à trois principes:
- Éviter tout produit « chimique ». Pour les raisons évoquées plus haut, il serait absolument contreproductif de proposer aux abeilles des plantes contaminées aux pesticides, insecticides ou autre traitement chimique, qui les tuent à petit feu. Je n’utilise que des engrais 100% organiques et naturels validés pour l’agriculture bio, ou faits maison (type compost, poudre de déchets, purin d’orties…), et aucun traitement à part les traditionnelles astuces de grand-mère si besoin (savon noir, ail…).
- Laisser faire la nature. Au fil des années, j’interviens moins sur les petits problèmes de mes plantes extérieures – en tous cas, je prends d’abord le temps d’observer et de déterminer si une intervention est réellement nécessaire. Afin d’éviter au maximum les traitements, même naturels, je préfère d’abord offrir le meilleur environnement possible à ma plante (bonne nutrition grâce aux apports d’engrais, association bénéfique avec d’autres plantes…) et, si besoin, avoir recours à des actions mécaniques (retrait des feuilles malades, taille sévère pour une repousse plus saine…). Ma mélisse, par exemple, a été touchée par une attaque de pucerons, que je n’ai pas traitée, pour voir: grâce à des soins basiques appropriés (arrosage, soleil…) et à son entourage d’aromates très peu attractifs pour les pucerons (lavande, thym, romarin), le problème s’est résolu tout seul. Cette approche donne des plantes moins « parfaites », voire un peu amochées, donc elle n’est pas idéale sur les specimens auxquels on tient particulièrement, mais je la trouve intéressante pour les plantes destinées aux insectes.
- Encourager une floraison maximale. J’interviens en revanche davantage sur la stimulation de mes plantes, afin d’amplifier et de prolonger autant que possible la présence de fleurs – dans l’intérêt des abeilles comme pour l’esthétique de ma terrasse ! Je laisse donc monter en graines tous mes aromates, je donne de l’engrais pour plantes fleuries (toujours 100% organique) tous les 15 jours aux espèces concernées, et je fais au moins 2 fois par semaine un tour de mes plantes pour couper toutes les fleurs fanées ou flétries – ce qui incite la plante à créer de nouveaux boutons.
***
Avez-vous envie d’agir pour sauver les abeilles ?
Ces idées vous ont-elles été utiles ?
Avez-vous d’autres suggestions et compléments d’information à ajouter ?
35 commentaires
Je rêvais d’être apicultrice étant enfant donc cet article me parle vraiment, j’adore les petites abeilles (et je viens tout juste de me mettre à aménager ma terrasse donc je vais pouvoir mettre ces conseils en application) .
Belle journée Victoria :*
Merci pour cet article. Je ne retirerai plus les fleurs de mes aromates ;)
Merci pour tous ces précieux conseils Victoria !
Ton article me donne envie de planter plus de plantes fleuries et de faire attention aux périodes de floraison justement. Et tout comme Eva, je ne couperai plus les fleurs de mes aromates (dire que j’ai coupé celles du basilic la semaine dernière…)
Bonjour :)
Merci pour cet article ♥ La condition des abeilles est quelque chose qui me touche particulièrement, j’ai donc hâte d’avoir un appartement avec un balcon ou d’avoir un jardin pour pouvoir avoir une petite ruche pour abeille et les aider !
Bonjour j’aime la nature et tous ses insectes butineurs, aussi j’ai une petite terrasse en ville bien fleurie ainsi qu’un jardin à la campagne de fleurs et légumes qui s’épanouissent sans pesticides, c’est un plaisir de voir le spectacle de multitude de bourdonnements d’abeilles et bourdons, sauvons ce cadeau que la nature nous a donné ??????
Quel chouette article! Je prendrai en considération tes idées pour planter mes parterres!
Merci pour cet article, et aussi les abeilles ! J’ai eu le même déclic il y a deux ans, quand j’ai planté des soleils (je ne suis pas sûre du nom, ce sont ces espèces de petits tournesols qui font de multiples fleurs par pied) sur mon balcon, qui ont fleuri pendant très longtemps et attirés des colonies entières de polynisateurs. En plus, après la saison de la floraison, ils ont eu une autre utilité car les oiseaux sont venus se régaler de leurs graines. Cette année, je m’essaye à la permaculture sur mon balcon en mélangeant légumes, fleurs et plantes aromatiques, mon jardin n’a jamais été aussi prolifiques et les insectes aussi nombreux. Je me dis comme ça que je fais ma petite bonne action :-) et jardiner est toujours un plaisir !
Bonne journée xx
C’est vrai que si les insectes pollinisateurs disparaissaient, il y aurait de moins en moins de plantes… qui sont nécessaires à la vie des autres animaux !
