Drames, violence et tréfonds de l’âme humaine: les trois lectures que j’ai à vous présenter aujourd’hui ont la particularité d’aborder des thématiques plus sombres qu’à mon habitude, moi qui considère souvent la fiction comme un outil d’évasion.
Il faut croire que depuis mes découvertes littéraires de l’été dernier, dont certaines étaient également assez graves (Inishowen, La Tache, Les Fugueurs de Glasgow…), mon goût pour ces récits s’est développé, et je les recherche davantage – du moins, lorsque mon humeur s’y prête.
J’y trouve, je crois, une certaine profondeur réflexive, une sorte de catharsis émotionnelle, mais aussi des interrogations universelles sur le sens de la vie, la société ou la nature humaine, souvent subtiles et complexes, qui font écho à mes propres questionnements.
Ce n’est pas toujours très drôle, mais paradoxalement, il est rare que ce soit complètement démoralisant – il y a dans beaucoup de bons récits dramatiques une note de réconfort et d’espoir qui touche d’autant plus qu’on ne l’attendait pas.
Parmi les trois titres que j’aborderai aujourd’hui, deux offrent exactement cette complexité à la fois tragique et sublime qui touche en plein coeur; le troisième m’a moins fait cet effet, mais j’ai l’impression d’être la seule à ne pas y avoir été très sensible, alors ne prenez pas ma déception trop au sérieux.
J’espère que l’une ou l’autre de ces histoires intéresseront certain.es d’entre vous. Pour une fois, deux livres sur trois sont des bandes dessinées – ça change !
Résumé: De passage à Belfast dans les années 70, Antoine, luthier français passionné par l’Irlande, se lie d’amitié avec des locaux: Jim et son épouse Cathy, tous deux membres de l’IRA. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Tyrone Meehan, haut placé du groupe et véritable légende parmi les indépendantistes; il deviendra très vite pour lui un mentor – presque une figure paternelle. En 2006, pourtant, c’est le choc: la presse révèle que depuis plus de vingt ans, Meehan trahit en réalité sa nation pour le compte des Britanniques…
Mon avis: Après avoir beaucoup entendu parler de cette histoire via Maureen – notamment dans sa passionnante vidéo sur le conflit nord-irlandais, que je vous recommande – j’ai profité d’une soudaine envie de bandes-dessinées pour la découvrir dans son adaptation graphique. Pour tout vous dire, n’étant pas adepte des thématiques de lutte politique en fiction, elle me faisait moins peur que l’oeuvre originale !
Je ne regrette finalement pas du tout d’avoir choisi ce format, qui était, je le suppose, comme une version condensée du roman. Ma méconnaissance du récit original m’a évité toute déception liée à l’adaptation en elle-même, toute exigence particulière sur certains points de l’intrigue; surtout, l’existence du livre de Sorj Chalandon me permettra un jour de la redécouvrir avec encore plus de détails, ce qui devrait être assez satisfaisant – sans doute plus que dans le sens inverse.
Pour vous résumer ce que j’ai pensé de ce titre, disons qu’il s’agira très certainement de l’une de mes lectures les plus marquantes de l’année 2019 – même si je l’ai lu à la mi-janvier, même si nous ne sommes que fin février.
L’histoire racontée par l’auteur, récit autobiographique de son amitié avec celui qui s’appelait en réalité Denis Donaldson (attention, léger spoiler), m’a vraiment bouleversée.
Je crois qu’étant moi-même sensible aux grands idéaux, et même sans approuver du tout certaines méthodes de l’IRA, j’ai compris le narrateur – son amour pour la terre et la culture irlandaises, sa fascination pour le dévouement des combattants à la cause, son envie de participer à la juste libération d’un peuple qu’il considérait bafoué et dont il se sentait proche.
Le point de vue interne qu’il offre, en tant que sympathisant en marge du mouvement et ami des rebelles, a beaucoup humanisé ceux-ci à mes yeux – et là aussi, tout en condamnant leur violence, j’ai compris, ressenti, leur soif d’absolu, de justice et de liberté.
En conséquence, l’idée de la traîtrise, surtout dans un contexte d’engagement aussi intense, à travers un personnage que l’on apprend à apprécier et respecter, m’a laissée presque aussi désemparée que le narrateur.
J’ai été particulièrement touchée, peut-être, parce qu’au-delà de la simple réaction émotionnelle, cette trahison si profonde, presque inconcevable, interroge des notions morales essentielles qui forment le coeur de l’humanité – et créent ses tiraillements les plus difficiles. Sauver sa peau, celles des personnes que l’on aime, ou son honneur ? Les grandes causes, les grandes luttes, valent-elles de tout sacrifier ? Qu’aurions-nous fait à sa place ?
J’ai aussi adoré le dessin de Pierre Alary – sensible, expressif, dans des camaïeux de couleurs tout à fait adaptés à l’ambiance brumeuse d’une Belfast en guerre. Il m’a parfaitement transmis l’intensité du récit et des personnages, la chaleur humaine, l’enthousiasme, la gravité. Mention spéciale aussi aux interruptions marquées par des pages de l’interrogatoire de police, une idée sobre mais très efficace pour faire monter le suspense. Du graphisme à la construction du scénario, tout était excellent.
En bref, Mon Traître aura été un vrai coup de coeur, poignant, auquel je repense encore très souvent plus d’un mois après l’avoir refermé – et d’autant plus incroyable à mes yeux qu’il s’agit d’une histoire vraie (retrouver les articles de presse de l’époque m’a fait tout drôle !). Je vous le conseille chaudement si l’Histoire récente de l’Irlande vous intéresse – ou, tout simplement si, comme moi, vous êtes sensibles aux grands conflits moraux.
Je suis actuellement en pleine écoute de l’adaptation radiophonique France Culture du roman compagnon de cette histoire, , qui nous offre le point de vue du traître Tyrone Meehan. Sans doute m’offrirai-je aussi la prochainement !
Ma note: 5/5
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The Salesman – Joseph O’Connor
VF:
Résumé: Suite à une violente attaque dans la station-service où elle travaillait, la fille de Billy Sweeney est plongée dans le coma depuis plusieurs mois, marquée de lourdes séquelles neurologiques. Irrité par l’arrogance désinvolte de son agresseur, Donal Quinn, et frustré par l’inefficacité du système, ce père déjà meurtri par une vie ratée décide de se faire justice lui-même. Profitant de l’évasion du suspect, il organise sa vengeance: il va retrouver Quinn, et le tuer.
Mon avis: Inishowen ayant été l’une de mes lectures préférées de l’année 2018, j’étais impatiente de découvrir cet autre roman du même auteur. Je me suis volontairement lancée dans l’histoire sans même avoir lu le résumé ni rien connaître de l’intrigue – si ce n’est que la couverture suggérait un roman noir, et que Charlotte, ma référence en matière de littérature irlandaise contemporaine, l’avait apprécié.
Dès les premières pages, le récit m’a happée. J’ai retrouvé avec grand plaisir la plume fluide et sensible de Joseph O’Connor, encore plus agréable en VO, et tout de suite accroché au point de vue narratif, assez original et très touchant: celui d’un père en souffrance qui écrit à sa fille inconsciente pour lui raconter son quotidien sans elle – mais aussi ses souvenirs, ses fiertés, ses regrets et ses (nombreux) remords, à coeur ouvert.
En bref, tout allait pour le mieux, et je dévorais le récit avec intérêt… jusqu’à ce que celui-ci change de ton et se teinte d’une violence inouïe au niveau des chapitres centraux.
Si une confrontation corsée était attendue au vu des intentions du protagoniste, je n’aurais jamais imaginé ce passage aussi développé et aussi long, avec autant de détails et de cruauté. C’était pratiquement insupportable. J’ai été plusieurs fois sur le point d’abandonner ma lecture, tant j’en avais assez; finalement, dans un dernier élan de confiance, j’ai opté pour l’option « avance rapide » et tout bonnement sauté les pages de descriptions tortionnaires jusqu’à trouver un chapitre où les choses s’étaient un peu apaisées.
Heureusement ! Heureusement que je n’ai pas laissé tomber ce roman avant d’y voir naître l’un des tournants les plus bouleversants que j’aie connus jusqu’ici – un changement progressif auquel on n’ose pas croire au début, mais qui, une fois précisé, se révèle beau à pleurer.
À la lumière de cette évolution, je comprends un peu mieux la volonté de l’auteur de nous faire passer par ces bas fonds – une expérimentation cathartique des parties les plus laides et les plus noires de l’être, pour mieux mettre en exergue ses pendants les plus extraordinairement touchants.
The Salesman est un roman qui explore l’âme humaine sans filtre, dans toutes ses nuances. À la fois sombre et tragiquement beau, il parle des erreurs irréparables que nous commettons, de nos pires instincts, des regrets qui nous hantent, des choses qu’il est impossible de changer – mais aussi de l’amour sous toutes ses formes, de l’humanité qui nous lie, et de la rédemption que nous ne pouvons parfois trouver qu’à travers les autres. Pour tout cela, il m’a profondément touchée.