Bravo pour ton mode de fonctionnement avec tes plantes ! Moi aussi je fais attention, j’utilise de l’engrais bio, essaie de planter des fleurs et plantes qu’aiment les abeilles et autres. Dont la lavande, dont je suis absolument fan ! :)
Sinon, pour les pucerons tu peux peut-être essayer de être du marc de café (si tu en as), sur des rosiers ça fonctionne très bien, et ça n’est pas chimique ! Je ne sais pas si ça marche pour les herbes aromatiques par contre…
Après avoir vu les photos de tes plantes pour abeille sur insta la semaine précédente, j’avais hâte de ton retour pour aider les abeilles. Je vais aller, des ce soir, chercher plusieurs petites plantes pour elles. Apparemment celles que j’ai déjà, bien que jolie, ne leur conviennent pas. Merci pour cet article, ô tellement important !
Amelie
Bonjour Victoria, je ne sais plus si c’est toi qui l’a recommandé comme livre mais j’ai lu « Une histoire des abeilles » de Maja Lunde et j’ai vraiment beaucoup aimé. Ce livre évoque la disparition des abeilles et ses conséquences.
Top cet article !
Quand on est arrivés chez nous, le jardin était un peu à l’abandon… On a planté passiflore, lavande, framboisier, fraisier, pétunia, et depuis, c’est la fête des butineuses, et c’est drôlement chouette !
Bonjour,
Superbe article.
Je ne sais pas si c’est le cas en Hollande, mais l’arbre à papillon (Buddleja davidii) est une espèce exotique et envahissante qui cause quelques petits problèmes en France car il a un caractère envahissant et va donc prendre « la place » d’espèces indigènes. Elle produit de nombreuses fleurs (très jolies :) ) et donc aussi beaucoup de graines qui se disséminent en grand nombre.
C’est peut être une espèce à éviter malgré les très belles fleurs qu’elle produit.
Merci pour ce très bel article :)
Coucou Pauline,
Justement je me suis renseignée à ce sujet et il semblerait que cette réputation de plante invasive ou envahissante, qui est un peu alarmante, soit à relativiser: le buddleia se développe surtout dans les endroits abimés par l’homme où il ne pousse de toute façon pas grand chose (il aime les sols pauvres et secs avec beaucoup de soleil), donc dans les jardins plus humides ou plus riches, bien entretenus, le risque d’invasion est moindre.
Si on craint vraiment qu’il ne déséquilibre la flore locale (par exemple dans les régions ensoleillées avec des terrains secs), il est possible de choisir une variété stérile, qui ne sèmera pas ses graines au vent – ou même de faire attention à bien couper les fleurs fanées avant qu’elles ne libèrent les semences :)
C’est cette deuxième technique que je compte appliquer, personnellement, même si de toute façon sur une terrasse, en pot, dans le climat plutôt frais et humide d’Amsterdam, le risque est assez faible !
Oui comme toutes les plantes à caractère envahissant vu qu’elles sont très compétitives, ce sont les premières à se développer dans un milieu vierge (perturbé) et à prendre rapidement le plus de place.
Mais c’est vrai qu’avec toutes ces précautions, il y a peu de risque de propagation :).
Merci pour cette réponse et pour ces informations super intéressantes.
Merci surtout à toi d’avoir abordé le sujet, alors que je n’avais pas pensé à faire toutes ces précisions ! :)
Bonjour Victoria,
Lectrice assidue mais trop discrète (timidité peut être ?), c’est la première fois que j’écris sur un blog. Je partage tes interrogations et tes valeurs en général et ton blog est ma petite bouffée d’oxygène !
Je travaille dans le domaine de l’écologie et je me permets ainsi de rebondir sur le sujet (bien épineux) des plantes dites invasives ! Il faut reconnaître que les études sur les impacts demandent à être approfondies et ce relativisme persiste surtout du côté des « horticulteurs » disons.
Il faut surtout faire attention à l’environnement à proximité de chez soi (cours d’eau, canaux, prairies ou espaces naturels par exemple). Par exemple, l’éradication de ces plantes autour du lac Léman coûte très cher au différents syndicats de rivières.
Si tu veux en savoir plus je te conseille des initiatives en Belgique : http://ias.biodiversity.be ou le site : http://www.jardineraunaturel.org
Concernant les papillons, les feuilles contiennent des molécules toxiques (aucubine) qui ne nourrissent pas les chenilles, donc l’effet « positif » pour la biodiversité est partiel.
Enfin, merci à toi d’aborder tous ces sujets !
Une dernière petit question (entre admiratrices de l’écosse) connais-tu la chanson
The Wild Mountain Thyme ?
Profites bien de l’été et au plaisir de te lire !
Marine
Moi, je ne demande qu’à réagir pour les abeilles. Quand j’habiterai avec mon copain, je souhaite installer une ruche déjà. Le problème c’est qu’il habite au milieu des vignes et ce n’est pas ce qu’il y a de plus sain pour les abeilles. Les vignerons utilisent tellement de pesticides. C’est effrayant. Habitant à Paris, c’est un peu délicat, j’ai l’impression de ne pas avoir avoir la main suffisamment verte, il faut que je travaille là-dessus.
Super article très informatif :) Je le disais sous ton post instagram, je reviens d’Angleterre, et j’ai malheureusement vu beaucoup d’abeilles mortes dans le jardin de ma famille qui n’utilisent pourtant aucun produit chimique, c’est tout de même inquiétant…
Par ailleurs, une « fake news » circule comme quoi laisser une cuillère d’eau sucrée sur son balcon/dans son jardin aiderait les abeilles fatiguées à reprendre des forces mais cet article (en anglais) explique que ce dont les abeilles ont réellement besoin est de nectar et non d’un shoot de sucre qui n’est que temporaire : https://www.telegraph.co.uk/news/2018/07/13/bbc-forces-facebook-remove-fake-news-claimed-sir-david-attenborough/
Merci c’est très intéressant. Pour le moment mon mini balcon n’abrite que des tomates cerises, ça me donne des idées :)
Par contre j’ai la chance d’avoir un magnifique arbre planté juste devant mes fenêtres et les abeilles en sont folles ! Je pense d’ailleurs qu’il s’agit d’un Arbre à miel. Il y a une vie dingue là dedans, ça bourdonne en permanence et j’adore ce spectacle. D’autant plus que j’habite en plein centre d’une ville qui n’est pas spécialement arborée. Bref, moi qui avait peur des abeilles, je suis fascinée par mes petites voisines et m’intéresse beaucoup plus au sujet désormais. Autant dire que ton article tombe à pic ;)
Super Victoria ! J’essaye également, à ma modeste échelle, d’attirer les abeilles sur ma terrasse.
Mais je trouve ça alarmant que cette disparition massive n’inquiète pas énormément.
En tout cas bravo pour cette démarche !
Merci pour cet article ! Je suis très sensible à ce sujet et je vais ajouter de nouvelles variétés sur mon balcon.
Bonjour Victoria,
ton article est très intéressant, et coïncide avec une démarche que j’essaie de mettre en place sur mon balcon. J’essaie de trouver des fleurs et plantes qui peuvent plaire à à ces insectes pollinisateurs, car j’ai malheureusement constaté qu’il y en avait peu autour de mes plantes. D’ailleurs, mes fleurs de tomates ne produisent quasi pas de fruit, et je me demande si ce n’est pas dû au peu d’abeilles que je vois…
j’aurai bien installé un petit hôtel à insecte, mais avec un chat à la maison, je crains que ce dernier ne commence à faire la chasse aux insectes et aux abeilles, ce qui n’est jamais très recommandé !
Bonjour Victoria,
Devant notre terrasse, Nous avons un grand terrain herbeux, rempli de trèfles. Quant le trèfle est en fleur, c’est une véritable invasion de butineuses et autres insectes qui se régalent. Quel plaisir pour les yeux et les oreilles, et de se dire qu’avec ces fleurs toutes simples, elles se régalent!!!
Je suis marraine d’un toit pour les abeilles et ravie tous les ans d’avoir mes pots de miel… Cette année miel de lavande, excellent !
Super merci pour l’article :)
Je me suis intéressée vraiment à ses petites bêtes il y a deux ans maintenant je me lance dans l’apiculture. C’est génial :)
Merci pour cet article encore très complet !
Si tu es intéressée par le sujet, tu devrais lire « Une histoire des abeilles » de Maja Lunde aux éditions Presses de la Cité. C’est un roman d’une auteure norvégienne qui raconte trois histoires dans trois pays et à trois époques différentes avec pour seul lien les abeilles.
Il m’a énormément fait réfléchir à la question de leur disparition, notamment parce que l’auteure imagine les conséquences que cela aurait dans une centaine d’années, et c’est désastreux !
J’en parle ici si tu veux : http://laroussebouquine.fr/histoire-abeilles-maja-lunde
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Merci Victoria pour cet article, il est vraiment original mais terriblement utile et bien renseigné. J’adore fleurir mes balcons autant que faire se peut, et j’adore y voir se developper un écosystème fourni. Je créé ainsi à ma façon une petite nature et c’est un sentiment tellement agréable.
Comme c’est agréable d’avoir des blogueuses comme toi , avec des contenus simples mais terriblement utiles et primordiaux !
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