En raison de sa violence, je n’oserais le conseiller à tout le monde – mais si les histoires à la fois sombres et magnifiques ne vous font pas peur, alors oui: lisez ce livre. Malgré le drame, malgré la torture et le désespoir, il m’a laissé une lumière dans le coeur.
Ma note: 4/5
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Résumé: Le matin du 7 janvier 2015, alors qu’elle arrive en retard au siège de Charlie Hebdo pour la réunion de rentrée, la vie de la dessinatrice Catherine Meurisse s’écroule. Face au choc, à la violence et à la disparition de ses amis, elle perd son essence: plus d’idées, plus de souvenirs, plus de légèreté. En dernier recours, inspirée par ses auteurs préférés, elle décide de s’en remettre à l’Art et à la Beauté pour se rattacher à la vie.
Mon avis: Ayant entendu beaucoup de bien des bandes-dessinées de Catherine Meurisse, j’ai eu envie de tenter celle-ci en la voyant apparaître en suggestion lors de mes recherches (pour la BD , qui m’intéresse aussi !). Je ne savais rien de ce récit si ce n’est ce qu’en disait le résumé, mais j’aimais l’idée d’y suivre le processus de « renaissance » de l’autrice après un tel drame.
Malheureusement (et j’ai presque un peu honte de le dire au vu du nombre de critiques dithyrambiques qu’il a reçues…), tout en ayant apprécié cet album, j’ai l’impression d’être un peu passée à côté: il ne m’a pas touchée autant que je l’imaginais.
Je crois qu’il s’agit tout simplement d’un malentendu, d’une inadéquation émotionnelle: je recherchais vraiment une source d’espoir, une histoire de sauvetage par la Beauté – un message fort et inspirant sur la façon dont le Sublime d’un paysage, d’une oeuvre, peuvent aider à redonner du sens à la vie quand tout semble détruit. En bref, j’ai abordé ce récit avec un esprit sans doute trop romantique et trop stéréotypé, en espérant une vision déjà mature, riche de recul, sur les événements.
J’étais idiote: Catherine Meurisse y racontant l’année qui a directement suivi l’attentat (la publication date d’avril 2016), son livre ne pouvait pas aller aussi loin dans le processus psychologique; on ne se remet pas aussi vite d’une telle tragédie. C’est donc un récit encore lourd de traumatisme et de souffrance que j’ai trouvé ici, et plutôt qu’une renaissance, quelques bribes de reconnexion – aux émotions, aux souvenirs, à la culture – qui commencent à peine à dessiner le chemin.
C’était triste, difficile à gérer émotionnellement pour la grande angoissée que je suis (cette période noire résonne encore beaucoup en moi), si bien que malgré les quelques progrès de la protagoniste, malgré les traits d’humour assez réguliers, je n’y ai pas vraiment ressenti ce retour de la légèreté auquel j’aspirais tant assister.
Mon impression n’enlève bien sûr rien du tout à la beauté tragique du témoignage de l’autrice, dont j’admire le courage, la résilience et la transparence, ni à son talent pour croquer avec de jolis contrastes les scènes dont elle parle. Je m’attendais simplement à autre chose. Cela ne m’empêchera pas de découvrir dès que possible , son titre le plus récent, dont le sujet promet de me plaire davantage !
Ma note: 3/5
***
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Sinon, y en a-t-il un qui vous interpelle ?
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25 commentaires
Coucou Victoria !
J’ai tendance a trouver moi aussi presque un certain « réconfort » dans les lectures plus graves et lourdes qu’auparavant. J’ai réalisé qu’en fait, lire des sentiments aussi complexes chez les autres me faisait dédramatiser mes propres sentiments. Pendant ma dépression, lire avec les mots des autres, lire que je n’étais pas la seule a pouvoir perdre pied, ça m’a fait du bien. Tu as raison quand tu parles de lectures cathartiques, je trouve.
Mon traître est sur la liste de lecture depuis un moment, il faut absolument que je le lise. J’aime beaucoup Sorj Chalandon, en plus.
Merci Sixte, c’est exactement ce que je ressens aussi ! Et maintenant que tu le dis, c’est justement depuis ma période difficile (burn out et compagnie) que ces types d’histoires m’attirent davantage, donc je crois qu’il y a en effet quelque chose de réconfortant et cathartique dans le fait d’expérimenter par la lecture les difficultés et souffrances des autres. Quelque part ça nous relie au reste de l’humanité :)
Bonjour Victoria,
Le roman graphique du bonheur retrouvé de Catherine Meurisse est probablement « Les Grands Espaces. » Elle se replonge dans son enfance et ses émerveillements de petite fille à la campagne avec ses parents férus de boutures piquées dans les jardins des grands écrivains… des parents aimants et qui croyaient beaucoup aux vertus de l’art et de la nature pour éduquer leurs deux gamines. Catherine Meurisse raconte aussi avec beaucoup d’humour la naissance de sa vocation de caricaturiste ( un malentendu sur une affiche qu’elle avait dessinée au sujet d’une chèvre qui ressemblait un peu trop à la présidente de Région de l’epoque, je ne dévoile pas le nom). J’ai pour le coup partagé les émois de cette gamine et son retour, devenue femme, auprès de ses parents est magnifiquement suggéré. Profond et réconfortant !
Bonjour Victoria,
J’ai lu La légèreté et Mon traître (mais pas dans sa version graphique). J’aime énormément Sorj Chalandon. Je te conseille de lire ses autres romans !
Bonne(s) lecture(s) !
Ah la la Joseph O’Connor est un génie ! Comme toi j’ai vraiment eu peur vers le milieu du roman, on est très proche de l’insoutenable, et après il y a un basculement magique, totalement inattendu, et qui fait de ce roman une vraie claque !
J’ai découvert Sorj Chalandon par la lecture de France culture de Retour à Killybegs, j’ai trouvé ça dur et passionnant à la fois. Je ne connais pas grand chose à l’IRA et au conflit irlandais mais ça m’a vraiment donné envie de découvrir d’avantage cet auteur. Comme toi la lecture me fait un peu peur, c’est assez cru et violent par moments, je pense donc me tourner vers cette BD avant d’attaquer un autre roman (il parait que celui sur le Liban est vraiment super).
Merci pour cet article qui permet toujours de diversifier ses lectures.
C’est vrai que certains moments de Retour à Killybegs sont très durs et très crus, c’est un peu difficile à écouter parfois. Comme toi je pense retrouver l’histoire en BD plutôt qu’en roman par peur de ces descriptions et des détails dans lesquels je n’ai pas spécialement envie de me replonger…
Bonjour!
J’ai lu la BD de Catherine Meurisse et j’avais bien aimé… mais tout dépend aussi de ce qu’on attend je suis d’accord. Je ne lis pas de BD sur Kindle car je trouve que le format ne fait pas bien ressortir l’image, ça peut peut-être jouer?
Sur la reconstruction il y a bien évidemment Le Lambeau de Philippe Lançon qui fait désormais figure de référence; je ne sais pas si tu l’as lu?!..
La première BD me tente bien!
++
Je ne connais pas ces bouquins, j’ai tellement de livres à lire…
Aucun ne me tente en particulier, et c’est amusant de se dire qu’on peut trouver un roman bon a un moment donné de sa vie car il y fait écho et que si on l’avait lu à une période différente, il n’aurait pas résonner du tout…mais je rejoins l’idée de « lecture cathartique ». Quand on traverse quelque chose, lire des livres sur le sujet permet de soulager, de voir les choses sous un autre angle et de mettre des « mots » sur « des maux » si je puis dire. On se sent moins seule!
Coucou Victoria,
J’arrive un peu tard mais merci encore de ta recommandation pour « Runaway » de Peter May (les fugueurs de Glasgow)!!! J’ai écouté le livre audio en version originale, et c’était le pied de pouvoir savourer tous ces accents différents! J’ai adoré cette histoire qui se raconte par mille détours, je ne serais jamais tombée dessus sans toi :)
Chère Victoria,
Je viens de terminer, grâce à ton article, Inishowen. MERCI. Quel roman magnifique. Je vais donc m’empresser de lire The Salesman et aussi Mon Traître, car j’avais beaucoup aimé Une Promesse et Le 4e Mur (attention, très très dur) de Sorj Chalandon.
C’est bien simple, ma liste de lecture en allant à la bibliothèque est désormais largement inspirée de tes articles!
Coucou Victoria,
Je n’en ai lu aucun des trois. Ceci dit, je reconnais qu’au vu des thématiques assez sombres et ayant en ce moment envie de légèreté pour sortir de l’hiver, je passe mon tour !
A quand le retour du Club de lecture ? (j’ai hâte)
Bonjour Victoria! Merci pour ton article! J’avais de mon côté adoré La Légèreté de Catherine Meurisse, le roman graphique est en plus un très très bel objet, en revanche j’ai été beaucoup moins séduite par Les Grands Espaces. J’espère qu’il te séduira toi :)
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Bonjour Victoria !
J’ai fait un long séjour en Irlande il y a 4 ans et donc j’en ai appris plus sur le conflit irlandais et je suis toujours fascinée par cette histoire, qui finalement n’est pas si loin. La première BD me tente bien du coup, car elle permet à des gens de l’extérieur de comprendre les deux camps. Un très beau film dont le sujet s’approche est « Le Vent se lève », je ne sais pas si tu as eu l’occasion de le voir. Certains passages peuvent choqués, mais je trouve qu’ils reflètent toute la complexité de cette période !
Merci pour ces belles découvertes !
Je suis sûre que tu vas adorer les grands espaces!!! Déçue qu’il n’ait pas eu de prix à Angoulême 2019.
Toujours un plaisir de te lire et de faire des découvertes lectures à tes côtés. Ta sélection du jour me fait justement penser que je lis très rarement de BD et que j’aimerais vraiment m’intéresser davantage à ce genre. Si tu aimes les récits sombres et mystérieux, je te recommande vivement de lire Vernon Subutex de Virginie Despentes. Je l’ai fini il y a quelques jours et ça a été un vrai coup de coeur et chamboulement pour moi !
Coucou !!! J’ai déjà pas mal de livres sur ma liste, mais merci quand même pour ces suggestions qui m’ont l’air bien sympas !!! A très vite :)
Bonjour, je ne suis pas vraiment fan de bouquin, mais la façon dont vous en parlez m’a soudainement donné envie de lire. Merci en tout cas pour ces suggestions. :)
Bonjour Victoria,
(Et toujours merci pour ce blog que je suis depuis une paire d’années maintenant et dont je ne me lasse pas)
J’ai entrepris une petite recherche afin de savoir si tu avais publié un article sur le sujet un jour, mais ma recherche a été infructueuse. Je me lance (le rapport n’est qu’indirect avec le présent article, j’en suis désolée par avance): utilises-tu une application de « suivi de lecture » / bibliothèque virtuelle ? Ou bien as-tu déjà fait un article à ce sujet duquel je serai passé à côté ?
J’en utilises une pour les nombreuses séries que je suis, et j’en ai trouvé une chouette pour les mangas, mais pour les livres je m’interroge encore… A l’époque (quand j’étais ado) je m’étais fait un petit cahier pour suivi des livres lus… Mais cette époque est tellement lointaine ! Une petite appli sur smartphone serait d’une grande utilité à ma mémoire… Si jamais… Je me dis aussi peut-être qu’avec ta liseuse tu en as une et que par suite tu n’as pas spécialement travaillé le sujet…
Merci beaucoup d’avance, et belle fin de dimanche !
Hello Marion !
Oui tout à fait, j’utilise l’application Goodreads depuis plusieurs années ! :) Je le mentionnais systématiquement avant mais c’est vrai que je ne l’ai plus rappelé depuis un certain temps, voici mon compte si tu veux regarder: https://www.goodreads.com/user/show/23098891-victoria
Merci beaucoup pour ta réponse Victoria. C’est effectivement parmi celle que j’avais noté. Je vais donc m’y pencher plus sérieusement, pour voir si elle me convient également !
Bonjour Victoria
que conseillerais-tu comme lecture en anglais pour quelqu’un d’un niveau moyen en anglais ?
merci d’avance
Je ne sais pas si je serai capable de lire la BD de Catherine Meurisse (tout comme Le Lambeau d’ailleurs, qui semble pourtant également être un bel ouvrage) , comme toi ces évènements résonnent encore assez douloureusement en moi.
En revanche tu me donnes envie de lire The Salesman !
Et que dire de Mon Traître, une des plus belles lectures que j’ai pu faire ces dernières années, (je ne connais pas la BD par contre) ainsi que Retour à Killybegs. J’y joins également Le quatrième mur du même auteur (mais encore plus dur j’ai trouvé). L’écriture et les thèmes de Sorj Chalandon m’émeuvent beaucoup, j’ai pu l’écouter et le rencontre à un festival, c’était passionnant. Lors d’un court séjour à Belfast j’ai pu voir certaines rues évoquées dans les deux récits, cela donne encore plus de corps, il faudrait que je les relise avec ces images en tête…
Encore merci pour tes articles lecture inspirants !